Chapitre 7

39 2 0
                                    

Les rayons du soleil se faisaient perçants, et reflétaient avec puissance les différents ton bleu présent dans le bureau des frères Vanderson. J'avais l'impression d'être dans un bateau et j'avais carrément le mal de mer, mon teint se fit pâle.

- Je vois que tu commences à comprendre Julian, lâche l'affaire pendant qu'il est encore temps ; c'est ce que je regrette de ne pas avoir fait, finit-il peiné.

Christina toqua à la porte, et s'avança vers lui, pendant ce temps ces derniers mots restèrent en suspens dans mon esprit.

Pourquoi insistait-il autant pour que je laisse tomber cette affaire ? Et pourquoi avait-il l'air, si affligé. Qu'est-ce qui regrettais de ne pas avoir fait plus tôt ?

Soudain, James se leva d'un bond, écrasa son cigare à la hâte et s'excusa puis s'en alla précipitamment.

Je me levais à mon tour désemparé. Cette entrevue avec James, m'inquiétait fortement, j'avais l'impression que cette affaire dépassait à présent ma simple jalousie ...

La jeune femme de bleu entièrement vêtu, resta dans la pièce avec moi, pour me surveiller sans doute.

Me dirigeant vers la sortie, j'entendais le son de ses talons derrière moi. Christina referma la porte du bureau des jumeaux Vanderson, et je m'éloignai plongé dans le flux de mes pensées.

Quel est le rapport avec ce film et le comportement de James, que se cache-t-il véritablement derrière le départ de Nicolas et ou est Calvin?! Ça n'a aucun sens ! Et c'est impossible que ce soit en rapport avec Liam ! Il n'a aucun pouvoir ce minable et ce n'est sûrement pas ce Vins qui peut être à la tête de ce qui se trame en coulisse. Ok, il a été cocu, mais ça reste un simple réalisateur ! Il n'a pas le pouvoir de tirer les ficelles de Movie Global Compagny, et encore moi de tenir en joue les jumeaux Vanderson.

Quelque chose m'échappait et ça me rendait complètement fou Damt it!

En sillonnant les couloirs, le cadre en bois massif reteint mon attention, une photo en noir et blanc était affiché où se tenaient une dizaine d'hommes en costume, avec des cigares à la main, autour d'eux était représentait une longue table. Ils avaient tous le sourire aux lèvres comme s'il était en train de célébrer un événement très important, plus je me reprochait plus les figures que je voyais se faisait familier : c'était la cinquième génération des Vanderson, mais attend ! Était-ce mon grand-père que je voyais en train de tenir un énorme magnum de champagne ? Je n'en avais jamais vu d'aussi grand.

Quand je détachai mon attention du cadre, les visages des personnes avec qui j'avais eu un biff récemment défilèrent dans mon esprit,  et bizarrement le dernier échange houleux que j'avais eu avec mon paternel s'imposa à moi.

- Non impossible ! Réagis-je sous le choc en m'arrêtant net en plein milieu de l'allée. Quand bien même il aurait voulu me faire la leçon. Il ne fraterniserait jamais avec nos concurrents directs, et c'était tellement pas son style de s'abaisser à ce niveau, mais que faisait...

Je fus interrompu par les ricanements d'un homme aux cheveux grisonnant, il portait des lunettes noires Dolce&Gabana sur le haut de sa tête. Une écharpe marron était grossièrement attachée au tour de son cou flétri. Des santiags beiges au pied et un pull en laine Versace de la même couleur que ses chaussures. Quelle apparence de plouc pensais-je

C'était troublant, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part et sa tête ne m'inspirait rien de bon.

- Alors c'est ça que ça fait de perdre le nord, me lança-t-il ravi. Ses yeux brillaient d'une colère noire. Tu parles tout seul maintenant ahah, vu ta tronche ta petite visite n'a rien donné se pavana-t-il.

Tu es à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant