𝐈𝐓'𝐒 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓 𓄇 ᴷᵃᶻᵘᵗᵒʳᵃ | ❝ 𝐓•𝟒 ❞ ━ 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

³² 𝐌𝐚𝐠𝐚𝐳𝐢𝐧𝐞

🍌 1900 mots 🍌

🍌━━━━[𓄇]𝐌𝐀𝐆𝐀𝐙𝐈𝐍𝐄

𝐺𝑜 𝐺𝑖𝑟𝑙 - 𝑃𝑖𝑡𝑏𝑢𝑙𝑙, 𝑇𝑟𝑖𝑛𝑎, 𝑌𝑜𝑢𝑛𝑔 𝐵𝑜

Une visite de mon building faite à mon amant, nous étions sur le point de repartir lorsque je vis une masse de journalistes agglutinés à l'entrée. La sécurité laissait vraiment à désirer, au vu des coups de coudes et des doigts dans l'œil qu'ils se donnaient. Ils attendaient sûrement la sortie d'un de mes gros clients. Je me dirigeai alors vers la sortie, main dans la main avec Kazutora, qui, notons-le, avait revêtu un costume pour se faire bien voir par les secrétaires.

L'open space, avec son entrée toute en verre, m'ouvrait les portes automatiquement avant que nous ne soyons submergés par les flashs des appareils photos. Trop de micros et de caméras se posèrent devant Kazutora et moi.

La situation était délicate, ma main dans la sienne devait déjà avoir été capturée par plusieurs clichés. Demain, à mon avis, nous serions dans les magazines people les plus vendus, affirmant notre nouvelle relation au grand jour avec ce brun mystérieux, aux yeux hazel exprimant un amour profond pour moi dans son regard.

Je lâchai sa main avant d'essayer d'attraper l'un des micros qu'on me tendait. Lorsque je le saisis, Kazutora fit un mouvement qu'il fit sûrement sans réfléchir, il prit le micro de mes mains et parla dedans.

— Oui, nous sortons ensemble. D'ailleurs, il prit ses aises en me serrant contre lui, le local à côté de son open space va accueillir mon animalerie, car je ne veux pas qu'elle soit la seule à subvenir à nos besoins... Même si elle gagne beaucoup, elle ne doit pas être la seule à travailler.

— Excusez-moi monsieur... Hanemiya, c'est ça, il hocha la tête, pas plus choqué qu'on le connaisse, Jeido Torarizu pour le magazine fétiche. On m'a raconté que vous venez de sortir de prison, êtes-vous stable après votre détention ?

— Alors... il se racla la gorge, gêné de cette question à laquelle il ne s'attendait sûrement pas.

— Excusez-moi mademoiselle Torarizu, repris-je en m'accaparant le micro qu'il avait subtilisé. Mais c'est du domaine de notre vie privée, et il me semble que je suis assez grande pour choisir le gardien de mon cœur. Maintenant, déblayez ou ce sera la sécurité qui le fera.

— Votre père nous avait annoncé à l'époque que vous seriez mariée à Haruchiyo Akashi, cela n'est donc plus d'actualité ?

— Il n'a jamais été question de mariage avec le clan Akashi, de mon point de vue. Et désormais, c'est encore moins nécessaire, étant donné que je domine l'import-export du Japon.

— Et vous n'avez jamais pensé à le faire pour pouvoir atteindre le plein marché ?

— Quel intérêt ? Rien qu'avec le Japon, je suis milliardaire ma puce, alors je peux encore choisir le mari qui me convient.

Je rendis le micro avant de reprendre la main de mon homme et de partir la tête haute, mes talons vibrant sur le béton. Mes mèches de devant, qui n'étaient pas attachées à mon chignon, volaient au vent, offrant une belle jalousie à toutes les journalistes qui contemplaient ma vie si parfaite.