❝ Des cris, des pleurs, des supplications. Mais les ordres sont les ordres. "Tuer ou être tué", vous connaissez le proverbe non ?
- ᴅᴇs ʜéʀᴏs ? ʟᴀɪssᴇ ᴍᴏɪ ʀɪʀᴇ.
Le son assourdissant de la détonation retentit, le vide, puis boom. Le "pauvre" corps...
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Les jours passèrent rapidement, et finirent par arriver les dernières heures de son travail acharné qui concluront son retour imitant en salle de classe. Une reprise d'une vie empreintée, une lycéenne qui se voudrait normale, rêvant d'un monde où les héros existeraient et la justice triompherait. Il ne lui restait plus qu'un homme sur sa longue liste, elle devait l'éliminer. Parcourant sa fiche des yeux en humant machinalement de cette fumée grise si odorante, elle lisait :KAMARU Hato, 35ans, casier judiciaire : Vol, agression sexuel, agressions, trafic d'armes et de drogues, appartenance à un gang, meurtres, homicides. Un homme que l'on pouvait sans gêne considéré sans grande méprise comme problématique. Chef d'un cartel assez connu du Japon pour ses contrats avec de grandes personnalités et puissances, ainsi que son réseau impressionnant de drogues et d'armes.
Ce dernier devait donc mourir pour un tas de raisons qui n'intéressaient pas réellement la jeune femme : c'était un homme comme on en voit souvent, avare et sincèrement bête, cependant il possédait deux choses que convoitaient les hauts placés de l'État justifiant alors la présence de l'adolescente. L'une était sa richesse impressionnante -comprenait que les dragons véreux qui gouvernent ce pays n'en ont jamais assez de plus d'or; en soit rien ne les différenciés de ces mafieux, excepté leur costumes trois pièces fait de tissus plus chère qu'une maison et toujours soigneusement repassés-. L'autre concerné un document dont la brune ne connaissait rien, mais qui avait -de ce qu'elle avait compris- une importance capitale ; mais, la raison pour laquelle la jeune lycéenne portait une attention toute particulière à cet homme était tout autre. Ce dernier avait à parement pris contact avec l'alliance des supers vilains il n'y a pas si longtemps de cela, d'après un de ses informateurs. Évidemment elle s'était bien gardée de le dire à ces supérieurs qu'elle employait des hommes qu'ils ne connaissaient pas, afin d'échapper un peu à leur contrôle.
Il fallait donc qu'elle interroge ce Kamaru, ou plutôt qu'elle lui fasse cracher toutes les informations qu'il avait en sa possession -et ce, de grès ou de force.-
Une sonnerie se fit entendre dans la pièce habitée par un silence pesant. Là, tapis dans l'ombre, un corps attend, se soulevant doucement à chaque inspiration.
- Début de l'opération lancée, annonça une voix robotique.
- Bien reçu.
La brune sorta alors du café ou elle se documentait un peu, déguisée de vêtements larges, d'une coupe banalement courte mais à la couleur tape à l'œil, elle s'élança dans la rue passante qui donnait directement sur l'entrée d'un immense bâtiment respirant le luxe et l'opulence; La planque de ce type était un grand hôtel, assez renommé, qui lui servait à blanchir son argent sale. Le bâtiment était agencé de manière à ce que personne ne remarque de l'extérieur ces étages ajoutés et non répertoriés cachant toute la marchandise, ou du moins une grande partie, de ce cartel. Dans l'un de ces étages, une pièce avait été aménagée pour leur chef et ses « loisirs ».
