𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟑: 𝐃𝐞𝐯𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐬

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Quelque chose d'électrique remonte le long de la colonne vertébrale du jeune fils de la lune. Il ne savait plus sur quoi se concentrer entre les lèvres du plus fougueux qui venaient encore une fois marquer leur territoire ou ses mains qui se montraient de plus en plus confiantes alors que quelqu'un pourrait les surprendre ainsi, bien qu'ils ne fassent pas grand-chose non plus pour se cacher.

Kirua ne met pas longtemps pour rendre les armes, entre ses cuisses, l'excitation s'accumule et le brun l'a senti puisque dans le dos de l'argenté, son pantalon se déforme à son tour. Mais dans un geste impatient, l'assassin vient taper plusieurs fois ses mains, comme un enfant qu'on réprimande après une bêtise. Les yeux de chiots de Gon suivent alors la silhouette de son ami qui se dégage de son étreinte pour lui faire face. Celui-ci avait bien de la chance que son inquiétude soit plus forte que son désir, car au creux de ses reins, le fils de la baleine sent que sa patience est lentement dévorée par quelque chose de plus fort et de plus dangereux.

De son côté, Kirua tente de reprendre contenance, relevant ses cheveux en arrière tandis qu'il maîtrise sa respiration encore courte. Décidemment, après toutes ces années de fuite, il ne pensait pas redevenir si vite un adolescent que les hormones prennent plaisir à tourmenter.

- Je...Oui je t'en ai voulu de ne pas être venu dans la salle de bain, explique enfin l'assassin en croisant les bras devant lui. Pas pour « faire autre chose », mais parce que j'ai cru que tu avais honte ou que tu regrettais ce que l'on avait fait. J'avais besoin que tu me rassures, moi non plus je ne comprends pas ce qui nous arrive.

On entend la sincérité dans la voix du jeune homme, bien qu'ils avaient tous les deux commencé quelque chose de bien plus indécent sur ce toit. Les yeux de Gon s'écarquillent un instant, assimilant cette déclaration alors que son homologue se remet à regarder le paysage au loin. Les deux garçons s'en rendent compte en même temps : jamais ils n'avaient eu ce genre de conversation.

- Je suis vraiment désolé Kirua, répond enfin le brun d'un air penaud. J'ai pris peur mais ça n'excuse pas ce que j'ai fais.

Il ne sut quoi rajouter d'autre. Les mots étaient moins forts que les actes. Mais pour son plus grand soulagement, son ami vient lui prendre la main, entrelaçant leurs doigts avant de le regarder à nouveau dans les yeux.

- Et si on arrêtait d'avoir peur ? demande l'argenté avant de lui reposer la question sans une parole, en plongeant ses yeux dans les siens.

Le cœur de Gon se met à battre un peu plus vite, car l'assassin ne l'a jamais regardé ainsi. Il n'y avait ni tendresse ni amitié dans ces pupilles mais une faim profonde. Un besoin insatiable de réponse, de nouveauté, qu'enfin, ils puissent arrêter de porter leur crainte de se perdre. Le brun se reprend et hoche la tête fermement, oui il a comprit. Ils ne sont plus des enfants. Ils n'ont plus à avoir peur.

Alors dans un mouvement presque synchronisé, les deux se rapprochent l'un de l'autre, s'enlaçant avec une douceur dont ils ne pensaient pas être capable. Dans leurs iris, le soleil se reflètent, seul spectateur de cette scène pour le moins magique. Les bras de l'argenté trouvent le cou de son partenaire tandis que les siens s'emparent de sa taille pour ne plus laisser d'espace entre eux. Leurs fronts viennent se coller, les empêchant de se regarder correctement dans les yeux.

- Et si on y allait plus doucement ? chuchote alors le guerrier avec un sourire.

- T'as jamais réussi à y aller doucement, plaisante Kirua avant de venir chercher ses lèvres. 

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Ils mirent un petit moment avant de redescendre à nouveau de ce toit. Alors qu'ils revenaient tous les deux main dans la main vers l'entrée principale de leur résidence pour la suite, c'est une Aruka inquiète et anxieuse qui les attend sur les marches du perron. Immédiatement , son grand-frère sent cette crainte et lâche la main du brun pour se précipiter à ses côtés. Qu'avait-il bien pu se passer durant sa courte absence pour la mettre dans un état pareil?

- Ils ont appelé, dit-elle enfin pour répondre à toutes leurs questions.

- Notre famille? Pourquoi? demande encore Kirua en fronçant les sourcils.

- Ils envoient Irumi à notre rencontre.


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Bonjour les amis! Oulah c'est plus une pause mais carrément une disparition après tous ces jours (oui bon d'accord "mois") sans chapitre! J'espère que vous êtes toujours au rendez-vous, l'inspiration revient donc attendez vous à remettre cette fanfiction dans votre liste de lecture!

à demain!


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Must to be you.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant