13 - trahison

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Jean prit dans ses bras la personne qu'il avait juste devant lui quand il se remit debout. Jamais il n'aurait autant désirer de voir cette personne devant lui. Il ne l'aimait pas, habituellement, même loin de là. Il soupirait et laissait quelques larmes lui échappées quand il serra un peu plus sa prise sur l'autre homme. Celui-ci ne comprenait pas vraiment la situation, mais pour finir serra aussi son étreinte sur le bout d'homme secoué par les sanglots. Il recula son corps du français pour examiner l'étendue des dégâts et remarqua qu'il avait du sang sur la main alors qu'il n'était en rien blesser.

Il tourna le corps de Jean et vit la plaie par balle sur son bras. Le Marseillais n'était vêtu que d'un t-shirt à manche courte alors la plaie pouvait saigner comme elle le voulait n'ayant comme seul obstacle l'air et les plaquettes très bonnes qui coagulent rapidement. L'homme se posa quelques questions et voyant que le français était véritablement à bout de souffle et que le sang avait l'air d'avoir couler rapidement jusqu'à maintenant. Il comprit que Jean c'était fait tiré dessus par Travis ou Comilla et qu'il avait fuit et était tombé un peu par hasard sur lui.

-Jean, dit le jeune homme.

-Martin, répondit celui-ci.

-Qui t'a fait ça?

-Comilla, elle m'a tiré dessus parce que j'avais rompu avec elle et que je m'étais enfui à grande vitesse ensuite. Elle a comme même réussie à me toucher, souffla le français entre deux respirations.

Martin aurait plutôt parier que c'était Travis qui lui avait tiré dessus et non pas uniquement Comilla. Mais dans le fond, il se souvient que Travis était une véritable merde avec les armes à feu, que son truc était plutôt les armes blanches. Le couteau suisse et les dagues étaient ses jouets favoris. Martin conduit Jean par le bras jusqu'à leur planque. C'était compréhensible le fait que Comilla puisse tiré sur l'homme qui vient de rompre avec elle et qui ne comprend pas sa douleur. Surtout avec ces antécédents de schizophrénie, elle pourrait être capable de tout. Elle avait arrêté son traitement du jour au lendemain, sans vraiment comprendre de quoi il s'agissait. Sa folie avait filé doucement, mais dans des moments aussi durs que celui-ci, elle revenait au galop.

Elle tenait cela de son père, tout aussi timbré qu'elle. Martin arriva rapidement jusqu'à la planque, tirant Jean du bras pour qu'il marche vite dans le cas où les deux derniers ennemis les suivraient. Quand il entra dans la planque, les trois paires de yeux qui s'y trouvèrent s'ouvrir comme deux billes à la vue de Jean. Le français reconnu tout de suite les trois visages qui se présentaient devant lui. Des visages qui l'empêchaient de dormir parfois la nuit. Il y avait George Kiloa, Arnould Pin's et Zain Malik. Les trois se levèrent en vitesse, prêt à bondir sur leur proie. Le métisse était celui qui avait le plus envie de faire la peau au français.

-Il a largué Comilla, susurra Martin pour détendre l'atmosphère.

Cela fonctionna étonnement bien puisque les trois hommes s'assirent immédiatement. Martin n'était pas le chef de la bande, loin de là. Ils étaient chacun chefs d'eux-mêmes et c'était mieux ainsi. George retourna à son astiquage d'arme à feu. Arnould à son limage d'arme blanche. Zain quant à lui, continua de soigner les quelques plaies qu'il avait sur les mains avant que son téléphone ne sonne pour la unième fois de la journée.

Martin en avait marre d'entendre cette sonnerie mais il savait que c'était Liam qui appelait et il ne pouvait en vouloir à l'anglais de vouloir s'accrocher à sa source de bonheur. Martin avança pour ranger un peu les papiers qui trônaient sur son bureau et la cocaïne en sachet qui jonchait là aussi après la perquisition qu'ils ont fait ce matin, George, Arnould, Zain et lui dans un des plus fris quartel de drogue de la ville. Martin invita Jean à s'asseoir sur le bureau pour regarder l'état de la plaie. Il cria ensuite après le métisse qui se leva de sa chaise sans aucune joie et marcha nonchalamment jusqu'à eux.

Lover||Ziam [Hater 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant