Tome 7 - En vol avec les Potter

Chapitre 29 : Hautement hypnotique

Chapitre 29 : Hautement hypnotique
(point de vue général)

« Comment ça, James ne sera pas là pour l'anniversaire de papa ? se scandalisa Lily.

— Je viens de t'expliquer pourquoi, Lily, soupira Ginny. James et Ariel ne peuvent pas rentrer en Angleterre, ils sont coincés en Pologne à cause des Portoloins... »

C'était toujours une meilleure excuse que celle que Ron avait suggéré durant la réunion, soit de prétendre que James était malade. Si Lily et Albus pensaient que James avait attrapé l'éclabouille pendant ses vacances, elle était certaine que ses deux plus jeunes enfants allaient être complètement paniqués.

« S'ils avaient fait l'effort de me tenir au courant de leurs projets, je leur aurais dit que, dans de nombreux pays de l'est, les autorisations de Portoloins étaient très difficiles à avoir, commenta Albus en fronçant les sourcils, de mauvaise humeur. Et, déjà, qu'est-ce qu'ils fichent en Pologne ?

— Ils sont allés voir un ami de James, répliqua Ginny. Maintenant, arrêtez de bouder, tous les deux, on va tout de même passer une très bonne journée et votre père aura un très bon anniversaire même si...

— Mais James n'a jamais manqué un anniversaire de papa ! protesta Lily en tapant du pied au sol. Papa va être tellement triste !

— Votre père est au courant, soupira Ginny. Il n'est pas triste, il s'en remettra, Lily, ce n'est pas un bébé... et toi, non plus, alors arrête de...

— James est égoïste, voilà tout, s'agaça-t-elle. Il aurait dû s'y prendre en avance ! Ça, c'est parce qu'Ariel l'a influencé et... oh, non, et si elle lui faisait un lavage de cerveau ?

— N'importe quoi, fit Albus en la jaugeant du regard. Déjà, pour ça, il faudrait qu'il ait un cerveau...

— Al, j'aimerais bien que tu n'insultes pas ton frère !

— Ce n'est pas de ma faute, maman ! protesta Albus. Cela fait presque un mois que je ne l'ai pas vu, je dois rattraper des semaines de moqueries, j'accumule beaucoup et je dois extérioriser car c'est ce que tout jeune homme raisonnable doit faire.

— Tu as lu le dernier numéro de Sorcière-Hebdo ? demanda Lily d'un air soupçonneux.

— Bien sûr que non, malheureuse ! s'affola Albus.

— Il y avait un article qui disait, mot pour mot, ce que tu viens de dire...

— Ce n'est pas de ma faute ! protesta Albus en levant les mains en signe d'innocence. Scorpius m'a forcé à lire ce stupide magazine avec lui parce qu'Ariel n'était pas là et ils ont pour tradition de faire ça ensemble... vous voyez, leur absence me nuit grandement ! C'était, je vous l'assure, contre mon gré !

— Scorpius lit Sorcière-Hebdo ? s'étonna Lily.

— Il a un Boursouflet, Lily, à quoi tu t'attendais ?

— Oh ! aboya Ginny. J'avais un Boursouflet et je n'ai JAMAIS lu... bon, d'accord, ça m'est arrivé de lire ce stupide magazine mais... pour ma défense, il y a de bonnes recettes dedans...

— Alors pourquoi est-ce que tu ne sais pas cuisiner ? demanda Albus en haussant un sourcil.

— Albus Severus Potter !

— Excuse-moi, maman, tu sais cuisiner, je n'aurais pas dû dire ça, admit Albus avec un sourire aimable. J'aurais plutôt dû te demander pourquoi tu cuisinais mal...

— Albus, ce n'est pas gentil, le réprimanda Lily. Maman ne... enfin... maman fait des... des bonnes salades...

— Parce qu'il suffit de les laver, répliqua Albus.