Tome 7 - En vol avec les Potter

Chapitre 36 : Étrange réconfort

Chapitre 36 : Étrange réconfort
(Albus)

« Albus ? s'étonna Scorpius en entrant précipitamment dans le salon. Hilly m'a prévenu que tu étais là, comment ça se fait ? Je croyais que...

— Albus va rester chez nous un moment, répliqua Drago. Ça devrait t'enchanter, non ?

— Euh, oui, mais pourquoi...

— Il ne m'a pas encore tout expliqué, répondit Drago en tapotant son verre de champagne pour qu'il se remplisse. Il est arrivé et il m'a dit qu'il ne voulait plus voir son père alors, naturellement, je lui ai permis de rester. Je le comprends, moi non plus, je n'aimerais pas habiter sous le même toit que ce balafré... »

    Albus fronça les sourcils et Drago le regarda avec incompréhension.

« C'est la vérité, non ? fit Drago.

— C'est compliqué, marmonna Albus en serrant Renard contre lui.

— Normalement, je n'accepte pas les animaux à l'intérieur de cette demeure, lâcha Drago en plissant les yeux pour regarder Renard. Mais quand je suis parti l'acheter à la Ménagerie Magique, on m'a assuré que c'était un chat très propre et très calme et il me l'a prouvé avant que je ne l'envoie à Scorpius alors je veux bien faire une exception et...

— Oui, c'est un Bleu Russe, papa, c'est ce que je t'ai demandé d'acheter, rappela Scorpius avec évidence en s'asseyant à côté d'Albus pour passer un bras autour de ses épaules. Alors, tu veux bien raconter ce que tu as ?

— À ton avis ?

— Ton père a encore dit que tu ressemblais à Voldemort ? grimaça Scorpius.

— QUOI ? » s'écria Drago.

    Albus et Scorpius se tournèrent, en même temps, vers Drago qui avait la bouche grande ouverte.

« Ton père t'a dit que tu ressemblais à... au Seigneur des Ténèbres ? répéta Drago avec incompréhension.

— Je n'ai pas envie d'en parler, marmonna Albus. Surtout pas à vous, vous ne pouvez pas comprendre, vous...

— Si quelqu'un ici sait à quoi il ressemblait, c'est moi, répliqua Drago, les sourcils froncés. Je l'ai beaucoup plus vu que ton père.

— Ça m'étonnerait, répliqua Albus. Mon père l'a affronté pleins de fois et il avait une part de son âme en lui alors il le connait mieux que n'importe qui...

— Il... quoi ?!

— Euh... je crois que c'était un secret ça, couina Albus. Oubliez ce que j'ai dit.

— Peu importe, rétorqua Drago qui semblait tout de même songeur. Ton père ne t'a pas dit que... il se servait du manoir de mes parents comme base ?

— Si. Et alors ?

— Et alors ?! Ça ne t'es jamais venu à l'esprit que ce type habitait chez moi et que je l'ai vu un tas de fois ?! »

    Se sentant très idiot, Albus écarquilla les yeux en regardant Drago.

« Je peux t'assurer que tu n'as rien à voir avec lui, lâcha Drago en hochant la tête de droite à gauche d'un air dégoûté. Je ne sais même pas comment ton père peut croire ça.

— Vous le pensez vraiment ? dit Albus d'une petite voix.

— Non, Albus, je suis du genre à ménager les sentiments des gens, s'agaça Drago en levant les yeux au ciel. Bien sûr que je le pense, imbécile, je ne le dirais pas sinon !

— Vous n'êtes pas obligé de m'insulter, marmonna Albus.

— C'est vrai, admit Drago. C'est ton père qu'il faut insulter.