Avery.
Trempée de la tête aux pieds, je ne pensais qu'à une chose, manger.
Mon dernier repas remontait à la veille au soir et je n'avais pas osé déjeuner ni ce matin à cause d'eux ni au self par peur du regard de ceux qui me prennent pour une bête de foire.
Alors que le bus s'arrêta à mon arrêt, je serrai un peu plus la lance de mon sac au creux de ma main.
Il te suffit de rester discrète...
Je descendis du véhicule la boule au ventre tandis que le vent souleva violemment mes cheveux. Il fallait dire que j'aurais aimé rester sous la pluie des heures entières pour m'éviter de rentrer mais je savais que ça ne m'apporterait qu'encore plus de problèmes.
Je marchai sur le trottoir dégradé, les yeux rivés sur mes chaussures humides.
Je savais que la "maison" n'était plus très loin et plus j'avançais, plus mon cœur tambourinait.
Respire.
Je gardais mon calme du mieux que je pouvais et saisis mes clés, les doigts légèrement tremblants.
Plus que cinq mètres...
Je fixai la fenêtre, m'assurant que personne ne se trouvait dans l'entrée quand je posai un pied sur le vieux porche.
Les cheveux collés au visage, j'ouvris la porte et entrai en silence.
Je me débarrassai de mes affaires et pourtant je me sentis davantage lourde.
Je me faufilai jusqu'à la cuisine et à mon plus grand malheur il était ici... Une clope aux lèvres.
- Tu ressembles à un chien battu.
Je ne lui fis pas remarquer que c'était en parti à cause de lui et me dépêchai d'attraper des gâteaux.
- Tu m'ignores maintenant ? Je croyais qu'on avait réglé cette histoire.
Si pour lui régler "une histoire" voulait dire menacer de mort alors oui on l'avait réglée.
- Excuse moi... Je suis seulement un peu fatiguée à cause de la pluie.
- T'es tout le temps fatiguée... A croire que c'est toi qui croule sous les impôts.
C'était un énième reproche, un énième pique.
Je refermai vite le placard, les pensées en vacarme.
- Tu sais ce que tu es...
Oui, tu me le répètes chaque jours.
- Une ratée.
J'atteignais enfin la porte quand je l'entendis descendre de son tabouret.
Non...
Mon sang se glaça et les larmes me brûlèrent les yeux.
- Et tu sais comment me faire changer d'avis ?
Je baissai la tête, écœurée à l'idée de devoir encore me battre pour ma vie.
Mes sucreries tombèrent à terre quand il avança pour m'attraper le bras.
Cours.
--------------------------------------------------------------
Vous l'aurez remarqué, je vous prépare une nouvelle histoire, je n'oublie pas "laisse moi brûler" mais pour le moment je la mets de côté le temps que l'inspiration revienne, je continuerai de vous poster les chapitres que j'ai en réserve mais travailler sur deux histoires à la fois n'est pas si facile.
"My dear human" est pour moi une nouvelle chance de me relancer dans l'écriture après des mois de pannes de lecture et d'écriture. J'ai pas mal de projets et d'ambitions dessus, je vous prépare pas mal de choses...
Ce sera une sorte de romantasy avec un ennemis to lovers qui s'installera progressivement ( je vous laisse découvrir pourquoi ).
C'est la première fois que j'écris ce genre littéraire donc j'espère être à la hauteur de vos attentes.
Il y aura également des sujets sensibles abordés donc faites attention TW : attouchements, meurtre, enlèvement, violence, sang, trauma
Bref sur ce, prenez soin de vous !

VOUS LISEZ
My dear human
FantasíaUne tragédie ? Ses yeux... Ses yeux le rendaient fou. Ivoir Il était ange et malgré ses difficultés à agir en bon sauveur, il dû lui venir en aide sous ordre de la cour. Elle était sa dernière chance de faire ses preuves et il détestait son rôle, il...