𝐈𝐓'𝐒 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓 𓄇 ᴷᵃᶻᵘᵗᵒʳᵃ | ❝ 𝐓•𝟒 ❞ ━ 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

³⁵ 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐑𝐨𝐮𝐞

🍌 1600 mots 🍌

🍌━━━━[𓄇]𝐆𝐑𝐀𝐍𝐃𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐄

𝑁𝑒𝑒𝑑𝑒𝑑 𝑀𝑒 - 𝑅𝑖𝘩𝑎𝑛𝑛𝑎

Sa bouche, avide de contact, descendit chercher la peau tendre de mon cou. La nacelle qui continuait de monter plus haut dans les airs s'arrêta d'un coup lorsque le point le plus culminant fut atteint. Mais je ne profitais pas de la vue, trop occupée à fermer les yeux pour ressentir tous les gestes qu'il me prodiguait. Mes mains s'affaissèrent à lui procurer des caresses tandis que sa langue marquait encore de son passage ma peau délicate.

Les yeux clos, le plaisir montant dans mon bas-ventre, ses lèvres remontant vers ma mâchoire, un havre de paix et de plaisir se dessinait doucement. Les sensations dans mon corps affluaient, faisant augmenter mon rythme cardiaque ainsi que la tension dans la nacelle. Alors qu'il s'apprêtait à prendre d'assaut mes lèvres de nouveau, une voix grésillante et un bruit sourd nous firent reprendre nos places initiales, face à face, les joues rougies.

— Chers passagers, la grande roue vient de tomber en panne pour une durée indéterminée. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et espérons résoudre le problème le plus rapidement possible. Merci de ne pas paniquer, tout ira bien.

Un regard, un seul, entre nous, et les yeux luxurieux qu'il me lançait eurent raison de moi. Je me levai, m'assis sur lui et pris possession de ses lèvres adorées. Ses mains se rejoignirent sur mes hanches, me pressant contre lui. Son érection grandissante, pressée contre mon intimité mouillée, nous gémissions tous deux, cherchant désespérément le contact de l'autre sur notre peau.

Les vitres de la nacelle commencèrent à s'embuer sous l'effet de nos respirations brûlantes et de nos corps bouillonnants. Mes lèvres douces embrassèrent son cou avant de descendre pour malaxer cette bosse qui se dressait devant mon visage. Déglutissant, Kazutora posa sa main sur ma tête, collant mon visage à son membre prisonnier. Le souvenir de notre première fois ensemble fit naître en moi une chaleur enfouie prête à exploser. Sa tête partit en arrière en grognant mon prénom.

Il allait vraiment me prendre dans cette grande roue. Définitivement.

Mes mains déboutonnèrent son pantalon, caressant sensuellement cette excroissance qui m'attendait. La chaleur qui émanait de son corps m'enivrait de cette douce tension. Ses yeux, levés vers le ciel étoilé à travers le plafond en verre de la nacelle, découvrirent les constellations de notre signe commun, le tigre. Une idée germa dans son esprit et lorsque ma bouche rencontra son membre, il lâcha un grognement, semblable à celui d'un tigre.

Je pouffai légèrement devant sa comparaison plus que médiocre, mais ce son avait tout de même l'effet escompté : il me rendait encore plus excitée que je ne l'étais déjà. Le voir, malgré les années et les nombreuses fois où nous l'avions fait, grogner et gémir lorsque je m'occupais de lui, me faisait incontestablement perdre la tête.