12 - rupture

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L'annonce de la rupture entre Liam et Zain ainsi que la mort de Marcel Dino Guido ne mit pas longtemps à parvenir jusqu'aux oreilles de Travis, Jean et Comilla. Le seul qui était heureux d'apprendre la mort du quarantenaire était bien le français dont le métisse était remonter dans son estime. Il appréciait le fait qu'il ait prit les choses en mains et se soit battu, jusqu'à la mort, pour protéger son homme des griffes de ce pédophile sadique et tueur en série. Il avait sûrement tous les défauts de la Terre, hormis que la beauté avait comme même été de son côté. Jean ne pouvait pas le nier, si Marcel n'avait pas été attiré par les enfants, il aurait pu facilement avoir une femme et des enfants. Mais il n'en fut pas ainsi et cela, restait coincé dans la gorge du jeune homme.

Il étudiait le regard de sa petite amie, qui restait bloquée et bouchée bée devant cette nouvelle qu'elle jugeait mauvaise, contrairement à Jean. Elle était dans tous ces états, parce qu'il y avait une chose qu'elle avait hormis d'avouer à la Terre entière et qu'elle avait juste garder pour elle. Elle était l'une de ses filles. Elle n'avait pas vraiment choisit qu'il viole et la mette enceinte d'elle mais elle avait comme même un grand respect pour cet homme qu'est son père malgré toutes les erreurs qui forment une longue liste interminable de mots. Elle savait bien que l'homme dont sa mère lui avait fait croire qu'il était son père ne l'était pas, simplement parce qu'elle ne le connaissait pas avant les 2 ans de Comilla. Aussi, elle avait lu des articles de journaux concernant le viol de sa génitrice qui concordait avec les environs du temps où elle aurait commencer sa grossesse.

Elle savait que cet homme était son père et elle ne lui en voulait même pas pour tout cela. Mais aussi, elle savait qu'elle n'était pas la seule. Il y avait d'autres jeunes filles qui avaient été mises enceintes, le plus souvent à contrecœur, par cet homme et n'avait pas eu le temps d'avorter avant d'apprendre la nouvelle ou alors elle voulait le garder malgré que le père puisse être un pédophile et un violeur. Elle en avait les larmes aux yeux et tentait de les contrôler. Elle essayait de ne pas trop se montrer affecter parce que cela pourrait faire émerger quelques soupçons, mais elle y avait pensé un peu trop tard puisque Jean et Travis se posaient déjà des questions. Jean n'en avait rien à faire de la mort de cet homme, hormis qu'un sourire satisfait planait sur ses lèvres tel un avion sur le point d'atterrir. Travis, sa réaction était compréhensible. Malgré que cet homme ait abusé de lui étant plus jeune, il en était tombé amoureux et avait continué sa relation avec lui. Ils avaient comme idées de se dévoiler au monde entier maintenant que Travis était majeur et sortit de prison.

Il acceptait que son homme puisse aller voir ailleurs, violer d'autres personnes. Mais ce qu'il ne savait pas et que s'il le savait, il ne saurait plus dans le même état que celui dans lequel il est, est qu'il tuait aussi. Travis avait été éduqué de façon à ce que le plus pire des péchés était d'ôter la vie de quelqu'un ou d'un animal. Pour l'animal, au fur et à mesure des années, il avait commencé à ne plus s'en faire mais en ce qui concerne le droit de retirer la vie d'un être humain il n'avait pas changé d'avis. De plus, comme il était autant amoureux du métisse que du quarantenaire, il avait du mal à en vouloir au premier d'avoir tuer le second à coup de poings.

En tout cas, il était fier au moins que cela soit finit entre Zain et Liam. Il avait toujours eu la haine contre l'anglais, qu'il jugeait inapte à aimer l'anglo-pakistanais comme il devrait être aimer. Le décédé ne lui avait apprit ou dit ce qu'il avait fait à la sœur de Zain, sinon Travis aurait taper sur la tête du quarantenaire. Il avait tellement de raisons de lui en vouloir, mais qu'il ne connaissait même pas. En attendant, il était plus bouleversé par la réaction de Comilla que par la sienne ou celle de Jean. Elle n'avait pas de raison de réagir ainsi puisqu'elle ne le connaissait que depuis une semaine environ, pourtant elle semblait anéantie.

-Ça va Comi'? Demanda son petit ami.

-Il... Il... Est mort...

-Oui, et ? S'exaspéra le français.

-C'était mon père putain! S'exclama la jeune fille.

Elle avait lâché cela comme ça, sans vraiment se rendre compte de ce qu'elle disait. Elle aurait franchement pu faire quelques efforts pour ne pas cracher ces mots à la face de son amoureux mais elle n'avait pas pu prendre le choc du fait qu'il n'en avait rien à faire de la mort de cet homme. Elle n'avait pas pu supporter son indifférence. Elle pleurait à chaude larmes. Elle avait le cœur en miettes, éparpillés sur le sol comme du couscous tombant du récipient pour finir sur le carrelage. La voix de Marcel restait encore dans sa mémoire et la ramenait à la réalité. Plus jamais elle ne pourrait entendre la voix de son père, à cause de Zain.

Jean en était sur le cul, comme Travis. Jamais ils ne l'auraient supposés et maintenant qu'ils y réfléchissent un peu, ils avaient un air de famille. Jean ne pouvait pas avaler cela, les mots l'étouffaient. Il venait de comprendre d'où venait l'esprit de vengeance, la détermination et la rage dont elle peut faire preuve. Elle le tenait de son père, toute cette hargne de faire le mal autour d'elle alors qu'elle pourrait faire beaucoup plus facilement le contraire. Il commençait à douter d'elle et de l'amour qu'il lui porte. Elle était bien trop mauvaise que pour qu'il puisse supporter encore plus longtemps tous les démons qui sommeillent en elle. Il la regardait en train de fixer le plafond alors qu'elle serrait les poings.

Travis avait perdu sa langue. Elle était partie au paradis. Il n'en pouvait plus de toutes ces vérités qui lui tombent dessus. Il apprenait que l'homme qu'il aimait avait été battu à mort par l'autre homme dont il était amoureux et que celui qui était mort était le père de l'une de ses complices qui est aussi la petite amie de son meilleur ami. Il ne savait même plus dans quelle langue il parlait tellement que c'était dur à avaler comme nouvelles. Heureusement qu'il ne savait pas que l'homme qu'il aimait et qui est mort n'était pas qu'un simple pédophile et violeur mais aussi un tueur en série et heureusement aussi qu'il ne savait ce que la petite sœur de son amoureux encore en vie avait subie à cause de celui qui est mort.

Sinon, il se serrait mit une balle dans la tête ou encore il aurait sauté d'un pont. Voire même qu'il aurait attaché une corde à son coup avant de s'élancer dans le vide, qui sait? La seule bonne nouvelle dans ce tout bordel était que c'était la fin du couple que formait Zain et Liam. Mais il se doutait déjà de voir venir la fin du couple Jean et Comilla. Même sans le vouloir, le métisse aurait réussit à faire deux pierres d'un coup. Travis s'écarta du petit bout de peau que formait la jeune femme avant qu'elle ne se lance sur son amoureux. Elle voulait lui refaire le portrait, parce qu'il ne l'avait pas consoler alors qu'elle en avait besoin et que cela lui faisait ni chaud ni froid que son père même si c'est Marcel Dino Guido, meurt. Elle lui donna un poing dans le visage, avant qu'il ne se ressaisisse et se protège contre l'élan de folie dont fait preuve sa petite amie. Il retient ses poignets pour être sûr d'avoir toute son attention. Il la regardait dans les yeux avec un air désolé placardé sur le visage avant de dire ces mots :

-Désolé chérie, mais c'est finit entre nous. Je ne peux plus te supporter toi et ta folie meurtrière dont je comprends maintenant d'où elle vient ; de ton père. Je ne peux pas vivre avec toi en sachant que ton père est celui qui a brisé mon meilleur ami et poussé au suicide la petite sœur de son ex, c'est-à-dire Zain. Je ne peux pas, je suis désolé Comilla, mais non, se dépêcha de dire le français avant de s'éclipser en vitesse du bâtiment.

Il courut en dehors, à travers les débris provenant de l'usine auparavant en activité. Ensuite, il entendu un coup de fusil résonné et la balle ricoché sur un bout de métal à quelques centimètres de son épaule droite. Il jeta un furtif coup d'œil derrière lui et vit Comilla avec un fusil entre les mains, en train de le viser et déjà prête à tirer. Une nouvelle détonation et il couru encore plus vite pour sauver sa peau. Jamais il n'aurait cru qu'elle puisse être capable de lui tirer dessus un jour. Il devait l'avoir vraiment offensé et blessé. Une balle le toucha dans le bras, non loin d'une grosse veine importante mais qui n'allait faire encore trop de dégâts dans le présent.

De toute façon la peur et l'adrénaline l'empêchait de retenir ses pieds de foulés les pièces de métal qui jonchaient le sol, malgré qu'il ait une balle dans le bras droit. Il soupira pour reprendre un coup sa respiration en réduisant son rythme de course avant de repartir de plus belle et encore plus vite. Il devait fuir et prévenir les deux amoureux qu'ils risquent un danger encore plus énorme maintenant que Marcel est mort et qu'il a rompu avec Comilla. Elle va perdre les pédales et risque de faire du mal à Travis à moins que celui-ci reste de leur côté. Il courrait encore et encore, jusqu'à ce qu'il tomba sur le béton du trottoir juste devant une paire de pieds familières et de relever la tête vers une tête pas méconnue.

Liam et Zain ont peut-être encore de l'espoir de finir un jour ensemble et heureux sans que l'un de deux ne meurent. Mais il faudrait pour cela que Comilla garde encore un peu de folie pour plus tard et que la balle ne le tue pas avant qu'il ait pu expliquer une partie, ou l'intégralité, du plan qu'ils avaient prévus pour les détruire. C'était finit, définitivement entre elle et lui et de toute façon, l'idée de retourner avec cette psychopathe ne lui venait pas à l'esprit alors que Liam et Zain pensaient à se revoir un jour quand tout cela sera tranquille. Jean avait encore tellement de choses à avouer aux deux hommes.

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Au meilleur commentaire, la dédicace du prochain chapitre ; bonne chance et à vos claviers !
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Lover||Ziam [Hater 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant