Cafuné Pedro&Pablo

2. -Un seul.

Auteur: fcloverofmine
Traductrice: fan_de_Pedri_8

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-Je te ramène à la maison, n'est-ce pas ?- A demandé Pedri en ralentissant peu à peu lorsqu'il a vu qu'ils atteignaient le carrefour où se séparait la route qui menait à sa maison ou à celle de Pablo. Il ne savait pas pourquoi il avait demandé, ce qu'il devait faire était clair.

-Non- Répondit-il rapidement en le regardant avec un visage triste. -À la tienne.

Il savait que c'était une erreur et Pedri voudrait dire qu'il a hésité, qu'il y a réfléchi un peu, mais ce serait un mensonge. Il soupira simplement et désigna avec son clignotant la route qui menait à sa propre maison. Il se disait qu'il faisait ça parce qu'il était inquiet, parce qu'il ne voulait pas le laisser seul et finir par tomber ou quelque chose comme ça. N'importe quelle excuse pour ne pas admettre qu'au fond tout ce qu'il voulait, c'était passer plus de temps avec lui. Aucun d'eux ne parla encore pendant le reste du trajet, tous deux perdus dans leurs propres pensées. Dès que Pedri s'est garé, il est sorti de la voiture et a ouvert la porte passager pour retirer sa ceinture de sécurité et l'aider à sortir. Pablo se laissa conduire jusqu'à la porte et s'appuya contre le mur pendant que le canari sortait les clés pour l'ouvrir. Ils entrèrent en silence et Pedri l'assit sur le canapé puis se dirigea vers la cuisine quand il fut sûr de ne pas bouger. Il revint peu après avec un verre d'eau, deux biscuits et une pilule.

-Tiens- Dit-il en s'asseyant à côté du sévillan sur le canapé et en lui donnant les biscuits. Pablo regarda l'espace qu'il avait laissé entre eux comme si cela l'offensait, mais il soupira et prit les cookies sans protester. -Et puis tu bois de l'eau et prends la pilule.

-Oui, maman- Murmura-t-il en roulant des yeux avec un sourire en coin en prenant une petite bouchée. Il ne pouvait pas ignorer à quel point il était heureux que Pedri prenne soin de lui comme toujours.

-Tu me remercieras quand tu n'auras pas une telle gueule de bois demain- Répondit-il en s'appuyant sur le dossier du canapé et en essayant de ne pas se laisser emporter et de raccourcir la distance entre leurs corps. C'était étrange d'être assis sur un canapé avec Pablo et de ne pas être complètement attaché.

Ils restèrent silencieux pendant que le sévillan finissait les biscuits et prenait le verre d'eau pour prendre la pilule et la boire d'un seul coup. Pedri s'est permis de bien le regarder, examinant le visage du mineur avec ses yeux comme il n'avait pas pu le faire auparavant.
Et son humeur a soudainement changé lorsqu'il a regardé son cou et a vu quelque chose qui lui a fait brûler le sang.

-Que se passe-t-il?- Demanda Pablo en le regardant étrangement lorsqu'il sentit son regard se poser sur lui. Pedri détourna le regard en fronçant les sourcils, le fixant ailleurs que sur le cou du sévillan.

-Rien- Murmura-t-il, essayant de ne pas y accorder d'importance, mais ayant l'impression qu'il mourait intérieurement. Le plus jeune le regarda en haussant les sourcils, sans le croire, et Pedri soupira avant d'ajouter. -Tu as un suçon.

Pablo ouvrit grand les yeux et posa rapidement sa main sur son cou comme s'il ne savait pas. Et Pedri savait qu'il n'avait aucun droit, qu'il ne pouvait rien lui réclamer, que Pablo n'était plus à lui, mais il était rongé par la jalousie. Il ne pouvait pas s'en empêcher, ça faisait comme un coup de pied dans les couilles de penser que quelqu'un avait mis ses lèvres là où il les mettait. Il savait que tôt ou tard, Pablo allait reconstruire sa vie, mais il n'était pas préparé à ce que cela arrive si tôt. Imaginer une autre personne touchant celui qui était jusqu'à récemment son petit ami, l'embrassant... lui donnait envie de vomir.

-Non... Je n'ai pas réalisé- Murmura Pablo repentant.

-Tu ne m'as pas laissé te les faire- Il ne voulait pas avoir l'air méchant, il ne voulait pas se mettre en colère, mais le commentaire lui échappa avant qu'il puisse l'arrêter.