Tome 7 - En vol avec les Potter

Chapitre 10 : Agent double

Chapitre 10 : Agent double
(Albus, James)

« Et, alors, vous allez partir après-demain, Louis et toi ? demanda Ariel. Vous allez faire du camping ? »

    Albus préparait son Philtre de Lunouvelle avec l'assistance d'Ariel tandis que Scorpius s'était installé juste en face de l'atelier, des grandes lunettes de soleil sur le nez, torse nu, sur une chaise longue, pour bronzer. Ils avaient laissé la porte ouverte pour qu'il puisse les entendre et participer à leur conversation.

« Des recherches, Ariel, pas du camping, souffla Albus en levant les yeux au ciel.

— Tu viens de dire que vous alliez dormir dans une tente.

— Je suis officiellement en vacances en France, sur la Côte d'Azur, avec Louis, dit Albus d'un ton sévère. C'est ce qu'il faut dire à mes parents, James et Lily. Ils ne doivent pas savoir qu'on cherche Remus !

— Très crédible, lâcha Ariel. Qu'est-ce que tu ficherais sur la Côte d'Azur, toi ?

— Je ne sais pas, je ferai comme Scorpius et je bronzerai ?

— Franchement, tu aurais pu inventer une meilleure excuse.

— Plus c'est gros, plus c'est crédible, rétorqua Albus en attrapant un mortier pour piler son contenu.

— Tu devrais astiquer ta baguette avant de partir, recommanda Ariel. Imagine que tu doives te défendre.

— Je ferai ça ce soir, assura-t-il.

— Je peux te le faire, fit-elle en haussant les épaules.

— C'est gentil, tiens. Tu souhaites être payée combien pour ça ?

— Ça va, Al, ce n'est pas l'assistante qui est là mais ta meilleure amie.

— Merci, souffla Albus en lui tapotant la main. Tu es fort utile. »

    Il lui tendit sa baguette et se tourna vers la porte ouverte de son atelier.

« Contrairement à un certain jeune homme ! ajouta Albus sévèrement.

— Le jeune homme en question est en vacances et il a besoin de se détendre, répliqua Scorpius. D'ailleurs, fais-moi signe quand tu seras disponible pour un massage. Ariel quant à toi, serait-ce trop te demander de me préparer un de ces petits cocktails que tu fais si bien ? Avec une grosse paille et des bonbons pour décorer le verre...

— Tu n'es pas dans un club de vacances, Scorpius ! protesta Ariel.

— Qu'est-ce que vous fichez ? »

    En face de Scorpius, Louis venait d'apparaître.

« Tu me caches le soleil, se plaignit Scorpius, bouge, s'il-te-plaît !

— Ne me fais pas croire que tu ne trouves pas que je suis plus agréable à regarder que le soleil, rétorqua Louis en le jaugeant du regard avant d'entrer dans l'atelier. Quoi ? Je l'ai déjà vu me reluquer à Poudlard, j'expose un fait, ajouta-t-il à l'adresse d'Albus qui avait froncé les sourcils,

— C'est entièrement faux ! s'écria Scorpius.

— On en reparlera plus tard, jeune homme, lâcha Albus sévèrement avant de regarder son cousin. Qu'est-ce que tu fais ici ?

— Tu le sais bien, répliqua Louis. Ariel, Scorpius, vous pouvez dégager ?

— Ne leur parle pas comme ça ! s'outra Albus.

— Albus et moi devons discuter de sujets confidentiels, rectifia Louis. Pouvez-vous nous laisser ?

— Très bien, soupira Ariel en posant la baguette d'Albus sur son bureau. Je vais aller voir James.