Ivoir:
— Ba alors l'orphelin n'arrive pas à faire renaître la fleur ??
Mes dents grincèrent au son de cette voix insupportable.
J'y mettais toutes mes forces et toute ma concentration mais rien n'y faisait, je ne réussissais pas l'exercice de la prof.
Allez !
— Comment tu comptes faire plus tard ?? T'as treize ans t'es déjà censé savoir te contrôler.
— Si tu pouvais te taire... Maugréai je.
Donovan me lança un regard de travers avant de me jeter des épines de roses qu'il venait d'arracher.
Il est fou !
La rage aux bords des lèvres, je pris ma tulipe et la lui lançai hargneusement dessus. La prof me remarqua et se mit à hurler.
— Non mais je rêve ! Vous n'êtes pas dans un zoo ! A la cour tout de suite !
Elle nous emmena au dernier étage tandis que la boule au ventre me donnait envie de vomir.
Les portiers nous laissèrent passer et les maîtres nous regardèrent depuis leurs sièges.
Je les déteste tous autant qu'ils sont.
J'étais pour la cour un échec et elle ne se retenait pas de me le faire comprendre.
— Qu'est-ce qui vous amène encore ici ?
— Les deux étaient en train de se chamailler en plein entraînement de magie ! Ils auraient pu se blesser.
— Très bien, vous pouvez retourner faire cours.
Elle hocha la tête et fit demi-tour.
Le maître me scruta, le regard déçu.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
— Il m'a lancé sa fleur dessus, se plaignit Donovan.
— Parce que tu m'as balancé des épines.
J'avais du mal à garder mon calme mais je savais pertinemment que je ne devais pas perdre le contrôle devant la cour.
— Pourquoi t'as fait ça Donovan ?
— Il m'a dit de fermer ma gueule.
C'est une blague j'espère ??
— Je t'ai seulement demandé de te taire !
— Ivoir, me lança l'homme.
Je détournai le regard, sachant d'avance que l'autre allait avoir le dernier mot.
— Pourquoi tu lui as dit ça ?
— Il m'a traité d'orphelin.
Je disais la vérité, et tant pis si il décidait de me tabasser pour ça après, ça me donnait une raison de plus de lui casser le nez.
— C'est vrai ?
— Non il ment ! Je ne suis pas ce genre de personnes irrespectueuses.
Tu t'auto insultes là.
Je pris sur moi et me tus.
— Je ne sais plus qui croire les garçons, si tu as vraiment dit ça Donovan j'en serai très déçu mais en même temps ça ne m'étonnerait pas que tu mentes Ivoir. Tu cherches l'attention c'est compréhensible mais arrête de le faire de cette manière.

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My dear human
FantasyUne tragédie ? Ses yeux... Ses yeux le rendaient fou. Ivoir Il était ange et malgré ses difficultés à agir en bon sauveur, il dû lui venir en aide sous ordre de la cour. Elle était sa dernière chance de faire ses preuves et il détestait son rôle, il...