Chapitre 9 : Le commencement.

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Camille 


1er aout.

- Tu as tout tu es sure ? aboya Capu' 

- Oui normalement c'est bon ! J'ai ma valise, mon visa, mon passeport, mes billets, mon sac à dos. 

- Tu vas tellement me manquer, cette rentrée ne va pas être la même chose sans toi. 

- Toi aussi tu vas me manquer mais il y a Whatapp et un an ça va passer vite j'en suis sure. 

- Tu auras intérêt à tout me raconter, surtout si tu voyages et vois des trucs je veux toutes les photos, je veux les récits de toutes tes aventures. Et surtout mais je dis bien surtout si tu rencontres un mec je veux être la première au courant ! 

- Alors là ne compte pas trop là-dessus je ne suis pas prête à refaire confiance à quelqu'un. Donc les mecs tu oublies direct. 

- Ok ! mais les week-ends tu sors, tu ne restes pas cloitrer chez toi à regarder Twilight ou je ne sais quelle connerie à l'eau de rose ? 

- Oui, mon capitaine.

On se mit à rire une dernière fois en physique ensemble pour cette année, on s'enlaça une dernière fois et je pris le métro direction l'Aéroport pour ma nouvelle vie. Mes parents m'ont accompagnés à l'aéroport pour un dernier au revoir avant mon périple de 24 heures avec une escale au Qatar. 

Avant les portes d'embarquement, je vois mon père avec les larmes aux yeux nous nous étrennions une dernière fois. Maman me prend aussi dans ces bras mais de manière beaucoup plus formelle, elle m'en veut toujours je le sais mais je reste sa fille et je pense enfin j'espère qu'elle comprend enfin mes motivations. 

- Je vous aime, je vous appelle quand j'arrive. A l'année prochaine.


Alors que j'arrive à la porte d'embarquement, je place mes écouteurs sur mes oreilles et je me rend à mon siège, j'ai la chance d'être contre l'hublot. Les autres passagers continuent de s'installer dans l'habitacle et je  commence à me laisser emporter par la cascade d'émotion qui crée  un tourbillon d'excitation, de curiosité et d'appréhension.  L'idée de partir vers l'inconnu, de découvrir de nouveaux endroits, de rencontrer de nouvelles personnes et de vivre des expériences inédites m'enthousiasme. Mais d'un autre coté partir vers l'inconnu signifie aussi sortir de sa zone de confort, laisser derrière soi les repères familiers et les habitudes rassurantes. Cette peur de l'inconnu créer une petite boule dans mon estomac. 



2 aout en Nouvelle Zélande. 

Après 30 heures d'avion en passant par Dubai je pose enfin le premier pieds sur le sol néo-zélandais. Je récupère mes bagages et me dirige vers la sortie après avoir passer les douanes. Au loin j'aperçois cette famille que sera la mienne pour la prochaine année. L'homme d'une 50aine d'année est un grand barbu grisonnant avec des tatouages Maori  sur les bras. Il a la peau foncée et de grands yeux marrons. La femme doit avoir le même âge que son mari est une magnifique beauté blonde aux cheveux bouclés aux yeux bleus, elle transpire la gentillesse tellement elle arbore un large sourire, un petit ventre rond se dessine légèrement sous sa longue robe. A côté d'eux se tiennent deux petits monstres, deux jumeaux qui sont tout de même différents, l'un est la copie de sa mère et l'autre celui de son père il n'y a pas de doutes. Ils sont tellement mignon avec leur petite pancarte où mon nom est écrit. Ils finissent par la laisser tomber par terre et me font des grands signes de la main auquel je répond en finissant de parcourir le dédale de l'aéroport. 

- Kia ora ou devrais-je dire bienvenue, dit-elle en me prenant dans ces bras. 

- Merci beaucoup. 

- Ton voyage s'est bien passé ? me demandèrent-ils 

- Oui à merveille mais 30 heures c'est vraiment long, je suis désolée d'ailleurs je dois avoir une mine affreuse et ne pas avoir la meilleure odeur. 

Mme Anderson s'esclaffa de rire. 

- N'oublie pas que je vis avec 3 néo-zélandais dont 2 pensent que se doucher est quelque chose d'accessoire et non une nécessité! Tu es resplendissante ! Allez suis-nous nous allons te montrer ton lieu de vie pour l'année à venir. 

Les 2 petits monstres me prirent naturellement par la main pendant que leur père s'occupait ma valise. 


Une fois dans la voiture nous roulions quelques kilomètres au sud d'Auckland pour nous retrouver face a un portail blanc, nous montions doucement l'allée je ne pus m'empecher de pencher ma tête par la fenêtre . C'était une magnifique maison en bardage de bois blanc sur 2 étages. On devine sur le coté une magnifique véranda style atelier d'artiste. Ma host mom, Lilly est architecte et mon host dad, John, est entrepreneur dans une boite de haute technologie. Toute la maison était entourée d'une végétation à en couper le souffle. J'ai la chance d'habiter dans un magnifique appartement à Paris en duplex mais cette maison est incroyable et le cadre aussi, j'ai l'impression de rêver. 

- Viens, Camille on va te montrer notre chambre ! 

- Je peux les suivre ? 

- Bien sur tu es ici chez toi ? Et la visite va être plus amusante avec ces 2 là crois moi ! 

- Chouette ! Merci maman ! crient-ils en coeur.


Après avoir monter 4 à 4 les marches avec eux, je me trouve face à leur chambre. Depuis leur 2 ans, ils ont décidé de partager la même chambre. On y reconnait bien leur univers, ils sont a priori fan de surf, de super-héros et des pokémons ! Des choses universelles ! Alors que les monstres se mettent à jouer Lilly nous rejoint et décide de me faire visiter le reste de la maison. 

Elle commence tout naturellement par ma chambre où mes affaires ont été déposé. C'est une magnifique chambre décorée avec soin avec quelques touches de terracotta. J'ai une salle d'eau attenante. Au même étage il y a la salle de bains des garçons et deux autres chambres avec leur salle d'eau, Lilly m'informe que l'une d'elle est celle de son fils ainé qui est en voyage et ne reviendra que pour les fêtes de fin d'année. Au rez-de-chaussée on retrouve une cuisine, une salle à manger, un immense salon où j'aperçois un magnifique piano steinways & sons, la suite parentale et enfin l'atelier d'artiste qui donne sur une vue sur l'océan. L'extérieur suit la ligne directrice de l'intérieur, on y trouve un magnifique patio et dans le jardin une piscine creusée et des plantes à perte de vue. 

- C'est magnifique ! dis-je le souffle coupé. 

- Merci ! Cela nous a pris des années mais cette maison est notre cocoon et fait partie de nous et de cette famille. Elle fera partie de toi pour l'année à venir. Même si ce n'est pas Paris c'est notre chez-nous. 

- Rien à voir avec Paris c'est sur mais c'est tellement beau ! 


Nous passâmes la soirée dans le salon au bord de la cheminée n'oublions pas qu'en Août nous sommes encore en hiver en Nouvelle Zélande. Après avoir rassurer mes parents et Capu' sur mon arrivée, je m'endors avec pleins d'espoirs sur la journée de demain qui signe vraiment le début de mon aventure. 

L'amour au delà des frontières [EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant