Six ans après avoir décidé de tout plaquer pour aller s'installer à Paris, six ans après avoir quitté Jungkook, son ami d'enfance et petit ami, parce qu'il ne savait pas s'ils étaient âmes-soeurs, Taehyung revient en Corée du Sud.
Le moins qu'on pui...
Désolée pour le retard de ce chapitre ! A la base, lui et les deux suivants devaient être d'un seul tenant, car on change de POV pour une fois, mais voyant que je n'aurais décidément pas le temps de le publier en entier sans skipper une nouvelle semaine, pour ne pas trop vous faire attendre, j'ai choisi de le scinder en trois.
Désolée pour le retard ! J'espère qu'il vous plaira ^_^ Bonne lecture !
* * *
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
* * *
~ Jungkook ~
* * *
Je dois te laisser partir.
Allongé sur le canapé, les yeux posés sur le plafond, il repense à ces mots.
Je dois te laisser partir.
Les lumières sont éteintes, mais les rideaux sont ouverts, et des traces lumineuses violettes, rouges, roses, qui proviennent du panneau publicitaire électronique juste de l'autre côté de la rue, dansent sur les murs et peignent des œuvres d'arts mouvantes, évanescentes. D'habitude, il baisse les stores, mais pas ce soir.
Ce soir, il pense à ces cinq mots. Ça fait déjà deux jours, mais ils sont gravés dans sa tête.
C'était un choc, pour être honnête. Quand Taehyung lui a demandé s'ils pouvaient se retrouver dans un café, il s'attendait à tout sauf ça ; et pourtant, il avait passé plusieurs jours à tenter de deviner ce qu'il pouvait bien avoir à lui dire. Est-ce qu'il allait le supplier de revenir ? Est-ce qu'il allait lui dire qu'il quittait de nouveau la Corée ? Peut-être que sa mère était malade ? Que sa sœur allait se marier ?
Il s'attendait à tout, sauf à ce que Taehyung tire un trait sur lui pour la deuxième fois de sa vie.
— Kook ?
Jungkook sursaute. Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'a pas entendu la porte s'ouvrir. Haru se tient sur le seuil ; sa silhouette sombre se découpe sur le couloir illuminé. Une seconde plus tard, le bruit d'un interrupteur résonne, et la lumière éclaire tous les recoins de la pièce, ainsi que le canapé sur lequel il est allongé.
— Salut, bébé, répond-il en se redressant. Comment tu vas ?
— Tu dormais ? Je t'ai réveillé ? demande Haru, l'air inquiet.
Un coup d'œil à l'horloge murale apprend à Jungkook qu'il est plus de vingt-et-une heures. Il a perdu la notion du temps.
— Non, t'inquiète pas. Je réfléchissais, c'est tout.
Le sourcil dressé, Haru ferme la porte et pose son sac sur la table.
