Kinktober 2023

Un poing ferme

Il est vrai qu'avec Sophie, nous avons eu des hauts et des bas dans notre relation. Le port de ma chasteté a été dur pendant les premiers mois. Je n'avais plus le contrôle de mon sexe et d'une certaine façon de mes envies. C'est Sophie qui fixait nos moments intimes, je n'avais plus trop mon mot à dire. Mais la chasteté, nous a permis de nous découvrir, d'essayer de nouvelles choses. J'avoue avoir été, au début, totalement contre l'utilisation de mon trou de balle dans nos coïtes mais après de longues discussions j'ai sauté le pas.
Je suis devenu totalement accro à la stimulation anale. On a toujours fait ça par étapes, d'abord un doigt, puis deux. D'aller-retour en aller-retour, nous sommes passés aux godes, aux plugs puis aux jouets vibrants. Me faire stimuler la prostate m'a fait découvrir une nouvelle vision du sexe. Pour mais un an de chasteté, nous avons décidé de marquer le coup, Sophie va pour la première fois enfoncer son poing dans ma cavité.
Je monte sur le lit, et me mets sur le dos. Sophie attache mes jambes à des crochets fixés au plafond, de façon à ce que mon anus soit bien dégagé. Elle enfile un gant en latex, le badigeonne de lubrifiant. Elle en rejoute un peu plus sur ma rondelle et insert un premier doigt. Mes gémissements deviennent de plus en plus forts, ses doigts sont de plus en plus nombreux dans mes fesses. Elle entame des petits allers-retours avec ses quatre premiers doigts, elle s'amuse à les plier et déplier dans mon intérieur. Mon pénis prisonnier de sa cage cherche à se libérer mais les parois sont bien trop solides pour ce corps spongieux. La pression me tiraille mais entre ça et les doigts de Sophie le plaisir s'impose. Je ne réponds plus de rien et une première éjaculation sort de mon phallus. Ses doigts ressortent et une chose épaisse force mes sphincters. Sophie s'écrie que son poing est rentré. De lourds va-et-vient débutent, ma prostate se contracte et décontracte sans cesse comme si on avait installé un mixeur dans mon cul. Une deuxième salve de sperme atterrit sur mon ventre. Sophie retire son poing et vient saisir un peu de mon sperme avec son index gantelé. Elle me l'enfonce dans la bouche. Je n'avais jamais goûté de sperme, encore moins le mien, et surtout pas sur un doigt qui a visité mes fesses juste avant. Mon corps est si fatigué que je n'arrive même pas à distinguer un goût précis. Mes jambes retrouvent le matelas. Je sens que l'on m'essuie le ventre mais je suis à moitié dans les vapes, on pourrait tout me faire que je ne le saurais pas.