Chapitre 12 : Albus et Louis

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Chapitre 12 : Albus et Louis
(Albus)

    Lorsque son réveil sonna, Albus peina à sortir de son lit. Il serra davantage son chat, Renard, blotti contre lui. Et le chat de la famille, Avrenim, qui était pelotonné à ses pieds se précipita vers eux pour avoir, lui aussi, des caresses.

« Désolé, mes chers, mais je dois y aller, soupira Albus alors que les deux chats ronronnaient. Avrenim, prends soin de Renard durant mon absence. Ne laisse pas Lily le déguiser avec des robes de princesse... je t'autorise à la griffer si elle recommence à faire ça... »

    Après s'être préparé et s'être équipé de toutes ses affaires, Albus descendit dans la cuisine, remplaça son aiguille de l'horloge et l'ensorcela. Il se prépara un café et donna du Miamhibou à Sejam, Minibus et Artémis. Il caressa ensuite longuement les plumes de Sejam sous le regard noir de Minibus. Il s'empressa ensuite de transplaner à la Chaumière aux Coquillages avant que ses parents ne descendent et remarquent que son aiguille le montrait à l'étranger alors qu'il était en face d'eux.

« Ah, bonjour, Albus, lâcha Bill, l'air très fatigué, en lui ouvrant la porte. Entre donc, Louis est encore dans la salle de bain. Ça fait trente minutes qu'il est dedans donc...

— J'imagine qu'il en sortira dans une heure ou deux » plaisanta Albus alors que Bill esquissait un faible sourire.

    Il suivit Bill dans la cuisine où Fleur, en robe de chambre, buvait une tisane.

« Déjà réveillée, tante Fleur ? s'étonna Albus en s'asseyant à côté d'elle.

— Je n'arrivais pas à dormir, répliqua-t-elle. Tu veux que je te prépare un thé ? Un café ? Un chocolat ?

— Ça ira, merci, assura Albus. Louis ne va pas vraiment mettre deux heures à descendre, hein ? On a... un Portoloin à prendre...

— Bon sang, ce n'est pas possible de monopoliser la salle de bain autant de temps ! fit la voix agacée de Dominique à l'étage qui, vu les bruits de coups, tambourinait à une porte. Arrête d'épiler tes orteils poilus et laisse-moi me laver, je dois aller au travail !

— OH, LÀ, LÀ, MES ORTEILS NE SONT PAS POILUS !

— DÉPÊCHE-TOI !!!

— TU AS UN LAVABO DANS LA CUISINE ET SI TU N'ES PAS CONTENTE, TU AS LA MER JUSTE À CÔTÉ ! »

    Furieuse, Dominique descendit dans la cuisine, encore en pyjama, et sursauta en voyant Albus.

« Je ne savais pas que tu étais déjà là, marmonna-t-elle, soudainement très calme. 

— Louis s'épile les orteils ? » s'étonna Albus.

    Elle haussa les épaules et sortit une baguette du four et attrapa le beurre sur la table.

« Quelqu'un en veut ? » demanda Dominique.

    Ils firent tous un non de la tête.

« Tant mieux, je monte manger ça dans ma chambre alors, lâcha Dominique. Si Louis en voulait, il n'avait qu'à sortir avant de la salle de bain... »

    Elle remonta à l'étage avec la baguette et le beurre et, quelques minutes plus tard, Louis entra dans la cuisine d'un pas aérien, embaumant la pièce de parfum.

« Bonjour, dit-il d'une voix mélodieuse. Albus, tu es en avance...

— Et tu es pratiquement en retard.

— Oh, là, là, maman, tu n'as pas fait de baguette, ce matin ?! s'énerva Louis en ouvrant le four désormais vide.

— J'ai tout mangé, répliqua calmement Bill. Tu n'auras qu'à t'acheter une baguette dès que tu arriveras en France. »

Tome 7 - En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant