04 - 15 années

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Cela faisait 15 années de sa vie qu'il attendait un moment pareil. 15 années à souhaiter tout le malheur du monde au jeune homme. 15 années à rester dans l'ombre et à l'observer. 15 années de sa vie qu'il pourrissait encore de sa présence. Marcel Dino Guido était toujours en liberté et aucune preuve n'avait réussit à le mettre derrière les barreaux malgré tous les abus sexuels qu'il avait eu sur des mineurs, en particulier les jeunes enfants de sexe masculin, sa catégorie favorite. Pour lui, ils sont tellement faibles, mignons et innocents qu'il leur faut bien une bite dans le cul pour qu'ils comprennent que la vie n'est pas un monde féérique parmi les dinosaures et les Playmobile. 15 années de sa vie qu'il surveillait son enfant préféré, qui prenait le large vers la belle vie. Mais le quarantenaire en avait décidé autrement. Il ne voulait pas d'une belle vie pour Liam, il lui souhaitait tout le contraire. Il avait toujours fait exprès de prendre un enfant dont il était sûr qu'il ne l'apporterait à personne, pourtant Liam avait parlé.

Il avait dit ce que ce monsieur lui avait à Jean et à ses deux sœurs. C'était les seules personnes qui l'écouteraient et malgré qu'aucun ne soient majeurs, essayeraient tant bien que mal d'aider le jeune homme. Depuis ge jour, Marcel c'est décidé à détruire la vie du brun. De plus, il l'aimait bien parce qu'il avait parlé, ce qui signifiait que c'était un coriace, un robuste, une personne forte de corps et d'esprit. Le quarantenaire appréciait Liam pour ses raisons, parce qu'il lui avait aussi donner du fil à retorde quand il voulut s'en prendre à lui. En gros, l'anglais n'était pas vraiment quelqu'un qui se laissait faire malgré que quand il était petit, c'était la première impression qu'il donnait. Mais au fil des années, le pédophile peut remarquer que cette personnalité avait toujours été dans le jeune homme et que celle-ci ressortait au fur et à mesure des années.

Il avait remarquer que cette personnalité verrait le jour durant l'adolescente, durant la période de grande rébellion du jeune homme. Le monsieur avait croisé les doigts pour pouvoir s'en prendre à lui à cette époque de sa vie, mais il n'en eut pas l'occasion et avait trop peur ou alors ce n'était pas le bon moment pour lui quand l'occasion venait à se présenter à lui sur un plateau d'argent. Il avait attendu 15 ans de sa vie que Liam soit dans un moment de faiblesse pareille, soit aussi mal que pour pouvoir en tirer profit. Il avait Travis rien que pour lui, mais il n'en voulait pas de ce jeune homme tant qu'il n'avait pas Liam avec. Il voulait bien d'une relation polygame qui ne se verrait pas comme de la pédophilie puisque les deux jeunes hommes avaient maintenant tous les deux une vingtaine d'années et n'étaient donc plus des mineurs.

Il s'en était prit plusieurs fois à Travis, mais celui-ci, contrairement à Liam, souffrait d'une sorte de syndrome de Stockholm, mais non envers son kidnappeur mais envers son violeur. Quand les deux hommes étaient en manque, ils s'appelaient et arrangeaient un rendez-vous du temps où Travis était encore un adolescent. Puis quand il fût adulte, qu'il était à l'université, ils n'avaient plus vraiment besoin de se cacher. Sauf aux autres étudiants, mais c'était sans plus. C'est comme ça, de la bouche de Marcel, que le jeune homme apprit que Liam avait été une de ses victimes et la seule à avoir parler. Comme Travis voulait Zain pour lui tout seul et que Marcel voulait Liam, ils avaient concocté un plan pour en venir à la fin du couple Liam et Zain. Ils voulaient tous leur fin et le meilleur moyen était de briser leur couple.

Le quarantenaire n'aimait pas du tout l'anglo-pakistanais, le considérant trop différent que pour être assortit avec l'anglais. Pourtant cela faisait 3 ans qu'ils s'aimaient à la folie, 3 ans qu'il vivaient leur amour au grand jour en envoyant tous les homophobes se faire foutre, 3 ans qu'ils étaient heureux ensembles malgré tout ce qui pèsent sur leurs épaules, 3 ans qu'ils s'accordent de vivre et de croire au bonheur, 3 ans qu'ils se disent qu'ils vont être bientôt plus qu'un trou béant puisque les démons du passé vont revenir, 3 ans qu'ils tiennent le coup en se reposant une fois sur l'un puis une fois sur l'autre. Cela faisait 3 ans et Marcel n'en pouvait plus de cette idylle homosexuelle à longue durée. Il croyait que leur couple n'allait pas durer, mais ils avaient l'air de trop s'aimer pour que cela ne dure que trois malheureuse années.

Le quarantenaire n'approuvait pas cet amour, tout comme Travis, Jean et Comilla. C'est pour cela qu'ils c'étaient décidés à s'allier ensemble contre le couple, sans prévenir Jean qui serait de toute manière contre. Le français n'aimait pas cet homme et c'était réciproque. Le Marseillais eu la chance que le monsieur n'aimait pas le type de garçon qu'il était et aussi, qu'il était raciste envers les français et autres européens. Jamais il n'aurait prit Jean sous son aile comme il l'avait fait pour Travis et qu'il comptait le faire pour Liam, même s'il fallait employé la manière forte. Jean le regardait d'une manière noire, s'il avait un fusil sur lui, Marcel serait déjà un homme mort. Mais les fusils sont de l'autre côté du bâtiment et il craint que Marcel en ait un et qu'il comprenne ses attentions et le tue ainsi en premier. Jean ne supporte pas cette ordure qui a totalement brisée son meilleur ami. Il lui arracherait la peau avec ces ongles s'il le fallait.

15 années que ce viol c'était dérouler et le brun en avait encore des séquelles graves, Jean avait de quoi vouloir la mort de Marcel. Il se demandait ce dont serait capable le métisse s'il venait à avoir le quarantenaire en face de lui. Le français avait déjà sa réponse quelques secondes plus tard, il le tuerait à mains nues s'il n'avait pas d'autres choix. Même si Jean haïssait Zain et le couple qu'il forme avec Liam, qu'il n'approuvait pas et n'acceptait pas cette idylle, il devait comme même avouer qu'il respectait l'amour réciproque qu'ils y avaient entre les deux hommes et dont il avait l'impression que cela manquait entre Comilla et lui à cause de l'esprit de vengeance et farfelu de sa petite amie. Il devait avouer qu'ils s'aimaient à la folie malgré qu'il s'oppose à cet amour.

Jean se lève d'un coup et se rue sur le quarantenaire qui n'avait pas fait attention aux gestes du français puisqu'il était partit dans ses pensées. Voir le français lui avait rappelé le goût délicieux que cela lui avait procuré dans tout le corps le viol de Liam James Payne. Il n'avait pas vu le coup partir, revoyant le visage torturé du petit garçon anglais sous ses paupières. Un point dans la figure plus tard, il se ressaisit. Il l'avait sentit ce coup de poing à l'américaine en pleine joue. Une bagarre commença et ni Comilla ni Jean ne savait comment l'arrêter. C'était un règlement de compte du passé. Une bagarre qui avait attendu 15 ans avant d'arriver. Une bagarre qui devait se dérouler un peu plus équitablement que cela qui aurait du subvenir dans le passé.

Ce n'était pas un petit garçon qui venait de fêter ses 9 ans qui allait faire réussir à faire la peau à un homme de 27 ans en pleine santé. David qui gagne contre Goliath n'est qu'une légende, la réalité est loin de tout ça. Maintenant que Jean avait 24 ans et Marcel 43 ans, cela paraissait tout de suite plus équitable. Mais le français était beaucoup plus musclé et sportif que le quarantenaire. Il avait fait beaucoup de musculations en taule et avait opter pour le rugby et avait ainsi arrêter le football. Il arriva à mettre le monsieur à terre, dans un plaquage digne de la finale d'un championnat d'un continent. Si son entraîneur l'avait vu faire, il en reviendrait pas, ça c'était sûr. Jean avait le sang qui bouillonnait de rage et avant de cracher au visage de Marcel tel un lama et de se retirer de lui en lui cassant un os sous les pleurs de Comilla et les supplications de Travis et de la jeune fille, il dit ses mots :

-Tu l'as brisé enflure! Maintenant il est bien, alors tu n'as pas intérêt à le toucher d'un cheveux, c'est clair?!? Je crois que tu lui as assez fait de mal dans le passé que pour recommencer petit con! Je te jure que si tu le touches, peu importe l'issue de tout cela, je te tues! Pour la peine, je te casses la rotule droite, disons que ce sera plus équitable, criait le français dans le bâtiment abandonné.

Liam et Zain sont loin d'être en sécurité avec ce qui les attend patiemment au tournant. Parce que même si Jean avait menacé le quarantenaire, il savait très bien qu'il ne saurait se contenir en présence de l'anglais et il se ferait une joie alors de le tuer avec Zain. Les démons ne sont jamais loin, juste qu'ils disparaissent de notre champ de vision.

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Au meilleur commentaire, la dédicace du prochain chapitre ! Bonne lecture, bonn chance et  vos claviers !



Lover||Ziam [Hater 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant