𝐈𝐓'𝐒 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓 𓄇 ᴷᵃᶻᵘᵗᵒʳᵃ | ❝ 𝐓•𝟒 ❞ ━ 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

⁵⁰ 𝐘𝐦𝐞́ 𝐇𝐚𝐧𝐞𝐦𝐢𝐲𝐚 𓄇

🍌 1100 mots 🍌

🍌━━━━[𓄇]𝐘𝐌𝐄́ 𝐇𝐀𝐍𝐄𝐌𝐈𝐘𝐀

𝑊𝘩𝑒𝑟𝑒'𝑠 𝑀𝑦 𝐿𝑜𝑣𝑒 - 𝑆𝑙𝑜𝑤𝑒𝑑 - 𝑆𝑌𝑀𝐿

Quelques jours avaient passé depuis la mort d'Ymé et d'Haruchiyo. Kazutora n'était plus lui-même. Il ne mangeait plus, ne dormait plus, ne travaillait plus, et ne pouvait répondre aux multiples questions que lui posaient les journalistes. Il ne voulait plus vivre.

Lors de la naissance de sa, désormais, filleule, le jeune homme n'arrivait toujours pas à réaliser. Passant désormais ses journées devant sa tombe, Kazutora restait tôt le matin et partait tard le soir. Il ne supportait pas cette séparation entre eux.

Par son ingéniosité, il avait réussi à sauver Chifuyu pour que celui-ci soit au plus proche de Lyiara, déjà tant dévastée par la perte de sa meilleure amie. Kazutora ne connaissait pas l'histoire de Lyiara vis-à-vis des meilleurs amis, mais au vu de son chagrin, l'histoire ne devait pas être des plus comiques. Alors même si Kazutora avait sacrifié Haruchiyo, en lui ordonnant de se déguiser en Chifuyu et de se faire passer pour lui, il était certain d'avoir choisi la bonne décision. Au fond de lui, Kazutora savait qu'il fallait sauver Chifuyu pour que Lyiara n'en souffre pas...

En rentrant chez lui, Kazutora voyait sans cesse son ancienne veste du Valhalla lui faire de l'œil. Cependant, trop épuisé, il s'endormait toujours du côté d'Ymé dans le lit, s'imprégnant du peu de son odeur qui subsistait. Lorsque vint le matin du trois Novembre, une date symbolique pour lui, il saisit son ancienne veste blanche et se rendit au cimetière, au sommet de cette colline où elle reposait en paix.

S'asseyant devant la tombe d'Ymé, il continuait de lui parler. Il lui parlait de son enfance, de la prison, de tellement de choses qu'il répétait même sans s'en rendre compte. Mais il se souvint de ses derniers mots.

Valhalla.

Portant la veste, d'un geste de la main, il retira une lettre de la poche interne. Une lettre qui embaumait le parfum du matin, ornée de ton écriture légère sur le recto.

"À ɱσƞ ɑɱσʋɾ, Kɑzʋtσɾɑ "

Lorsqu'il ouvrit l'enveloppe, une fleur tomba. Une petite fleur violette, toute délicate, qui ne demandait qu'à être aimée. Kazutora ne s'y connaissait pas beaucoup en fleurs, mais il reconnut que c'étaient ses préférées, les fuchsias. Laissant la fleur de côté, il déplia la lettre qu'elle avait écrite avant de mourir.

" Kɑzʋtσɾɑ, ɱσƞ ɑɱσʋɾ. Je ƞ'ɑi jɑɱɑis ɑɾɾêté ɗe t'ɑiɱeɾ. Cɾσis-le σʋ ƞσƞ, tʋ ɑs tσʋjσʋɾs été ɗɑƞs ɱɑ tête, σʋ qʋelqʋe pɑɾt pɾès ɗe ɱσi. Je ɾesseƞtɑis tɑ pɾéseƞce peʋ iɱpσɾte σʋ̀ j'ɑllɑis. Qʋɑƞɗ je peƞsɑis ɑ̀ tσi, j'ɑνɑis l'iɱpɾessiσƞ ɗ'êtɾe cσƞstɑɱɱeƞt eƞ sécʋɾité, qʋe ɾieƞ ƞe pσʋνɑit ɱ'ɑɾɾiνeɾ tɑƞt qʋe tʋ étɑis lɑ̀, ɑ̀ ɱes cσ̂tés. Je ɾéɗiƍe cette lettɾe qʋɑƞɗ je t'ɑi lɑissé pɑɾtiɾ lσiƞ ɗe ɱσi, ɾσɱpɑƞt sσʋs le cσʋp ɗe lɑ cσlèɾe. Je ƞ'ɑi jɑɱɑis νσʋlʋ çɑ. Je t'eƞ sʋpplie, cɾσis-ɱσi, je ƞ'ɑi jɑɱɑis νσʋlʋ eƞ ʄiƞiɾ ɑνec tσi, je t'ɑiɱe tɾσp pσʋɾ çɑ. Mɑis lσɾsqʋe lɑ cσlèɾe pɾeƞɗ le ɗessʋs sʋɾ ƞσs éɱσtiσƞs, tʋ sɑis ce qʋe çɑ siƍƞiʄie, ƞ'est-ce pɑs ? Hɑɦɑ, je ɱ'éƍɑɾe ɗe ɱσƞ sʋjet, ɱɑis j'ɑiɱeɾɑis te ɗiɾe telleɱeƞt ɗe cɦσses, Kɑzʋtσɾɑ. Tʋ ƞe peʋx pɑs sɑνσiɾ tσʋt ce qʋi ɱe tɾɑνeɾse l'espɾit qʋɑƞɗ tσƞ pɾéƞσɱ ɱe νieƞt ɑ̀ l'espɾit.