𝑻𝒉𝒆 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕 𝑾𝒆 𝑴𝒆𝒕 | [𝗯𝗮𝗻𝗴𝗰𝗵𝗮𝗻] 🥟

01

Mes yeux fixaient le plafond attendant que le sommeil m'atteigne lorsque j'avais regardé l'heure sur le réveil situé sur la table de chevet à ma droite.

4h45.

Une heure si tardive... Les membres dormaient déjà, alors que moi, j'étais là, allongé sur ce lit si inconfortable, à compté les moutons comme un enfant de cinq ans, mais cela ne m'étonnais pas, au contraire, c'était devenue comme une "routine".

4h50.

La couleur rouge fluorescent de ces nombres aligner, me rappelais tous ces lighsticks clignotant qui m'avait ébloui plus tôt dans la soirée. Tous ces flash, et lighsticks qui s'agitais en rythme avec la musique - qui était d'ailleurs trop forte - m'avait donné mal à la tête mais j'y étais habitué.

La nuit promettait d'être longue.

Sachant que je ne trouverais pas le sommeil, j'avais pris mon téléphone et était allez sur Twitter, voyant certains tweets des Stays présent au Lollapalooza, ils avaient l'air de tous avoir appréciés.

Le concert que nous avions donné à l'occasion du Festival était sensé m'épuiser. Du moins, je l'étais, mais apparemment, pas suffisamment pour m'endormir. J'avais souris aux souvenirs de la joie et l'excitation qui était dessinée sur le visage de nos fans européens. J'étais heureux d'avoir pu performer de nouveau ici, à Paris.

J'adorais mon métier.

Mais malheureusement il fallait déjà partir, il fallait déjà refaire nos valises, nous pressé urgemment afin d'éviter tout incidents avec nos fans à l'aéroport ; entre les cris de la sécurité et des fans, les journalistes bousculant qui que ce soit sur leurs passages, sans se soucié du mal qu'ils pourraient causer, - qui plus est devoir supporter cette pression des medias interminable - les haters et leurs menaces habituelle, et j'en passe.

5h05.

J'avais soufflé, personne n'était réveillé à une heure pareille, mais rien n'y faisait, le sommeil ne venait pas et ne comptais pas pointer le bout son nez de si tôt.

Je détourne le regard sur la fenêtre à ma gauche, on pouvait y apercevoir la Tour Eiffel qui brillait de ces lumières jaunes que Paris avait l'habitude de voir briller la nuit, c'était beau.

Paris...

La ville Lumière.

Cette même ville, qui ne dors jamais.

Comme moi..

J'avais secoué la tête à cette penser, il était temps de dormir ! J'avais osé fermer les yeux une nouvelle fois.

- Allez Chan s'il te plaît ! Il se fait tard, endors toi ! J'avais juré en chuchotant.

Je sentais mes yeux se faire lourd, montrant que le sommeil apparaissait, enfin. Mais, une querelle se fît entendre en bas de l'hôtel, ce qui fît fuir directement l'élan que mon sommeil avait pris. Je fronçais les sourcils d'agacement tout en gardant les yeux fermé :

- Fallait-il que ça arrive maintenant ? Soufflais-je.

Le staf nous avait promis un hôtel 5 étoiles, avec des chambres luxueuse et individuelle, mais nous avait aucunement promis le calme.

J'enlevais la couverture d'un coup bref sur le côté et sors du lit. Énervé de ne pas pouvoir dormir, je ressentais le besoins de prendre l'air. Je me vêtis rapidement d'un jogging noir, et d'un pull de la même couleur, attrape ma casquette, ainsi qu'un masque, et enfile mes basket, le tout de couleur noir afin de pouvoir me fondre dans l'obscurité de la nuit.

Je jette un dernier coup d'œil sur l'heure affiché sur le réveil.

5h25.

Je prend une fois de plus mon téléphone, et ouvre la conversation avec Changbin :

"Je sors m'aérer l'esprit, s'il m'arrive quoi que ce soit, dit au staff que je suis sortie de mon gré."

Le message a été envoyé. Au moins quelqu'un était au courant si jamais il m'arrivais quelques choses. Mais j'ai regretté tout de suite de l'avoir envoyer, puisque je venais inconsciemment de l'impliquer dans ma bêtise. Oui, il est logique que le staff ne veuille pas qu'on sorte sans aucun garde du corp avec nous et encore moins qu'on le fasse en cachette, même malgré notre âge et notre maturité.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'agence traite leurs idols de manière à ce qu'ils soient bien protégés malgrés toutes les rumeurs et les preuves qui en disent le contraire, l'agence a ses défauts certes, mais c'est pour notre bien, du moins, c'est ce que j'espérais. Enfin bref.

Je ressentais vraiment ce besoin de sortir de cette chambre qui commençais à m'étouffer réellement à force de l'avoir examiner encore, et encore pour m'aider à m'endormir.

Je fît glisser mon téléphone dans la poche de mon jogging avant d'abaisser la poignée et de sortir, enfin, de cette pièce effrayante.

Discrètement, je marchais le long du couloir lumineux de l'hôtel, jusqu'à arriver dans le hall, tout aussi lumineux et luxueux. Au fond de celui-ci, j'aperçevais les femmes de ménage qui se fatigue déjà à laver le sol en carrelage blanc sur lequel j'engage une fois de plus la marche jusqu'à la sortie.

Je me retourne, lançant un regard sur le hall une dernière fois, vérifiant qu'il n'y avait aucuns membres du staff pouvant m'arrêter dans ma course.

J'ajuste ma casquette de sorte à ce qu'on n'aperçoive pas mon visage, et enfonce mes mains mains dans les poches de mon pull.

Me voilà dehors. Enfin.

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