Tu es à moi

Chapitre 2

J'avais rendez-vous au studio pour valider un casting dans la série à sensation que je produisais "Why not".

Je garai ma tesla devant l'immeuble juste en face du panneau qui affichait « stationnement interdit » et j'en avais rien à foutre. Personne n'oserait me la soulever! Toute façon, je n'en avais pas pour longtemps.

D'un pas assuré, je me dirigeai vers mes locaux afin de récupérer un dossier dans mon bureau. Sur le chemin, je faisais des signes de main pour saluer les groupes qui venaient visiter les studios. Toute les series difussé sur Cnj était tournée à proximité du siège de notre compagnie.

J'avais reçu une photo de Manuella, elle était en tenue d'Ève face à son miroir, la bouche entrouverte. Elle me gonflait sérieusement celle-là ! Quand est-ce qu'elle allait finir par comprendre que les plans culs ne m'intéressaient plus ! Je bloquai immédiatement son numéro et effaçai la photo très suggestive qu'elle m'avait envoyée de peur qu'Ivyna ne tombe dessus pas jalouse pour un sous. Malgré tout, je ne prendrai pas le risque de lui faire douter de ma fidélité.

J'entrai dans l'édifice, et je constatai tout de suite que la décoration avait changé. L'allée vertigineuse était recouverte d'encadré en or ou était affichée des photos de célébrités.

C'était un souvenir de la crème de la crème. Les stars qui avait été produit par notre compagnie ces trente dernières années.

Je m'avançai, et je saluai d'un signe de tête toutes les personnes que je croisais au rez-de-chaussée. Muriel arriva à ma hauteur et me tendit mon café, je la remerciai d'un sourire. À peine eus-je le temps de boire une gorgée que l'équipe marketing me sauta à la gorge.

J'avais oublié que je devais aussi superviser le lancement de "demain à jamais " une petite sitcom à sensation qui avait créé le buzz sur les réseaux sociaux.

Entre tous les autres projets que j'avais sur le feu c'était une véritable pagaille. Je savais bien que je ne déléguais pas assez. Et tout était toujours prioritaire. D'un signe de main, je leur fis comprendre que je réglerai ça plus tard.

Je sentais bien qu'ils étaient furax, et j'étais touché par l'effort qu'ils faisaient pour me le cacher..

- Je vous retrouverez en fin d'après-midi dans votre pôle. En attendant avancé sur tous les points ou vous n'avez pas besoin de moi, enfin, je repris dubitatif. Du moins ou les risques, sont moindre. Vanessa, la chargée de projet voulut répondre, je l'interrompis avec autorité. Je vous promets de m'en occuper. Je les rassurais avec mon sourire charmeur et pris congé.

En attendant l'ascenseur, je m'étonnai que les deux bureaux à l'accueil eussent été remplacés par un comptoir en marbre blanc de cinq mètres. Je rentrai dans l'ascenseur privé réservé à ma famille. Les parois scintillaient, j'en profitais pour réajuster ma cravate, j'appréciai mon reflet dans le miroir putain que j'étais frais. Les portes s'entrouvraient aux 21 étages.

Rendu dans mon bureau, je m'aperçus que Mareva avait fait une petite mise à jour de la décoration.La pièce était passé d'un ton bleu à un blanc cassé ça rendait la pièce beaucoup trop lumineuse à mon goût, mais bon les reflets verts amboise de mon bureau donnait un air etonnement classe et luxueux à la pièce.

Cependant, je constatais que les prix auparavant fixé sur l'étagère reposait au centre de la pièce sur une table en céramique, il y avait un véritable manque de symétrie, je lui en toucherais deux mots. C'est vrai que je lui avais donné carte blanche, mais là, il ne faut pas abuser ...

Je m'installais et fixai le médaillon en or gravé avec les initiales de mon ancêtre, un profond sentiment de respect m'envahit. Tout ça avait pu voir le jour grâce à lui.