𝐈𝐓'𝐒 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓 𓄇 ᴷᵃᶻᵘᵗᵒʳᵃ | ❝ 𝐓•𝟒 ❞ ━ 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

²⁷ 𝐂𝐡𝐢𝐟𝐢𝐲𝐚

🍌 1300 mots 🍌

🍌━━━━[𓄇]𝐂𝐇𝐈𝐅𝐈𝐘𝐀

𝑑𝑒́𝑏𝑢𝑡 - 𝑠𝑤𝑒𝑒𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑡

Sept années s'étaient écoulées.

Actuellement seul dans sa cellule, âgé de vingt-cinq ans, le bel homme qu'était devenu Kazutora pensait. Cela faisait longtemps que ses pensées n'avaient pas divagué ainsi. Il avait posé son avant-bras droit sur ses yeux. Son esprit s'était échappé dans ses souvenirs d'adolescence quand une lueur blanche apparut. Il sourit bêtement avant que son co-détenu, complètement stupide, ne le dérange :

— Tu penses à la meuf d'hier ?

— Non, je pense à celle qui m'attend.

Son camarade se tut et reprit son activité, jouant aux billes seul, comme l'idiot qu'il était. Kazutora n'y prêta pas attention et recommença à penser à elle. Il ne comprenait pas, même sept ans plus tard, pourquoi elle ne lui avait pas rendu visite. Il lui manquait. Il voulait sentir sa peau contre la sienne, la caresser comme il le faisait et apprécier sa bouche s'occuper de son corps. Il ne rêvait que d'elle, son unique et seul véritable amour.

Les femmes qu'il avait à sa disposition grâce à son camarade de cellule ne servaient, sincèrement, qu'à assouvir ses pulsions. Il ne prenait pratiquement aucun plaisir, si ce n'était qu'on s'occupe de son corps comme il le méritait. Mais son visage apparut dans son esprit, et il sourit innocemment. Il avait toujours rêvé que, lors de sa sortie, elle ne soit là. Qu'après ces années en chérissant cette dernière lettre manuscrite, il ne la revoit, aussi belle que jamais.

— Eh, une main frappa à la porte barricadée grise. Hanemiya, c'est ton tour de sortir. Tu as payé ta peine, maintenant dégage !

— Tu sais Tsuki, si tu veux qu'on baise avant de partir, je peux, répondit-il d'un clin d'œil aguicheur, alors qu'il n'en pensait pas un sou.

— Les cambrioleurs sont pas du tout mon genre, s'exclama-t-elle.

Kazutora rit avant de ranger ses affaires personnelles dans un sac. Tsuki lui tenait la porte, tandis qu'il adressait un adieu solennel à son camarade de cellule. Sept années à purger une peine comme intrusion dans une résidence. Étant donné qu'il avait déjà fait de la prison, le juge, ainsi que les avocats des Ricavi, avaient fait en sorte qu'il subisse un assez long moment emprisonné. Ainsi, sans grand regret, Kazutora mit son sac sur son épaule, avant de suivre Tsuki. Il se rendit à l'accueil pour signer les papiers de libération et sortit par la grande porte.

La lumière du jour aveugla ses beaux yeux noisette, tandis qu'une Wolkswagen se gara devant lui. Sa main protégeait ses yeux et quand elle rejoignit sa taille, il contempla la magnifique voiture qui se dressait devant lui. La vitre teintée se baissa, laissant place à une beauté fatale.

Enfin, à deux beautés fatales.