Chapitre 19

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«Putain, mais c'était quoi ça ??»

Charlie se trouva dans un état troublant. Un état de dévotion sexuelle qu'elle n'avait jamais connu auparavant. Avec aucun homme. Jamais. Mais lui...avec à peine un souffle...Gabe avait éveillé en elle une passion insatiable, un désir ardent qui brûlait en elle comme un incendie incontrôlable. Elle se tenait devant le miroir, ses yeux fixés sur la femme qu'elle découvrait en elle. Une femme à la beauté incontestablement érotique. Elle ne se reconnaissait même pas. Elle était si...différente. Et ça lui plaisait. Charlie aimait être cette femme. Se sentir comme cette femme.

Les joues de la jeune femme étaient teintées de rouge, un éclat érotique qui dansait sur son visage. Ses cheveux bruns, défaits et en bataille, lui donnaient une allure sauvage, une beauté indomptable. Son souffle était court, comme un écho du désir qui la hantait toujours. Elle pouvait encore sentir la présence de Gabe. Son torse contre son dos...Sa queue contre ses fesses. Elle l'avait excitée, elle aussi. Et elle ne put retenir un soupir extatique.

«Je lui plais..»

Charlie glissa doucement ses doigts le long de son cou, caressant l'endroit où le souffle brûlant de Gabe avait trouvé refuge quelques minutes plus tôt. Chaque effleurement, chaque caresse associée à son souvenir, déclenchait une cascade de frissons enivrants qui parcouraient son corps. Ses doigts glissèrent sur ses clavicules, puis descendirent avec une délicatesse presque irréelle vers le galbe de ses seins. Le miroir ne pouvait pas mentir, à travers ses yeux à peine conscient, en reflétant ses tétons pointer sous sa robe lilas, preuve flagrante de son désir brûlant.

Inconsciemment, Charlie avait relevé le bas de sa robe sur le haut de ses cuisses. Ses doigts, guidés par une force invisible, s'infiltrèrent sous le tissu de sa culotte, explorant les contours de son désir interdits. Elle était sur le point de se perdre dans un tourbillon de plaisirs solitaires lorsque quelqu'un toqua brusquement à la porte de la salle de bain

Charlie fut arrachée à son érotisme brûlant, ses joues s'enflammant de honte. Elle pressa les pans de sa robe contre elle, réalisant soudainement qu'elle avait été à un souffle de succomber à ses désirs les plus profonds à cause d'un petit con arrogant !

La voix de sa mère, appelant depuis l'extérieur de la porte, la fit sursaute. «Charlie ?» fit-elle. «Tu t'en sors ? Dépêche-toi, ça va être froid !».

La porte n'était même pas verrouillée ! Si sa mère n'avait pas eu la décence de frappe, comme elle le faisait parfois, elle aurait découvert sa fille dans un moment extrêmement gênant. Pour l'une comme pour l'autre. Les joues en feu, Charlie serra les poings contre le lavabo et prit une profonde inspiration. Elle devait retrouver sa contenance.

«Ce n'était rien. Rien du tout !!»

Avec effort, elle ouvrit la porte de la salle de bain pour rejoindre le salon. Une fois de retour dans le salon, les regards convergèrent vers elle, mais c'était celui de Gabe qui la captura le plus intensément. Son regard était un brasier de désir qui la dévorait.

Ses yeux autrefois claires comme la mer, étaient sombres, luisants d'une lueur interdite et la parcoururent de la tête aux pieds. Ils semblaient absorber chaque courbe de son corps, chaque pli de sa robe, comme s'il voulait la graver dans sa mémoire pour l'éternité.

Charlie peinait à reprendre le contrôle qu'elle s'était acharnée à démontrer. Il la dévorait des yeux avec une intensité troublante, comme s'il cherchait à percer son âme.

Untitled [Mature] {EN COURS}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant