After 7

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Nos Guelwaars










Abdel Kane

Quand ta vie est une merde sans nom mais qu'au porte du suicide tu trouves ta sauveuse alors elle mérite immédiatement d'être vécue.

Sountou c'est ma sauveuse.

Autant ma personne que ma personne tout entière.

Je plains les gens qui cherche la liberté dans un milieu hostile. Ça m'a fait prendre les pires décisions dans ma vie et en même temps, ces pires décisions m'ont fait rencontrer les meilleures personnes.

Aujourd'hui je me sens bien dans ma peau, je suis bien dans ma tête et je suis un père de famille heureux.

Avant d'entrer dans le monde de la drogue et tout ce qui va avec j'étais juste un jeune homme qui avait besoin qu'on lui fiche la paix tout simplement.
Je n'étais pas le seul enfant de mes parents mais j'avais la nette impression qu'on me surveillait comme du lait sur le feu. Tout petit j'ai fais une sorte de dépression et ça a beaucoup effrayé mes parents. Certes ils n'étaient pas là pour moi, mais à mon avis, le problème était loin d'être cela. Comment expliquer le fait que je vieille rester seul mais avoir de la compagnie quand cela me chante ? Pour mes parents je n'avais ni l'un ni l'autre. Ils étaient là quand j'en voulais pas mais étaient pas toujours là quand j'en avais besoin. Je n'ai pas cherché à mettre un nom ce que je ressentais mais ça m'a pourri la vie.

Je n'avais pas d'amis. Pour les autres, je suis une personne qui n'accorde pas de valeur à ces semblables. Abdel yeuguoul nitt. Toute ma famille avait le même jugement. Quand j'étais humeur à être sociable on me tirait la tronche. Alors j'ai commencé à m'isoler pour ne pas dire disparaitre en moi même. Je me posais des tonnes de questions mais au bout du compte je m'en foutais complètement. J'ai cru à mes propres mensonges. Le jeune homme que j'étais s'était tellement isolé des siens que je ne parlais plus que pour le strict minimum. C'est là que les vrais problèmes ont commencé.

Les mamans parlent beaucoup....

Ma maman parle énormément. Et elle ne faisait pas que parler. Elle insultait de tout les noms mon comportement. Elle en avait marre de pas comprendre un fils qu'elle n'a même pas essayé de comprendre d'abord. On était vraiment pas dans une relation normale. Ma mère me disait tout ce qui lui passait par la tête sans en mesuré les conséquences sur une personne qui s'isole tout seul.
Contrairement à ma mère, papa avait plus le sens de l'observation. Mais je n'étais encore qu'un jeune garçon et les hôpitaux ne me disaient rien.

J'avais une petite sœur avec qui je ne partageais rien, pas plus que les salutations en tout cas.

Un soir, alors qu'on était à table ma mère à péter un câble à la vue d'un garçon, bien plus jeune que moi mais dont le regard m'a fait frissonner. J'avais l'habitude d'être regarder avec dégoût, mais cet être m'avait regardé avec intérêt, j'avais l'impression d'être une espèce rare sur qui il portait une attention très particulière.
Ma concentration et la sienne se sont tous deux envolées quand ma mère a tapée sur la table.

_ T'es fou ?! Pourquoi tu as amené cette malédiction chez-moi ?

_ Comment peux-tu sortir cette bêtise de ta bouche ?!

_ N'est-il pas une malédiction ? Il l'est...aussi bien pour celle qui l'a mise au monde que pour toute la famille.

_ Tu depasses les limites.

_ N'essaye même pas de faire que mon fils s'intéresse à cet avorton ! N'essaye même pas.

J'avais l'impression et c'est une impression juste que ma mère n'aimait pas Arona. Elle ne l'aime toujours pas d'ailleurs, mais moi han, je l'aime trop ce gars.

La proie du diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant