𝐈𝐓'𝐒 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓 𓄇 ᴷᵃᶻᵘᵗᵒʳᵃ | ❝ 𝐓•𝟒 ❞ ━ 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

³⁹ 𝐓𝐫𝐨𝐦𝐩𝐞𝐫𝐢𝐞

🍌 2300 mots 🍌

🍌━━━━[𓄇]𝐓𝐑𝐎𝐌𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄

𝐸𝑖𝑛𝑎𝑢𝑑𝑖: 𝐸𝑥𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 - 𝐿𝑢𝑑𝑜𝑣𝑖𝑐𝑜 𝐸𝑖𝑛𝑎𝑢𝑑𝑖, 𝐷𝑎𝑛𝑖𝑒𝑙 𝐻𝑜𝑝𝑒, 𝐼 𝑉𝑖𝑟𝑡𝑢𝑜𝑠𝑖 𝐼𝑡𝑎𝑙𝑖𝑎𝑛𝑖

Je le remerciai avant de quitter l'édifice. L'ascenseur me sembla d'une lenteur exaspérante cette fois-ci, mais je m'efforçai de ne pas m'en préoccuper. Une fois dehors, je fis venir mon chauffeur devant l'hôtel. Lorsqu'il m'ouvrit la portière, je lui demandai de me ramener chez moi au plus vite.

Il obéit sans mot dire. Après tout, Unten n'avait pas le choix et il n'oserait jamais me contredire, surtout lorsque mes nerfs étaient à vif comme en ce moment. Je serrai fortement le siège devant moi, cherchant un exutoire pour ma frustration.

Kazutora n'avait aucune limite, et il y a deux ans, il s'était ouvert à moi. Il avait abaissé ses défenses pour moi, et je ne voulais pas qu'il pense que je le trompais. Je me demandais même comment il avait pu avoir une telle idée. Je regardai mon téléphone et constatai plusieurs appels manqués et messages. Ils provenaient tous de lui. Les messages témoignaient de son inquiétude profonde et de son énorme stress. Je me sentais coupable, jusqu'à ce que je remarque une nouvelle notification.

✉️ Zouzou de mon ❤️ :
Tu l'pref à moi...
Après tout à quoi j'm'attendais ?
T'étais trop bien pour moi, j'l'ai toujours su et toujours dit...
Mais m'en rendre compte complètement... Ç'fait mal ptn
Tqt t'as l'champ libre mtn avec lui
OU ELLE
Va savoir t'mates ttlm t'façon
Bref j'pars...
Très loin et n'essaie pas d'me retrouver...
J'serai plus un poids pour toi, pour nous...
Mais y'a eu un nous...?
J'sais pas, j'sais plus...
Ym' j'fais une connerie, j'peur... Reviens vite à la maison...
J'besoin de toi...

— jrv kazu

Je levai les yeux vers le chauffeur, le remerciant avant de lui demander avec insistance de presser le pas. Sans la moindre hésitation, il obéit à ma requête. L'immeuble où je résidais enfin se dessina à l'horizon, et je n'attendis même pas que la voiture s'immobilise complètement pour en sortir précipitamment.

Gravissant les marches quatre à quatre, j'atteignis enfin le dernier étage. Peu importait la rapidité de l'ascenseur, je me dirigeai droit vers ma porte et pris le risque de frapper à celle-ci. Mon poing martela la surface trois fois, dans une attente anxieuse, afin de ne pas le brusquer.

— Kazu... Je ne sais pas si tu m'entends, mais je suis rentrée...

La tristesse et la peur imprégnaient ma voix. Ma main tremblante ouvrit délicatement la porte, appuyant sur la poignée. Lorsque mon regard se posa sur le salon et la cuisine ouverte, je compris. Le chaos régnait. Le canapé était renversé, le dossier contre le sol. La table basse était brisée en deux, son bois jonchant le sol. La télévision ne trônait plus sur le mur.