Chapitre 34 : Confiance

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Chapitre 34 : Confiance
(point de vue général)

« Louis raconte n'importe quoi » marmonna Albus.

    Il décrocha l'horloge familial et regarda l'aiguille de James qui pointait sur « À l'étranger ». Il récupéra l'aiguille de son frère et remonta aussitôt dans sa chambre pour en sortir une carte du monde. Il s'attendait à voir l'aiguille pointer vers la Pologne mais elle resta complètement immobile.

« Bizarre, murmura Albus en prenant l'aiguille dans sa main avant de la reposer sur la carte. Allez... »

    Peut-être étaient-ils dans un endroit protégé, rendant leur position précise intraçable. Mais cela n'était pas possible, sa propre aiguille avait toujours montré sa localisation lorsqu'il se trouvait au Bois aux Vifs d'or alors que la maison était protégée par un Fidelitas. Peut-être était-ce parce qu'il était dans le secret...

    Mais non, c'était impossible ! Lorsqu'il avait été emmené dans le repère de la Meutnace, Scorpius avait pu avoir sa localisation ! Mais l'endroit n'était peut-être pas protégé par un Fidelitas... Non, il n'avait pas pu l'être sinon les Aurors n'auraient pas pu les retrouver... C'était sûrement normal...

    Il s'inquiétait pour rien ! Il se sentait même très coupable d'avoir eu des soupçons ! Il avait parfaitement confiance en James et Ariel !

« Al ? »

    Son père passa sa tête dans l'embrasure de la porte de sa chambre.

« Tu travailles encore sur notre horloge ? s'étonna Harry.

— Euh... oui, c'est ça, acquiesça Albus d'une petite voix.

— Tout va bien ?

— Très bien, papa. »

    Harry referma la porte et dévala les escaliers pour rejoindre sa femme dans le jardin.

« Ginny ! s'exclama Harry, paniqué, en s'asseyant à côté d'elle sur le canapé de jardin. Je viens de penser à quelque chose ! L'horloge... quelle localisation elle donnait à James, dernièrement ?

— Elle était bloquée sur À l'étranger, répondit Ginny avant de siroter tranquillement son jus de citrouille glacé. Ariel a mis une fausse aiguille dans l'horloge et elle l'a ensorcelée pour qu'elle ne bouge pas. C'est ce qu'elle m'a dit, l'autre jour. Apparemment, elle aurait copié sur Al, c'est ce qu'il a fait pour la sienne quand il est parti en vacances.

— Ah ! 

— Arrête de paniquer, souffla Ginny. Mais pour éviter de paniquer, ce serait bien qu'on puisse lui dire la vérité... Je n'aime pas lui mentir surtout quand ça le concerne.

— On ne peut pas, tu le sais !

— Il faut lui dire ! insista Ginny. Il faut que James et Ariel lui disent !

— Tu veux vraiment qu'on revive leur dispute d'il y a trois ans ? grimaça Harry.

— Ils ont muri depuis !

— Ça, c'est toi qui le dit, marmonna-t-il.

— Et ce serait bien que tu murisses un peu, toi aussi ! fit Ginny en lui donnant une tape sur la tête.

— Ce qui serait bien, ce serait que vous arrêtiez tous de me dire ça, grommela Harry en se levant, de mauvaise humeur.

— Va te cacher dans les buissons comme tu le fais si bien quand tu es fâché, mon chéri ! » lâcha Ginny d'une voix moqueuse.

    Harry se retint de lui adresser un geste grossier de la main et changea de cap, préférant retourner à l'intérieur de la maison plutôt que dans les buissons comme il l'avait initialement prévu. Il se servit un café et décida de s'installer dans le bureau de Ginny pour travailler sur les plans de l'Ordre.

Tome 7 - En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant