Chapitre 18 : Chaleur

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Camille

On se dirige vers sa voiture, il m'ouvre la porte. Je me glisse à l'intérieur. Il prend le coté conducteur. On roule quelques kilomètres, il garde sa main au contact de ma cuisse. Ses mains se glissent avec une douceur calculée, explorant chaque courbe de mon corps avec une tendresse délibérée. Je ressens le frisson d'anticipation monter en moi à chaque toucher, chaque pression de sa peau contre la mienne. Sa main effleure le bord de ma culotte qui finit par s'humidifier tranquillement.  Le vrombissement du moteur devient une pulsation intime, un rythme qui accompagne nos échanges passionnés. Nos regards se croisent, des échanges chargés de désir et de complicité. Il finit par s'arrêter au bord de la route, il prend ma main et sort de l'habitacle. On rejoint un petit patio au bord de la plage et d'un coup ces lèvres s'emparent des miennes avec voracité. 

Nos corps se rapprochent. Ses mains tracent des chemins ardents sur ma peau, explorant chaque contour, chaque recoin avec une dévotion qui me fait fondre. Chaque caresse est comme une promesse de plaisir à venir, un langage silencieux de désir. Je me sens désarmée, mais en même temps éveillée d'une manière nouvelle, comme si chaque contact éveillait des émotions enfouies en moi. Le rythme de notre souffle se synchronise. Les murmures de plaisir et de tendresse créent une mélodie sensuelle, une symphonie de sensations qui devient le fond sonore de nos échanges passionnés.  Je ressens chaque mouvement comme une onde de plaisir qui se propage à travers tout mon être, une décharge électrique qui m'envahit. Ses mains glissent sur la courbe de mon sein, puis descendent délicatement entre mes cuisses. Il fait des vas et viens avec ses doigts sur le tissu de ma culotte ce qui me laisse échapper plusieurs gémissements. 


Oliver 

Lorsque nos corps se rapprochent, je ressens une chaleur qui monte en moi, une attirance magnétique qui me guide irrésistiblement vers elle. Chaque effleurement, chaque contact de sa peau contre la mienne, est comme une décharge électrique qui éveille mes sens, réveille mon désir. Les contours de son corps sont une carte que je parcours avec une attention obsessionnelle. Chaque courbe, chaque recoin, est un mystère à explorer, un trésor à découvrir. Mes mains tracent un chemin d'adoration, et chaque caresse devient une promesse silencieuse de la passion à venir. Je descends mes mains qui était sur ces joues vers ces seins, je les englobent d'un main avant de venir y déposer des baisers langoureux sur les mamelons. Je les titille avec ma langue. Je remonte mon visage auprès du sien, nos souffles se synchronisent. Lorsque nos lèvres se rencontrent, c'est comme si le monde entier disparaissait, laissant place à une seule vérité : notre connexion passionnée. Chaque baiser est un mélange de douceur et d'intensité, un échange de souffle qui me fait perdre la notion du temps. Mes mains continuent leur chemin plus bas, vers sa culotte. Je me glisse sur cette dernière et commence à effectuer des mouvements de va-et-viens.  Ces gémissements étouffés créent une symphonie intime, une partition qui résonne au plus profond de mon être. Sa culotte est trempée. 

- Je peux. ? je lui demande en voulant insérer mes doigts au plus profond d'elle. 

Elle acquisse par un hochement de tête. Je reprends ces lèvres avec voracité et en décalant son sous-vêtement du bout des doigts je glisse un premier doigt entre ces lèvres. Elle gémi plus intensément. Je continue de la caresser tout en taquinant son bourgeon charnu, puis j'y introduit un deuxième doigt. Alors que nous continuons notre ballet de plaisir elle décide de prendre en main les choses. Elle glisse sa main dans mon pantalon et attrape ma verge. Elle le caresse lentement plus de plus en plus intensément. Ses doigts effleure le bout avec délicatesse et volupté. Je suis transcendé. 

- Camille, j'ai vraiment... vraiment envie de toi, articulais-je difficilement. 

- Moi aussi Oliver... 

- Tu es sure je ne veux pas te brusquer. 

- Je te promets. 

Je retire ma main de sa culotte et prend dans ma poche un carré métallique  que j'arrache et met sur mon pénis. Je la soulève et l'assois sur moi sur le banc du patio. Elle se positionne au dessus et commence à se glisser lentement le long de mon membre. Elle glisse doucement le temps que l'on s'habitue l'un l'autre. Une fois arrivée au bout, elle étouffe un gémissement dans mon cou.  J'attrape son visage entre mes mains et lui laisse mener la danse. Elle continue de se balancer lentement de haut en bas en modifiant légèrement l'angle de la pénétration. Pendant ce temps, je dévore ses lèvres de baiser. Je mordille sa lèvre inférieure quand le plaisir s'approfondit. Elle accélère doucement le rythme. Ces hanches se balancent contre moi et je n'arrive pas à baisser mes yeux face à elle. Elle est magnifique, chaque contours de son visage est une oeuvre d'art. Elle a les joues rosies par l'effort et le désir ce qui la rend encore plus belle. Après des vas-et-vient, mon souffle devient erratique, mon cœur bat la chamade, et chaque centimètre de ma peau est éveillé à l'extase imminente. Lorsque le paroxysme est atteint, c'est comme si tout mon être s'embrase, une éruption volcanique de sensations qui éveille chaque recoin de mon corps. 

Après plusieurs minutes elle se retire et j'ôte le préservatif. On se rassoit tous les deux côtes à côtes sur le banc. Je met mon bras au dessus de ces épaules. Et nous restons là plusieurs minutes dans le silence à observer les étoiles. 

- Oliver ? 

- Oui ? 

- Je pense que cela n'aurait jamais du arriver... 

- Tu regrettes ? 

- Non pas du tout, mais je n'ai pas pour habitude de coucher avec quelqu'un sans qu'il y ait un avenir derrière... 

- Qui te dis que c'est le cas ? 

- Oliver tu vis à plus de 18000 km de Paris, je repars dans moins d'un an... Quel avenir avons-nous ? 

- On t'a déjà dit que tu réfléchissais trop, dis-je en lui tapotant le bout du nez. 

- Un peu, susurrât-elle  alors que son sourire s'étire et qu'elle baisse le regard brièvement, créant un équilibre entre la réserve et la joie.

- Camille, je ne veux pas d'une histoire sans lendemain avec toi, je me sens bien à tes côtés. Genre vraiment bien. Je veux essayer, tu nous laisses l'occasion de voir où mène cette histoire ? 

- C'est compliqué Oliver... On habite sous le même toit. Tes parents que vont-ils penser... Et tes frères ? On ne peut pas se bécoter devant eux... 

- On se fera discret au début, on fera ça en secret ce sera plus excitant. Et quand tu seras prête et si cela fonctionne entre nous on pourra en parler à mes parents... Maman est très ouverte tu sais... 

- Et si cela ne fonctionne pas ? Je ne suis pas la reine de la relation prospère ... 

- Avec des si on pourrait refaire le monde, mais comme tu aimes si bien le dire "et si" cela fonctionne cela pourrait être merveilleux... 


Je captura ces lèvres délicatement dans un baiser sans pression, mes bras se placent autour d'elle pour créer un cocon de protection. Elle me rend mon baiser et me dit... 


L'amour au delà des frontières [EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant