08 - Marcel Dino Guido

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Liam était rentré depuis même pas une minute que le métisse avait déjà sauté dans ses ses bras. Il s'en foutait de si son amoureux avait prit ou non un paquet de clopes, ce qui comptait le plus pour lui était qu'il soit de retour. Il se rendit compte qu'il n'avait pas besoin de toute cette nicotine, puisque que l'anglais était dans ses bras alors que le danger pesait sur eux. Il y avait tellement de choses qu'il devait se dire, de sujets encore à aborder qu'il ne vaudrait mieux ne pas énumérer sinon, les garçons en seraient encore là dans dix ans. Il souriait à pleine dents, enfuyant son visage dans le cou du plus jeune. Il avait envie de pleurer, non pas de tristesse mais de soulagement et de joie. Il n'avait pas encore perdu son homme, ce qui était encore un bon signe.

Même si la ficelle qui reliait les deux jeunes hommes tremblaient avec le vent et était entailler un peu partout par les démons du passé, elle n'avait pas encore dit son dernier mot et elle tenait bon autant qu'elle le pouvait. Mais pour encore combien de temps? Personne ne le savait. Zain serrait fortement le brun, jusqu'à même presque l'étouffer. Il avait cru qu'il allait le perdre sans moyen de le ravoir, alors le soulagement de le voir devant lui et de pouvoir le serrer dans ses bras le mettait dans tous ces états d'âmes. Il devait bien avouer que sans Liam, il ne sait pas ce qu'il ferait encore de sa vie. Le brun ne savait pas trop ce qu'il devait faire, mais voir son homme ainsi juste parce qu'il revient de quelques courses lui donnait l'espoir que la fin ne soit pas encore pour maintenant, qu'elle soit pour plus tard encore, voire même qu'elle ne vienne jamais.

L'anglais serrait son amant dans ses bras, pas aussi fort qu'il le voudrait et pas non plus aussi fort que celui-ci le serrait lui. Il en avait les larmes au bord des yeux parce que cela faisait bien un an qu'ils n'avaient pas eu de retrouvailles pareilles. Au lieu de se défiler, le fil reprenait de la force et devenait plus endurant. Il reprenait du poil de la bête pour ne pas qu'au premier coup de ciseaux, il ne se coupe en deux. Il était aussi solide que béton armé et non comme l'asphalte qui constitues les routes.

-Il faut qu'on parle, dit le plus âgé.

Le silence était brisé à présent et il n'y avait pas de retour en arrière. Il fallait absolument que ce qu'ils avaient à se dire, de le dire tout de suite sinon il n'y aura plus jamais de bon moment. Liam trouvait que cette phrase avait cassé leur moment, qu'elle l'avait anéantit et arraché de toute sa beauté. Zain était du même avis, mais il préférait garder cela pour lui. Il serra un peu plus fort son homme avant de se retirer de son emprise et lui prendre la main pour le conduire jusqu'au sofa. Ils s'y installèrent dans un silence religieux. Aucun des deux n'osaient parlés.

Ils n'arriveraient pas à savoir quel sujet abordé. Il fallait prendre la bête par les couilles, sauf qu'aucun des deux jeunes n'osaient s'approcher de la bête en question. Ils préféraient l'esquiver plutôt de devoir lui faire face. Liam avait la malléole droite sur le genou gauche et son bras droit où le coude était posé sur l'accoudoir retenait sa tête qu'il commençait à sentir lourde. Zain, quant à lui, avait les mains jointes, le dos voûté vers l'avant et les jambes légèrement écartés. Ses bras reposaient sur chacune de ses cuisses. Il inspira un grand coup avant de se jeter dans la gueule du loup.

-Marcel Dino Guido, dit Zain.

-Ce nom me donne envie de vomir, émit l'anglais.

-Moi aussi.

-Pourquoi mon amour? Il ne t'a rien fait à toi, s'enquit Liam.

-Si, il a conduit ma petite sœur, Walihya au suicide, prononça l'anglo-pakistanais le cœur lourd.

-Comment?

-Il l'a violé, mit enceinte au passage et ensuite, il l'insultait, l'injuriait, la battait même. Comprends-tu pourquoi j'avais déjà envie de le tuer avant d'apprendre que c'était lui ton violeur? Posa froidement la question le plus âgé.

Lover||Ziam [Hater 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant