Le Chandelier

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  Jour 7; jeu de cire   

   Mon Maître a voulu me punir après que je me sois enflammée devant cette pauvre vendeuse qui ne trouvait pas ma taille pour un tee-shirt. Une des premières règles que mon maître m'a fixées est de garder un tout temps mon calme. Il faut le dire, sa punition montre tout le génie de son sadisme.

     Maître me fait venir dans le salon. Sur son fauteuil, se trouvent plusieurs objets tous métalliques. Comme à notre habitude, je m'agenouille devant lui. Il me demande de me déshabiller, et de me lever, choses que je fais son broncher. Il saisit un corset à lacets et le serre autour de mes cotes. L'habit me coupe légèrement la respiration, mais j'ai l'habitude de porter un corset pour mon maître, c'est l'un de ses vêtements préférés. Deux petits anneaux sont incrustés sur le corset de chaque côté de ma taille, mais je n'y prête pas tout de suite d'attention. Maître détache ensuite mon petit collier qui garnit mon cou et le remplace par un autre beaucoup plus grand qui ressemble à une minerve. En tous les cas, le collier me force à garder droite et bloque toutes rotations cervicales. La minerve remonte jusque son mon nez et masque ma bouche. Mon Maître titille mes tétons qu'il sait très sensible. J'essaye de parler, mais la minerve se révèle très rigide et m'empêche d'ouvrir ma bouche, me laissant seulement gémir son les petits pincements. Maître affiche un sourire satisfait et reprend ce qu'il était de faire. Il m'ordonne de lever mes bras en T, les mains tournées vers le ciel. Il attache un bracelet en cuir sur mes poignets, qu'il relie ensuite avec une barre en métal à mon corset, bloquant mes bras dans cette position. Mon Maître sort de derrière le fauteuil une prison bar, un système très malin pour complétement bloquer une soumise comme moi. Le principe est simple, un socle en métal avec au centre une barre qui débouche sur un dildo et sur les bords du socle, deux petites barres avec une chaînette qui permet d'attacher la cheville de la victime. Maître me fait comprendre que je dois me rapprocher tout de suite du système. Il place mon anus au-dessus du gode, il me demande ensuite d'écarter les jambes jusqu'aux petites barres de façon a que je m'empale sur le phallus en silicone. La sensation est toujours bizarre, le froid du lubrifiant, le gel qui glisse dans ma rondelle intime. La barre finit par me pénétrer, après quelques gémissements de ma part. Maître attache mes chevilles, il ne m'est plus possible de bouger par moi-même maintenant. J'ai l'impression d'être l'Homme de Vitruve de Léonard De Vinci, mais avec une bite dans le cul en plus. Il vient ensuite m'attacher une barre d'écartement juste au-dessus de mes genoux. Pourquoi faire, je ne peux déjà pas boucher mes jambes ? Pour finir, mon maître place quatre autres bracelets sur chacun de mes bras, un au centre de ma main, deux sur mes avant bras et derrière mon coude, au total, il en appose huit. Je n'arrive pas à clairement les distinguer, car je ne peux pas bouger ma tête, que me prépare-t-il ? Un masque vient bloquer ma vue, je ressens 8 pressions sur mes bras comme si on enfonçait des choses dessus. Lorsque mon maître me retire le masque, la pièce est plongée dans le noir. Une flamme s'allume devant moi et mon maître apparaît devant moi, une bougie à la main. Il la déplace vers mes bras, où des petites flammes s'allument. Je comprends qu'il a placé des bougies sur mes bras, sûrement grâce aux bracelets qu'il m'a enfilés en dernier. Il agite sa bougie devant moi et verse la cire fondu sur mes seins. De brèves sensations de brûlure viennent torturer mes seins. La douleur se mêle au plaisir de la cire. Mon Maître disparaît de ma vision en s'accroupissant. Une forte chaleur allume mon entre-jambe, mon corps se met à suer pendant que lui réapparaît sans la bougie dans les mains. Voilà à quoi sert la barre d'écartement à faire tenir la bougie en dessous de mon vagin. Au même moment, la cire des bougies coule sur mes bras ainsi que sur mes mains. Voilà la douce torture qu'il m'a préparée pour l'incident d'hier. Il saisit un livre et s'assoit dans son fauteuil. Il faut croire que je vais lui tenir la chandelle pour la soirée, moi torturé par la cire fondue, lui bercé par mes gémissements réguliers.

Note pour trop tard, ne jamais s'enflammer pour un tee-shirt.

Kinktober 2023Où les histoires vivent. Découvrez maintenant