𝐈𝐓'𝐒 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓 𓄇 ᴷᵃᶻᵘᵗᵒʳᵃ | ❝ 𝐓•𝟒 ❞ ━ 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

²⁶ 𝐏𝐨𝐞̀𝐦𝐞𝐬

🍌 1500 mots 🍌

🍌━━━━[𓄇]𝐏𝐎𝐄̀𝐌𝐄𝐒

𝑆𝑒𝑡 𝐹𝑖𝑟𝑒 𝑡𝑜 𝑡𝘩𝑒 𝑅𝑎𝑖𝑛 - 𝐴𝑑𝑒𝑙𝑒

Ymé venait de quitter la pièce en courant, sous les cris de supplication de Lyiara. Alors que je parlais avec Chifuyu, nous fûmes choqués de la voir partir alors que tout allait bien jusqu'à lors. M'approchant de Lyiara, je la sondai du regard avant qu'elle ne se mette à parler.

— Ses parents..., murmura-t-elle.

Je ne comprenais pas ce qu'ils avaient à voir avec tout ça, et sincèrement je m'en fichais. Je voulais savoir pourquoi elle était partie, en pleurs, loin de moi. Mais alors que j'allais partir la rejoindre, une feuille vola dans l'air. Regardant autour de moi, je vis Chifuyu enlacer Lyiara. Je pouvais donc prendre cette feuille et les laisser seuls sans problème.

Attrapant cette feuille au vent, je repris mon sac avant de sortir de la pièce du proviseur. Je me demandais même comment Chifuyu et Lyiara avaient fini par nous retrouver. Laissant ce mystère derrière moi, je cherchai Ymé dans toutes les toilettes que le lycée comptait. Malheureusement, en vain, et personne ne l'avait vue.

Soufflant, je me posai à l'extérieur avant de déplier cette feuille fermée. L'écriture était légère, presque passagère, comme si les mots écrits n'avaient pas voulu être posés sur le papier. Malgré tout, je reconnus l'écriture sans pareille d'Ymé. Il n'y avait qu'elle pour faire des m et des n à la boucle plus longue.

❝
Jɑɱɑis je ƞe ɱ'étɑis seƞtie ɑiɱée ɗe lɑ sσɾte
Et pσuɾtɑƞt...

Tσi, juste tσi.
Aνec tσƞ petit tɑtσuɑge et tes cɦeνeux ɗécσlσɾés
Il ɑ ʄɑllu que tu eƞtɾes ɗɑƞs ɱɑ νie il ʮ ɑ tɾσis ɑƞs
Mɑis eƞcσɾe, j'ɑi l'iɱpɾessiσƞ çɑ ʄɑit uƞe éteɾƞité
Et eƞcσɾe, peut-êtɾe ɱêɱe plus que çɑ

Kiʄʄɑƞt. Tσut ɑνec tσi l'étɑit.
A ƞ'iɱpσɾte qu'elle ɦeuɾe, peu iɱpσɾte le lieu
Ziƞziƞ le zσuzσu.
Uƞ peu ɗ'ɑɱσuɾ ɗe tɑ pɑɾt ɱ'ɑ cσƞquise pσuɾ l'éteɾƞité.
❞

Terminant de lire, je refermai la lettre, la plaquant contre mon cœur. Je savais qu'Ymé aimait écrire tout ce qu'elle pensait, mais je ne m'imaginais pas être à l'intérieur de l'une d'entre elles. Mais alors que j'allais me relever de mon banc, je rouvris la lettre et constatai quelque chose.

Ymé m'avait écrit un acrostiche. La brune qui occupait mon esprit m'aimait et moi, je l'ai laissée partir ? Plaçant la lettre dans la poche de mon pantalon, je regardai l'heure sur mon téléphone avant d'envoyer un message à Chifuyu.

— Alerte brune, soldat chat. Occup' prof' jusqu'à dern'heure.
Terminé.