Chapitre 4

2.5K 429 6
                                    

Dans l'abysse.

Cette fille lui devait des explications. Une discussion s'imposait entre ces deux là puisse qu'il avait pas l'intention de la laisser partir.
Il prenait quand même le temps de savourer son verre attendant, même sans le dire, qu'elle finisse de manger. Cette nuit allait être longue car il n'avait pas l'intention de dormir et par la même occasion elle non plus. Que lui est il passé par la tête à ce moment là pour qu'elle puisse penser une absurdité pareille. Dave se disait que le fait qu'elle l'ait vu ôter la vie de quelqu'un aurait dû la dissuader de faire pareille bêtise. À moins qu'elle ne soit pas ce qu'elle prétend être et que sa présence à ces endroits ait été prévu à l'avance. Toute cette histoire l'irritait pour dire vrai.

Il était au cœur d'un vrai merdier et en était conscient.

Le temps s'est écoulé et il a fini par prendre la direction de cette pièce. Il ne pressait pas le pas convaincu qu'elle irait nul part, ironie du sort la chambre était vide ! Elle n'était plus là. Comment cela a t'il pu arriver ?! Dave se souvenait pourtant avoir fermer la porte derrière lui. Et là un détail le frappa. Il n'avait pas prit le soin de fermer à clé. Toutefois il n'était pas inquiet et n'avait pas besoin de courir partout pour la retrouver. Elle ne pouvait avoir qu'une seule destination et elle était scellée. Ce qui le mettait en rogne c'était surtout le fait de la chercher.

Cette acte qu'il juge stupide ôta ses doutes. En essayant de s'enfouir elle lui a prouvé qu'elle essaie de cacher quelque chose. En même temps toute personne normale dans sa situation aurait tenté de s'échapper. Dans tous les cas elle venait de creuser sa propre tombe.

Elle était devant la grande porte entrain de pousser de toutes ses forces pour qu'elle s'ouvre. Oumou Kalsoum n'avait aucune idée d'où lui venait tout ce courage. C'est désespéré qu'elle avait poussée la porte de la chambre où elle était et elle s'est ouverte. Elle n'avait pas réfléchi. Pourquoi réfléchir d'ailleurs, elle voyait sa liberté.

Elle a vite senti une présence derrière elle et pour rien au monde elle ne voulait se retourner et sombrer à nouveau dans la peur. Elle s'occupait à ouvrir cette porte pour oublier. Elle continuait d'espérer qu'il la laisse faire. Qu'il n'intervienne pas. Elle pria Allah de faire cet homme statut pour qu'il ne puisse arrêter sa manœuvre désespérée.

Oumou Kalsoum cria lorsqu'il empoigna avec virulence son bras, elle a vite atterri sur son épaule. Elle ne savait pas quand ni comment mais une chose était sur sa cheville avait brutalement heurté le portail. La douleur était insupportable mais cette situation l'était encore plus. Quel droit avait-il de faire tout ça. Mis à part le fait de l'avoir arracher à sa vie il l'a touché sans en avoir le droit. Cet homme, à ces yeux, n'avait aucune étique. Elle était convaincu qu'un voile avait été posé sur ses yeux.

Ce qu'elle ne comprenait pas c'est que dans le monde de Dave elle était un danger potentiel, une menace au mystère qu'est sa vie et ce qu'il en fait. Une menace pour l'organisation. Cette fille avait posé les pieds dans un territoire où la pitié est synonyme de destruction. Un agneau peut être porteur d'une bombe. Et ça était la principale raison pour laquelle cet homme ne lui portait aucune compassion. Il a connu la traîtrise des gens. Il a vu ce dont l'être humain est capable. Et il a choisi son camp.

Daouda devait la tuer mais il n'arrivait pas à le faire. Et ça .. il ne se l'expliquait pas. Il avait pour habitude de regarder ses victimes dans les yeux avant de les achever. Mais jusque là il ne connaissait même pas la couleur de ces yeux. Elle s'obstinait à les garder baissés. Elle n'a même pas essayé de regarder le visage de l'homme qui lui a arraché à sa vie.

Il la dépose brusquement sur le carrelage, fit quelque pas en massant ses tempes puis revient vers elle en empoignant sa gorge.
Elle devinait le regard colérique de cette homme rien qu'à la pression qu'il exerçait sur sa gorge. Oumou toussa incapable de soutenir un tel déchaînement de colère. Même sans le voir elle pouvait le sentir rien qu'à sa respiration.

La proie du diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant