𝐈𝐓'𝐒 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓 𓄇 ᴷᵃᶻᵘᵗᵒʳᵃ | ❝ 𝐓•𝟒 ❞ ━ 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

⁹ 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐚𝐠𝐞

🍌 1600 mots 🍌

🍌━━━━[𓄇]𝐌𝐀𝐑𝐈𝐀𝐆𝐄

𝐷𝑒𝑠𝑝𝑟𝑒 𝑡𝑖𝑛𝑒 - 𝑂-𝑍𝑜𝑛𝑒

Mais alors que la ville était animée par ses annonces publicitaires lumineuses, je vis que l'une d'elle parlait de ma famille. Encore et toujours au centre de l'attention, mon paternel faisait les gros titres. Je baissais le visage en entendant une de ses interviews être énoncées par la publicité. Mais malgré moi, je m'arrêtais pour l'écouter.

— Comment vous voyez-vous dans cinq ans monsieur Ricavi ? demanda le journaliste.

— À la retraite mon brave. Ma fille étudie intensément et dès qu'elle a terminé le lycée, elle reprendra le flambeau de l'affaire familiale tout en alternant avec des études commerciales et marketing.

— C'est ce qu'elle souhaite ?

— Je n'en sais rien mon brave, mais qui refuserait un avenir tout tracé ? Personne. Alors je ne vois pas pourquoi il en serait de même pour ma fille. Cependant, je le vis reprendre un verre de cognac, j'espère tout de même qu'elle épousera rapidement le fils de mon partenaire.

— Le fils du clan Akashi ? posa le journaliste en lisant ses notes.

— Oui lui-même. Haruchiyo et elle devraient se voir officialisés d'ici leurs majorités, donc dans moins de deux ans.

— Et sont-ils d'accord avec cette décision monsieur Ricavi ?

— Cela relève du secret professionnel mon brave. Je ne peux répondre à votre question. Ymé à une vie de rêve, et pour la perpétuer, elle se doit au mariage arrangé comme ma femme et moi-même l'avions vécu. Et puis, au fil d'un temps, qui s'est valu très rapide, mon épouse et moi sommes tombés amoureux. Haruchiyo est un bel homme, il ne fait aucun doute qu'Ymé tombera amoureuse de lui et enfantera les héritiers du clan Ricavi.

— Bien monsieur... Après tout, vous élevez votre fille comme vous l'entendez...

— Exactement mon brave. Ceci étant dit, je coupe l'interview, bien à vous, il serra la main du reporteur en saluant la caméra. Au revoir à tous.

Ma bonne humeur du matin s'éclipsa comme un cheval au vent. De quel droit se permettait-il d'à ce point diriger ma vie... Marchant en fixant droit devant moi, les passants s'éloigner face à mon passage, sûrement m'ayant reconnu à cause de la photographie à mon effigie que la publicité avait affiché.

Mon cœur se serrait en imaginant ma vie. J'allais vraiment devoir sacrifier ma vie sentimentale au détriment de l'affaire familiale ? Je soupirais, c'était la dernière chose que je souhaitais. Dès lors ma majorité atteinte, je devrais épouser ce rustre d'Haruchiyo ? Et même lui donner des enfants ? Et puis quoi encore ? Si une chose était certaine, c'était que jamais je n'aurais d'enfants.

Non seulement pour énerver mes parents, mais également parce que je ne me voyais absolument pas mère. Pour moi, les bambins et les nourrissons qui pleuraient à tout va, ce n'était clairement pas un plaisir, et je ne voulais pas m'infliger cela. Malgré ma marche rapide, je voyais l'établissement se dessiner au loin.