Chapitre 5

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Sa proie





























Le cœur battant à tout rompre Oumou Kalsoum respirait comme si la mort était derrière elle. Et certe elle préférait cette éventualité à celle d'avoir le diable à ses trousses. Elle savait que pleurer ne l'aiderait pas mais elle pleurait de toutes ses forces intimement convaincu que ce n'est que ainsi qu'elle arrivera à évacuer la boule de peur et de haine mélanger dans son cœur.

Daouda savait très bien qu'elle n'a pas dormi sur le carrelage par plaisir mais s'autorise de la malmener encore pour le simple plaisir de la voir perdre ses moyens. Il avait compris une chose cette nuit cette femme qu'importe qui elle est réellement, une innocente ou un flic en mission tenait fermement à ce qu'il ne la touche pas. Ses principes et ses convictions ne lui donnaient pas le droit de laisser un inconnu la toucher. Et à voir la manière dont elle se couvre le corps c'est une pratiquante. Et toutes ces conclusions avaient leur importance.

_ Ouvre la porte ou je la défonce.

Elle sursauta à l'entente de cette voix diabolique qui la faisait trembler de manière déraisonnable. Elle n'avait aucune envie d'ouvrir la porte pour ensuite subir les foudres de cet homme.

_ Laissez-moi tranquille je n'ai rien fait.

_ Je ne vais pas me répéter. Ouvre cette porte !

Dave utilisais un ton de psychopathe et il savait que ça déstabilise sa proie. Il était en même temps énervé qu'elle lui tienne tête à ce point. Elle n'avait pas l'intention de céder ce qui value à cette porte de voler en éclat comme si elle ne pesait rien. Elle hurla incapable de se maîtriser.

Être terroriser !

Voilà l'était de Oumou Kalsoum à ce moment là. Elle n'avait pas été préparée à une telle tournure de sa vie. Cette dernière toute entière avait été tracé. Elle désespérait à l'idée que son promis ne veuille plus d'elle après cet affreux épisode de sa vie. Ô oui, son père avait déjà choisi son genre elle y avait jamais vu d'inconvénient. C'était une connaissance, le seul homme réellement proche de sa famille. Et pour rien au monde elle ne voulait faire de la peine à ses parents en refusant une telle alliance. Et puis elle n'avait aucune raison de refuser. Elle ne s'intéressait à personne et pensait pas que quelqu'un puisse s'intéresser à elle. Oumou avait l'habitude du regard buter des gens. Personne ne comprenait les raisons qui l'ont poussé à porter le niqab.

_ NE ME TOUCHEZ PAS !

Elle venait de hausser la voix pourtant elle n'en restait pas moins douce. Daouda comme si il n'avait rien entendu empoigna la bras de la jeune femme pour mieux la jeter sur le lit.

_ Je t'avais expressément ordonné de te voir sur ce lit à mon retour.

_ Je..je n'ai rien fait ! Je ne reconnaissais pas la chambre.

_ Menteuse.

_ Vous me faîtes mal.

Oumou sentait les bleus sur son corps. Son corps a été maltraité sans qu'elle ne puisse rien y faire. La douleur était forte mais à qui en parler ? Certainement pas à cet homme, le responsable. Sa cheville lui faisait extrêmement mal. Elle avait monté les escaliers à toute vitesse voilà qu'elle en souffrait énormément. En plus de cet homme qui remue le couteau dans la plaie.
Cet être en face d'elle n'avait pas de cœur.. il était dépourvu d'humanité. Il en avait rien à faire du bien être de son prochain.
D'ailleurs il ne l'écouta pas et serra plus fort. Il détestait les personnes faibles.

.. Et ils te diront que seul les hommes faibles s'en prennent à une femme sans défense..

De suite sa main tomba machinalement. Il voyait la douleur dans les yeux de cette fille mais il était poings et pieds liés. Elle ne voulait pas parler et il ne pouvait pas la laisser partir. Cette situation lui donnait l'impression d'être dans une spirale infinie d'incertitude et ça faisait mal à la tête.

La proie du diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant