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Marâtre : Il reste une tâche.
Le bruit d'un seau d'eau basculant se fit entendre, faisant alors couler toutes l'eau sale dans les escaliers.
Marâtre : Quel dommage. Il va falloir tout recommencer. Jimin : ...
Le jeune blond ne repondit pas, tandis que des rires féminins vinrent à raisonner.
Jennie : Allez, plus vite ! Rosé : Même une vieille irait plus vite que toi !
La femme se mit à sourire narquoisement, avant de s'en aller, descendant l'autre escalier avec ses filles, et s'en alla.
Des années. Des années ainsi, a être traité comme un moins que rien. Park Jimin, jeune homme au service de sa belle-mère et de ses filles. Depuis le décès de son père il y a 3 ans, le blond vivait une vie difficile. Traité comme un larbin, un servant. Avant, tout allait bien, malgré qu'il ait toujours senti la jalousie de sa belle-mère. La femme jalousait la relation entre Jimin et son père. Elle jalousait également sa grâce et sa beauté. Et lorsque que l'homme mourut, cette femme horrible n'a pas hésité à faire payer tous cela au jeune blond, le rabaissant plus bas que terre, supprimant tous ses biens. Une chambre dans un grenier, isolé, et des guenilles en tant que vêtements. Voilà la vie de Jimin.
Et que dire de ses "sœurs" ? Pas grand chose, hormis qu'elles suivent les traces de leurs mères. Odieuses et moqueuses, rien que cela.
Le blond soupira, fredonnant et se remettant à nettoyer à nouveau l'escalier, épongeant l'eau qui y avait été renversé.
Une fois l'escalier fait, Jimin vint à s'occuper de la lessive, étendant alors le linge à l'extérieur. Ces vêtements magnifiques et soyeux de ces trois femmes. Le blond fit cela, toujours en fredonnant. C'était ainsi qu'il était. Malgré les difficultés de vivre dans cette situation, Jimin restait à fredonner, calme et apaisé, a faire ce qu'on lui demandait. Cela lui arrivait évidement d'être agacé, mais il encaissant simplement.
La journée passa donc. Jimin avait fait la liste des corvées, comme à son habitude. Il était à présent dix-sept, heures. Les trois femmes étaient aussises dans le salon, attendant leur plateau de thé que le blond préparait.
Marâtre : Jimin !! Il faut que je vienne te chercher ?!
« N-Non ! J'arrive ! »
La femme soupira, secouant son éventail a plume devant son visage élégamment maquillé. Des pas se firent alors entendre, avant que le blond n'arrive, un plateau en mains, venant le déposer sur la petite table.
Marâtre : Qu'est-ce qui te prenait autant de temps ? Jimin : Eh bien... Il faut que je fasse les choses minutieusement pour vous obtenir un thé parfait. Marâtre : Serais-tu en train de te moquer de moi ? Jimin : Non, je... Marâtre : Tu sais ce que je pense de la provocation envers moi, Jimin. Jimin : Je ne provoquait pas. Je vous l'assure...
