Tome 7 - En vol avec les Potter

Chapitre 35 : La paix

Chapitre 35 : La paix
(Albus)

« On peut contacter James et Ariel à tout moment avec le téléphone, non ? fit Louis en regardant son téléphone magique d'un air songeur. Je ne comprends pas bien comment ça marche.

— Oui, c'est tout l'intérêt, acquiesça Albus. Je ne savais pas que tu t'en étais acheté un.

— Cristal s'en est acheté un et elle m'en a offert un, répliqua Louis. Elle l'avait précommandé, Ariel lui avait promis une réduction. La question n'est pas là. Tu peux donc contacter James et Ariel, disons, maintenant ?

— Oui, je le peux, acquiesça Albus. Louis, retire tes pieds de mon lit, s'il-te-plaît.

— Mes chaussettes sont propres !

— Cela n'a rien à voir avec la propreté mais le respect de ce haut-lieu.

— On s'en fiche, s'agaça Louis. J'ai un plan. Je te disais donc qu'il fallait suivre leurs traces pour...

— Louis, je n'aime pas ça, ils ne font rien de mal, ils...

— Nous allons aller en Pologne et les contacter pour leur dire que nous sommes là-bas.

— Quoi ?!

— S'ils n'ont rien à cacher, ils nous retrouveront là-bas, non ? fit Louis avec évidence.

— Euh...

— Vas-y.

— Quoi ? On va en Pologne, là, maintenant ? » s'étonna Albus.

    Louis le jaugea du regard.

« Je croyais que tu étais intelligent !

— Je le suis !

— Envoie-leur un message, fit Louis. Dis-leur que nous sommes en Pologne et propose-leur de nous rejoindre.

— Mais nous n'y sommes pas encore !

— On ne compte pas y aller pour l'instant, crétin ! C'est une feinte !

— Ah !

— Je veux juste vérifier s'ils sont réellement là-bas, lâcha Louis. Ça fait un peu trop longtemps qu'ils y sont coincés. Pourquoi ne vont-ils pas jusqu'aux frontières pour réserver légalement un Portoloin ?

— Euh, je ne sais pas...

— Parce qu'ils ne sont pas là-bas, Al ! Leur petit problème de Portoloin ne peut pas durer aussi longtemps s'il s'agissait de la vérité !

— Louis, je crois que tu ne connais pas bien mon frère et Ariel, soupira Albus. Ils ne pensent pas à ce genre de choses. Ariel est intelligente, en temps normal, mais mon frère a une terrible influence sur elle...

— Envoie leur un message ! s'énerva Louis.

— D'accord, d'accord, marmonna Albus avant de taper sur son téléphone. Voilà, c'est fait, fit-il en sortant un paquet de cigarettes de sa poche. Tu en veux une ? Je crois que cela te fera le plus grand bien, tendu comme tu es...

— Éloigne ces horreurs de moi ! Alors, elle t'a répondu ?

— Je viens de lui envoyer le message !

— Et ce n'est pas censé être instantané ?!

— C'est ce que je pensais mais, l'autre jour, elle m'a répondu après des heures, répondit Albus avant de prendre une taffe de cigarette. Si tu veux mon avis, tu ferais mieux de repasser demain et on verra bien à ce moment...

— Tu n'es vraiment pas motivé ! s'agaça Louis. Si c'était ta soeur qui...

— Louis !

— C'est la vérité ! s'écria Louis. Je croyais qu'on était sur la même longueur d'ondes mais, visiblement, je me suis trompé ! Tu ne fais aucun effort !