❝ Des cris, des pleurs, des supplications. Mais les ordres sont les ordres. "Tuer ou être tué", vous connaissez le proverbe non ?
- ᴅᴇs ʜéʀᴏs ? ʟᴀɪssᴇ ᴍᴏɪ ʀɪʀᴇ.
Le son assourdissant de la détonation retentit, le vide, puis boom. Le "pauvre" corps...
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Ils allèrent à un café pas loin de là, discutant avec énergie de tout ce qui s'est passé dans leur vie ces dernier temps.
- Donc ta tante était malade...demanda Katsuki en plein milieu de la conversation qui se déroulait sous ses yeux. Il scruta les moindre faits et gestes de la brune.
- Heu oui c'est ça haha...un silence pesant s'installa quelques secondes, où le blondinet ne la lâcha pas du regard.
- Et elle va mieux au moins...? S'enquit ce dernier. Cette question déstabilisa la brune qui répondit en balbutiant un peu. « Je suis foutue. »
Le blond ne rétorqua pas, restant silencieux tout au long de cette sortie improvisé qui dura une heure et quelques poussières. Il resta là, songeur, les yeux dans le vide son front toujours aussi plissé. Puis un petit bruit attira son attention, il tourna légèrement son regard -quittant son observation profonde des dalles du sol- et ses pupilles se posèrent sur Vael, le nez sur son téléphone. À en croire son doigt qui tapote nerveusement sur le bord de ce dernier, il y'a quelque chose qui la presse. Elle doit partir ? Son regard glissa sur ses autres camarades, tous bien trop excités et bruyants, rapportant joyeusement tout ce que la brune avait manqué. Quelques anecdotes rigolotes en somme, le fille couleur ébène rigolait de bon coeur, attentive à leur histoires jusqu'à maintenant : même si l'explosif avait relevé qu'elle observait souvent l'écran de son téléphone comme si elle attendait quelque chose. Il était habitué à lire le language corporel, il ne sait plus trop pourquoi d'ailleurs ; une chose est sure, c'est qu'en temps normal la brune ne laissait jamais rien transparaître, mais aujourd'hui toutes ses émotions étaient lisibles, tangibles. Ça inquiétait d'autant plus le blond.
Alors il se leva brusquement, manquant de reverser les verres poser sur la table, et commença à s'éloigner sous les interrogations de ses amis.
- Où tu vas ? S'enquierit surpris, le jeune garçon aux cheveux carmins.
- J'me tire ! On crève de chaud dans ce café de merde et j'dois réviser ! Hurla le concerné pour être sur d'être entendu.
- Purée c'est vrai, y'a les exams bientôt ! S'exclama le dénommé Hanta, une main sur le front : provoquant une petite panique chez ses deux camarades qui ne s'étaient pas encore levés de leur chaise. Visiblement, ils avaient tous oublié. Voyant que ces derniers hésitaient encore à le suivre, Bakugo fit volte-face l'air remonté.
- Vous avez qu'à rester là à rien foutre bande de nazes ! Vous viendrez pas chialer quand vous passerez pas le putain de trimestre ! Ces deux dernières phrases achevèrent les plus flemmards d'entre eux qui se demandaient s'il était vraiment urgent de rentrer. Ils finirent par se lever la mine déconfite, résignés à passer ce qu'il restait de leur belle journée ensoleillée à réviser enfermé dans leur chambre. Ils amorcèrent tous un mouvement de départ, tous sauf une.
