Chapitre 38 : Banal

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Chapitre 38 : Banal
(Lily, James)

« Je comprends mieux pourquoi papa et maman n'ont pas eu envie d'habiter ici, grimaça Lily alors qu'ils gravissaient les escaliers. Cet endroit fait froid dans le dos.

— C'est de très bon goût, répliqua Ariel. Enfin, ça le serait si c'était un peu plus propre. Il y a une baignoire avec des pieds en forme de serpent...

— Et ça, ça donne froid dans le dos, tu ne crois pas ? rétorqua Lily en la jaugeant du regard.

— Non, c'est seulement vintage.

— Allez, dépêchez-vous au lieu de piailler, fit James, derrière elles, en donnant une tape sur les fesses d'Ariel qui lâcha une exclamation scandalisée. Ils sont au dernier étage, Lily, continue d'avancer...

— C'est toi qui parle de piailler ? s'outra Ariel. C'est littéralement ton activité préférée ! »

    Arrivés en haut des marches, Ariel ouvrit l'une des portes. Remus était assis par terre, les cheveux blonds avec une mèche verte, alors qu'Éloïse Glitz-Parkin lançait une Bavboule qui en tapa une autre.

« Dernier essai, Remus, commenta Antoine sur un fauteuil avant de lever les yeux vers la porte et de sursauter. Lily ?! Je ne savais pas que tu allais venir !

— Oui, je suis au courant de tout, maintenant, répliqua-t-elle alors que Remus levait les yeux vers elle pour l'étudier du regard. Euh, bonjour, Remus...

— Ta maman a pris un truc pour rajeunir ? demanda Remus à James.

— Non, c'est ma soeur, rigola James.

— Ah, fit Remus en la jaugeant du regard. Elle n'est pas méchante comme ton frère ?

— Albus n'est pas méchant ! protesta Lily. Enfin, pas toujours...

— Euh, Lily, tu te rappelles de ce qu'on a dit ? grimaça James alors que Remus fronçait les sourcils.

— Il ne faut pas l'énerver, j'ai compris, marmonna-t-elle en s'approchant d'Antoine, s'asseyant sur le lit, juste en face du fauteuil. Alors, Antoine, comment ça se fait que tu fasses du baby-sitting pour l'Ordre ?

— Parce que c'est la seule chose que j'aie le droit de faire, répliqua-t-il en haussant les épaules. Peut-être que tu auras ce grand honneur, toi aussi ! » ajouta-t-il avec un sourire.

    Méfiant, James les observa discuter quelques secondes avant de se prendre un coup de coude dans les côtes.

« Quoi ? fit-il à Ariel qui leva les yeux au ciel.

— Remus, Éloïse, vous voulez peut-être descendre prendre un goûter ? suggéra Ariel. Suivez James et moi dans la cuisine...

— Hors de question de laisser ma petite soeur seule avec...

— Et moi, j'ai besoin de respirer avant de passer des jours avec elle, marmonna Ariel en le tirant par la main alors que les deux enfants sortaient en courant dans le couloir. Oh ! Doucement dans les escaliers, vous deux !

— On n'est pas des idiots, lâcha Éloïse d'un ton las. On sait encore mettre une jambe devant l'autre pour courir.

— Je vous préviens, vous avez intérêt à maintenir au moins cinquante centimètres de distance ! s'exclama James à l'adresse de Lily et Antoine.

— C'est ça, répliqua Lily. Ferme la porte, veux-tu bien ? Quel sale petit hypocrite ! fit-elle lorsque James daigna disparaître dans le couloir. Ariel était encore plus jeune que moi quand elle venait dans NOTRE salle commune et qu'elle allait dans son dortoir pour faire des cochonneries avec lui...

Tome 7 - En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant