L'ère du Fléau : le début d'une nouvelle ère

Chapitre 9

- Que... Quoi ? bredouilla la Princesse.

Elle était choquée. Comment Impa savait comment sa mère avait été...

Zelda couvrit son beau visage de ses mains, en murmurant :

- Ce n'est pas possible... Comment...

Le regard triste de ceux qui n'ont pas eu le choix, Impa la prit par l'épaule, et la fit s'assoir sur un coussin, devant une petite table, avec une carte.

- Votre Altesse... Laissez-moi vous expliquer.

Impa inspira, comme pour se donner du courage, et, avant de commencer son récit, supplia :

- Princesse... Je vous en supplie, ne... Cette histoire va vous... Vous ramener de lointains souvenirs... Des souvenirs douloureux...

Zelda retira ses mains de son visage, et, le regard troublé.

- Êtes-vous prête ? demanda Impa.

Zelda baissa ses mains, ses doigts à présent serrés sur la relique.

- Voilà. Je n'avais que quinze ans quand cela c'est produit. Je travaillais, comme tout les jours, sur le terrain de fouilles de Cocorico, en compagnie d'autres Sheikahs avec qui je m'entendais très bien.
Un jour, nous avons découvert une relique très curieuse, très mystérieuse.

Impa pointa Zelda, sa taille.

- Et cette relique se trouve à votre ceinture, Votre Altesse.

Zelda décrocha la Tablette Sheikah, et l'inspecta sous toutes les coutures.

- Alors... fit-elle. C'est toi qui a découvert la Tablette Sheikah ? Tu ne me l'avais jamais dit...

- Non, en effet. Mais, l'histoire continue...

Impa se racla la gorge, comme our se donner du courage, et reprit la parole.

- Nous avons découvert la Tablette Sheikah, et, oh oui, nous avons senti une puissance délirante. Nous avons donc envoyé un message à Sa Majesté, la Reine Raphaëlle. Votre mère, Votre Altesse.

La Princesse resta muette, et se contenta d'acquiescer, obligeant Impa à poursuivre :

- La Reine est venue ici, à Cocorico, d'elle-même. Vous ne savez pas à quel point j'étais heureuse de la revoir ! Elle qui s'était toujours occupée de moi quand j'étais plus jeune, et je l'aimais beaucoup.
Mais ce n'est pas le sujet. La Reine Raphaëlle est arrivée, avec sa garde personnelle, et je lui ai montré la Tablette Sheikah. Elle était émerveillé. Ses yeux pétillaient l'intellectualisme. Puis, quand elle est repartie, elle m'a glissé ceci : " Ne pense pas que je ne vais pas revenir ! Cette curieuse tablette de pierre a piqué ma curiosité ! "

Impa fit une pause dans son récit, avant de reprendre, un regard maternel posé sur la Princesse :

- Vous avez les yeux de votre mère.

Zelda se mordit la lèvre inférieure, et une larme coula le long de sa joue.

- J'aurais aimé plus la connaître... sanglota-t-elle. Je ne garde que de vagues souvenirs de sa personne...

Impa la prit par l'épaule, en un signe réconfortant, et interrogea :

- De quoi vous souvenez-vous, Votre Altesse ?

Zelda renifla, et répondit, les yeux légèrement rouges :

- Elle était douce. Elle sentait l'asphodèle, et ses cheveux étaient dorés, comme le soleil. Elle était gentille, et, même si je faisais des idioties, elle ne me punissait jamais. Et, quand c'était mon père qui s'en chargeait, elle arrivait toujours à me consoler.