14 - je t'aime

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Cela faisait deux mois que Martin, Jean, George, Arnould et Zain attendaient une attaque de Travis et Comilla. Mais bizarrement, elle n'était toujours survenue. Ils surveillaient constamment Liam, pour être sûr qu'il soit bien en sécurité. Au fur et à mesure des jours qui passaient, les jeunes hommes voyaient la flamme s'éteindre dans le corps de l'anglais. Il brillait aussi fort qu'un néon qui rendait l'âme. Il perdait peu à peu sa joie de vivre, devenant qu'une ombre de lui-même. Il avait le cœur à la décharge public, dans le mauvais compartiment. Il ne souriait que rarement et souvent, une étoile nostalgique, vibrait dans ses yeux. Il n'avait plus goût en rien depuis que Zain avait quitté la maison, ce soir-là. Il croyait qu'il serait revenu le soir du matin où il reçut le message, mais jamais le métisse n'avait pointé le bout de son nez. Il était partit et ce, peut-être pour de bon.

Même si Liam n'était plus qu'un déchet, l'anglo-pakistanais était loin de péter la forme de son côté. Lui non plus n'allait pas bien. Il soupirait presque constamment et se renfermait petit à petit sur lui. Les seules choses qui le retenait étaient sûrement le fait de voir Liam tous les jours, d'être en bonne compagnie avec les gars qui se chargeaient de lui sortir la tête de l'eau quand il voulait se noyer. Ce qui était peut-être le plus étrange dans toute cette histoire, hormis que les deux ennemis n'avaient pas encore attaqués, était que Jean et Zain s'étaient liés d'amitié. Auparavant, ils se détestaient comme la peste, mais dans le fond ils avaient une part commune qu'ils commençaient doucement à accepter.

Ils voulaient le bien de Liam et malgré toutes leurs différences et le fait que l'un a des défauts que l'autre ne supporte pas, cela les maintenait à ne pas se taper dessus et à même être des amis. Ils ne diraient pas jusqu'à être des meilleurs amis, puisque c'est loin d'être encore le cas, mais avec le temps peut-être que cela pourrait subvenir. Les deux jeunes hommes étaient prêts à tout, même à la mort, pour que Liam soit sain et sauf.

L'anglais ne parlait presque plus. Le fait qu'il ait un travail presque constamment à domicile n'arrangeait rien. Il relisait encore et encore les premiers messages que le métisse et lui c'étaient envoyés. Il relisait les premiers mots gravés sur le papier du temps où ils étaient encore à l'université et qu'ils ne voulaient pas encore se montrer au grand jour. Mais ils avaient beau se cacher, tout le monde était déjà au courant qu'ils s'aimaient et ce depuis belle lurette, même avant eux. Il passa sa main dans ses cheveux, regardant pour la millième fois le même cadre en bois contenant la même photo. Cette photographique montrait deux jeunes hommes, qui se regardaient avec amour et tendresse, au point même qu'ils allaient s'embrassés les secondes qui suivirent le clichés.

C'était le cadeau d'anniversaire des 22 ans de Liam, de la part de Zain. Il lui avait offert un shooting photo pour eux d'eux. Le brun en avait profité pour se lâcher devant la caméra et même de rouler quelques pelles à son homme devant l'objectif. Le photographe n'avait pas été déranger par cela étant lui-même bisexuel. L'anglais lança le cadre contre le mur à sa droite, il se brisa. Seul la photo restait intacte. Les bouts de verres trônaient un peu partout sur et à côté de la photo tandis que le cadre en bois était défoncé sur un de ces côtés. Il se leva pour aller le ramasser quand il se coupa sur un des débris de verre. Il regarda le sang coulé depuis le bout de peau qui relie son pouce et son index. La veine qui passait par là avait du sûrement être toucher mais il s'en foutait. Du sang coulait de sa peau. Il s'était souvent sentit mal dans sa peau, déjà plus jeune.

Il avait souvent regretté de ne pas être plus beau, plus sportif, plus mince, plus athlétique, plus intelligent, mais en fin de compte il s'en foutait totalement. Depuis qu'il connaissait le métisse, il se sentait bien dans sa peau. Il avait découvert qu'on n'avait pas besoin de ressembler à quelqu'un de beau ou de moche à ses yeux, parce que peu importe ce à quoi l'on ressemble, nous serons toujours beau pour les autres ou en tout cas pour celui qui en vaut la peine.

Cette personne était Zain. Le plus beau de tous les métisses que l'anglais avait pu croisé durant toute sa vie. Il était celui qui avait les plus beaux yeux marrons et la plus musculature. Il était légèrement plus grand que lui et ausis plus âgé, mais il s'en foutait totalement de cela aussi. Il avait besoin de Zain pour vivre et s'il ne revenait plus, il devrait apprendre à survivre constamment. Cela fait 2 mois qu'il n'en peut plus de vivre seul dans cette maison, avec tout qui lui rappelle cet homme qu'il aime et chérit tant. Il n'en peut plus d'être sans lui, de vivre sans lui.

Il n'en peut vraiment plus et son cœur est sur le point de lâcher, du moins tant que l'anglo-pakistanais sera toujours aussi loin de lui. Il sortit son téléphone de sa poche avant et fixa un instant le fond d'écran. C'était encore une photo d'eux, mais cette fois-ci, le métisse était sur les genoux de l'anglais et ils avaient tous les deux un grand sourire placardés sur la face. C'était l'époque où ils étaient heureux, à peine une semaine avant la remise en liberté de Jean, Comilla et Travis. Liam n'arrivait pas à croire que son meilleur ami ait pu le trahir de la sorte, il espérait que la prison l'avait changé, ce qui avait été le cas. Il déverrouilla le cellulaire pour ne pas le balancer lui aussi contre le mur. Il n'arrivait pas à se détacher de son homme. Il ne vivait que pour lui et ne pourrait plus jamais vivre sans lui une seconde fois. Il préférait encore mourir que de vivre encore sans le métisse.

Il appuya sur l'écran tactile et ouvra la page des chiffres. Il tapa le numéro de son amoureux qu'il connaissait par cœur à une vitesse folle et ensuite, appuya sur le bouton pour appeler. Il croisait les doigts pour qu'on lui réponde cette fois-ci. Il en avait marre de ce silence et de toute cette folie meurtrière qui tourne tout autour de lui depuis plus de deux mois. Il eut deux sonneries puis quelqu'un décrocha à l'autre bout du fil. Mais l'anglais qui croyait entendre la voix de son homme fût rapidement déçu quand il entendit une autre voix familière.

-Allo? Dit celle-ci.

-Zain? Demanda l'anglais.

-Non, c'est Jean.

-Qu'est-ce que tu lui as fais?!? S'exclama aussitôt l'anglais qui n'était au courant de rien.

-Rien, il est juste partit au petit coin, il t'aime toujours tu sais.

-Ta gueule! Je ne peux pas te croire après tout ce que tu nous as fais!

-Je suis encore désolé Liam, je m'en excuse encore et toujours. Je le regrette sincèrement. Normalement je ne devrais pas décrocher, mais je voulais que tu saches que je suis désolé même si je sais que tu ne me pardonneras jamais. Ton homme n'accepte toujours pas mes excuses mais on s'entend bien comme même. Je crois que je l'avais mal juger. Vous êtes vos antidotes pour l'un et l'autre. Il va revenir, ne t'en fais pas, minauda le français.

-Comment pourrais-je te croire? Pourquoi tu as son téléphone?

-J'ai rompu avec Comilla il y a deux mois et elle a pété un câble au point de me tirer dessus. J'ai pu voir les talents de soigneur de ton homme. Je ne savais pas qu'il était expert dans l'art de retirer les balles, mais bon, passons. Depuis ce jour-là où je suis tombé sur Martin après m'être fait tirer dessus, je suis dans votre camp. J'ai annoncé et expliqué tout le plan qu'on avait concocté mais je crois qu'ils ont du le changer. Avec Martin, George, Arnould et Zain, on veille sur toi et on surveille les moindres faits et gestes des deux autres. Travis est toujours avec elle. Comilla était la fille de Marcel, tu savais cela?

Liam resta muet et sur ses gardes. Il n'arrivait pas à croire que son meilleur ami était en train de lui présenter des excuses alors que pour lui c'était comme un synonyme de la fin du monde de prononcé ces trois mots. Il n'en pouvait plus de toute la vérité et des mensonges qui planaient dans le ciel de sa vie. Il voulait toute la vérité et maintenant il veut la fuir. Si Zain l'aimait toujours, pourquoi n'était-il toujours pas revenu jusqu'à lui ? La fait que Comilla soit la fille de Marcel Dino Guido, cela ne l'étonnait pas, ils étaient tout aussi fou l'un que l'autre. Comilla est une jeune femme resplendissante qu'il rêve de foutre à l'abattoir.

Il soupira un bon coup, s'asseyant sur le sol pour ne pas tomber et ainsi se faire mal aux fesses. Il entendit un bruit de fond, une voix étranglée qui criait depuis un bout d'une pièce. Il avait la tête qui tournait et son sang circulait anormalement dans ses veines. Il entendit le téléphone changé sous des voix qui chuchotaient, sûrement pour ne pas qu'il puisse entendre le peu qu'ils avaient à se dire. L'anglais avala de travers quand il entendit l'autre voix de l'autre côté du fil, mais aussi les mots employés.

-Je t'aime Liam James Payne, murmura Zain Jawaad Malik.

Liam et Zain pourraient se revoir rapidement si la menace de Comilla et Travis n'était pas de plus en plus grande. Parce qu'ils avaient préparés un sacré coup qui commençaient déjà à faire son effet mais qu'ils avaient hormis de prendre en compte que ce n'était pas juste Zain et Liam contre eux, mais Martin, George, Arnould, Jean, Zain et à moitié Liam contre qui ils se battaient. La quantité ne fait pas la victoire, certes, mais ils étaient bien trop fort pour se battre contre Comilla déchainée et Travis complètement dans les étoiles. La guerre est bientôt finie, qui gagnera?

***

Au meilleur commentaire, la dédicace du prochain chapitre ! Bonne chance et vos claviers !
Que pensez-vous de celui-ci ? De Liam ? De Zain ? De Jean ? D'Arnould et compagnie ?

Lover||Ziam [Hater 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant