Adeptus Winx

Dimanche 9 novembre

NdA: Petit message de début juste pour prévenir qu'il y a un Tw. Si vous y êtes sensibles, vous pouvez passer ce chapitre, vous ne raterai pas d'éléments "importants".
Pour les autres, bon chapitre et bonne lecture.

Tw: idées noires

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Attend ! Il vient vraiment de me faire une déclaration là !?

Xiao: Espèce de *** ! Comment tu peux me sortir ça a un moment pareil. T'as vraiment cru que c'était possible entre nous. Dis moi tous maintenant.

Venti: Oui, je... désolé. Réunion demain matin à 5h30 chez Lumine, la porte de derrière restera ouverte pour que tu puisse y entrer discrètement.

Xiao: Tu vois quand tu veux, c'est pas difficile de parler. Maintenant t'as intérêt à m'aider à le sauver ou je te refais le portrait.

Il m'avait vraiment mit en rogne. Depuis le temps qu'il me tournait autour, en sachant tout... Il s'est vraiment foutu de ma gueule. Et merde. Dire qu'Aether était si proche de moi depuis sa disparition... Dire que je me doutais que sa soeur me cachait quelque chose et que je n'ai pas insister... Je me sens nul, faible, impuissant... Je...

Je ne sais plus quoi penser de tout ça. Aether.

Venti: ...

Je lui jette un regard noir avant de partir de chez lui en claquant la porte. Je rentre chez moi car il est déjà tard; la nuit va être longue.

Je rentre chez moi en trainant des pieds, sans un bruit, sans plus aucunes pensées. Je fais machinalement le trajet, les rues défiles, je doubles les lampadaires un à un, seul mes pas sont audibles en ce début de soirée; malheureusement, personne n'est ici pour en témoigner, pas une seule voiture ni piéton.

J'ai fixait le vide tout le long.

Quand enfin je distingue mon appartement au loin, je me met à courir. Je veux juste courir. Rien qu'à l'idée de penser que je vais passer à côté de chez lui sans pouvoir rien faire...

Je cours à en perdre haleine, une douleur s'installant progressivement au niveau de mon genou droit et de ma cheville gauche. La douleur se répand lentement dans tout le côté de ma jambe droite. Je continue en boitillant, je ne peux pas m'arrêter maintenant; pas à 20 mètres de ma porte d'entrée.

Plus rien.

Je ne sais pas comment je suis monté chez moi, mais quand je prend lentement conscience de la situation, je suis allongé dans mon lit et incapable de bouger, fixant simplement le plafond.

00:01

J'attends donc sur le dos, que le temps passe. Je ne veux rien faire. Je me sens vide. Tout est de ma faute; si seulement je pouvais... Si je pouvais disparaître. Si je ne l'avais jamais connu, tout ceci ne serait jamais arrivé. Je serais resté seul, n'embêtant personne avec mes problèmes. Je ne lui en aurais aussi jamais causé...

02:07

Pourquoi ai-je fait ça ? Pourquoi ai-je laissé les choses déraper à ce point ? C'est comme si mes décisions passées étaient un fardeau que je ne peux plus supporter. J'aurais dû agir différemment, être plus responsable, plus attentif.

Être différent.

Le pire, c'est que je me sens totalement impuissant maintenant. Mes erreurs ont eu des conséquences, des conséquences qui affectent celui qui m'a accepté comme je suis. Je donnerais n'importe quoi pour remonter le temps, pour effacer tout ça, pour revenir au moment où tout allait bien.

Mais je sais que je ne peux pas. Les mots semblent si vides, les excuses si futiles. Je suis pris au piège dans ce tourbillon de culpabilité et de regrets. Je voudrais tellement faire marche arrière, mais le passé est gravé, immuable.

Je ne sais pas comment me pardonner. Comment puis-je le regarder en face alors que je l'ai blessé ? Comment puis-je me regarder dans le miroir sans ressentir ce dégoût pour ce que j'ai fait ? Ce même dégoût que j'avais avant de le rencontrer. Peut-être que je ne le pourrai plus jamais, peut-être que je mérite de porter ce fardeau pour le reste de ma vie.

04:14

J'ai passer tout ce temps à me poser des questions qui resteront sûrement sans réponses. La culpabilité m'avait envahit mais je n'ai pas pleurer; j'en étais incapable. Je fini enfin par m'endormir, totalement épuisé par les événements de ces dernières semaines.

05:41

j'ai pu donc me reposer, même pour à peine une heure. Une larme perla le long de ma joue.

Ces longs instants de remise en question m'avait permis d'avoir l'esprit un peu plus léger et de comprendre une chose importante.

On était au début de l'hiver, les matinées étaient donc fraîches et le soleil n'était pas encore levé a cette heure-ci. Je sorti péniblement de mon lit et parti dans ma salle de bain pour me changer. J'enfilais alors un gros sweat-shirt noir à capuche et un jean bleu.

Je mis une paire de basket, pris mes clés et sorti de chez moi; déterminé à sauver Aether car ce que j'ai compris, c'est qu'il est plus qu'un simple ami à mes yeux.

Ce qui va se passer très bientôt sera déterminant pour le futur.

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Nda:

Eh oui, on se rapproche de la fin !!! J'ai hâte de l'écrire, mais je n'en dit pas plus. (la personne à qui je vais adressé ce message se reconnaitra: T'oubliera pas d'écrire ta partie 🤣)

Ce chapitre détonne un peu par rapport aux autres, il n'y a pas ce côté humoristique et de 4ème mur brisé car c'est l'ambiance que j'avais en tête au moment où j'ai commencé à l'écrire. Il y a aussi une part de ce que j'ai ressenti dernièrement.
On reviendra très vite à l'ambiance habituelle.