Chapitre 48 : Malchance ou folie ?

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Chapitre 48 : Malchance ou folie ?
(Albus)

    Le lendemain matin, Albus envoya son réveil s'éclater contre le mur lorsqu'il le réveilla à cinq heures et demie du matin.

« Scorpius, tu vas devoir t'en aller, fit Albus en se blottissant contre lui pour l'embrasser rapidement. Tu sais, je crois que tu n'as pas le droit de dormir ici...

— Et alors ? répondit Scorpius en se frottant les yeux. Ce n'est pas comme si McGonagall pouvait me renvoyer de l'école...

— Elle pourrait me renvoyer moi, rétorqua gravement Albus en glissant ses doigts entre les cheveux soyeux de Scorpius qui était, comme tous les matins, déjà parfaitement coiffé. Dis-moi la vérité, Scorpius, tu te lèves très tôt pour te coiffer et tu te recouches pour me faire croire que tu es parfait ?

— N'importe quoi, rigola Scorpius. Ce sont mes cheveux, ils sont comme ça, c'est tout...

— Sache que je suis hautement jaloux de ne pas avoir les mêmes.

— Ça, je l'ai deviné ! s'esclaffa-t-il en passant une main dans les cheveux d'Albus. Moi, j'aime beaucoup tes cheveux, ils sentent toujours très bon !

— C'est parce que je les lave, rétorqua Albus avec évidence. Ça n'a rien de compliqué.

— Tes cinquante-six produits pour cheveux, ce n'est pas compliqué ?

— Je n'ai pas cinquante-six produits pour cheveux ! Je n'en ai que huit ! »

    Scorpius éclata de rire et se plaça sur lui pour l'embrasser durant de nombreuses minutes qui n'étaient pas assez longues et, difficilement, Albus éloigna ses lèvres des siennes.

« Scorpius, je dois me préparer, j'ai une réunion de professeurs à sept heures, lâcha Albus, le souffle à moitié coupé alors que son petit-ami l'embrassait dans le cou.

— Encore dix minutes » répliqua Scorpius, ses lèvres se posant fiévreusement sur les siennes.

    Presque trente minutes plus tard, alors que les lèvres de Scorpius prenaient désormais une direction dangereuse, Albus récupéra difficilement ses esprits et lui donna un coup sur la tête.

« ALBUS ! se scandalisa Scorpius.

— Je ne vais jamais réussir à être l'heure si tu continues à faire ton sauvage alors rentre chez toi !

— On t'a déjà dit que tu étais un type adorable ? marmonna Scorpius en se frottant le crâne, se laissant tomber à côté de lui.

— C'est toi le Boursouflet de ce couple, pas moi, rétorqua Albus avec un sourire moqueur.

— Bon sang, Merlin ! sursauta Scorpius en se redressant soudainement. Je l'ai laissé chez moi et il déteste dormir tout seul...

— Ça, je le sais, grogna Albus, le petit lit que je lui ai acheté ne sert vraiment à rien.

— Oh, non, le pauvre ! se lamenta Scorpius en enfilant précipitamment son t-shirt. Il doit se demander où je suis ! Il va croire que je l'ai abandonné !

— Avec un peu de chance, il est parti chercher de la compagnie auprès de ton père...

— Et si c'est le cas, mon père va me tuer ! s'écria Scorpius en sortant de la chambre.

— Si tu meurs, Scorpius, pense à me léguer ta chasse d'eau, plaisanta Albus en se levant, suivant son petit-ami. Je viens chez toi, après-demain, je ne travaille pas et, en plus, je n'ai pas besoin de travailler sur mon remède avant la prochaine Pleine Lune. On pourra s'occuper de contacter les magimaçons pour notre manoir...

Tome 7 - En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant