LUST FOR LIFE [SOUS CONTRAT D'ÉDITION]

☆| 𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

☆ 𝐀𝐯𝐞𝐫𝐲 𝐏𝐫𝐞𝐬𝐭𝐨𝐧

– Espèce de menteuse, cracha-t-il. Tu vas apprendre à ne pas me tromper.

Je glissai le long du canapé, meurtrie, brisée, et terrorisée. La douleur physique était insupportable, mais la douleur émotionnelle était tout aussi dévastatrice. J'étais prisonnière de cette relation, incapable de m'échapper.

Je me débattais faiblement, mais il était bien plus fort que moi, et je n'avais aucune chance de lui échapper. Mon esprit était embrouillé par la douleur et la peur, mais je savais que je devais rester consciente, que je devais trouver un moyen de survivre à cette nuit infernale.

Il serra mes cheveux dans son poing et me releva encore alors que je tentai de résister à sa poigne. 

– Je t'en supplie... lâche-moi, sanglotai-je. 

Il ne m'écouta pas et quand j'ouvris à nouveau la bouche pour tenter de le raisonner, il cogna violemment ma tête contre le mur, provoquant immédiatement des vertiges et une douleur intense. Les étoiles dansaient devant mes yeux, mais je refusais de perdre connaissance. Je devais rester lucide, trouver un moyen de me sortir de là.

Liam me tira jusqu'à la cuisine, me traînant sur le sol avec violence, par les pieds. Mon dos heurta le parquet, faisant encore monter la douleur d'un cran. Je poussai un gémissement étouffé, mais je n'osais pas crier, de peur qu'il s'énerve un peu plus. Il me tira et je paniquai lorsqu'il s'approcha des six marches pour descendre du salon. Ma tête cogna sur ceux-ci, à six reprises. 

Il m'attrapa par les cheveux encore une fois, me forçant à me relever et à le regarder. Son visage était tordu par la colère, ses yeux sombres me fixaient avec mépris.

– Tu n'es qu'une salope menteuse, cracha-t-il. Tu mérites ça, tu le sais ?

Je secouai la tête, incapable de répondre. Mes lèvres étaient enflées, et ma mâchoire me faisait mal à chaque mouvement. La peur et la douleur se mélangeaient en un tourbillon insoutenable.

Il ouvrit un tiroir de la cuisine et j'écarquillai les yeux encore une fois par horreur en le voyant sortir un couteau avec une lame de trente centimètres. Je me redressai sur les coudes pour reculer, mais il attrapa mes chevilles et me tira sous son corps. Il était assis sur mon ventre couteau à la main, qu'il posa sur ma gorge. 

– Quand est-ce que vous avez couché ensemble pour la première fois ? cracha-t-il. 

Mes sanglots étaient plus nombreux, plus violents à mesure que je sentais la lame s'enfoncer dans ma peau. 

– On n'a pas couché ensemble, répondis-je. Je te jure Liam !

– DIS-MOI LA VÉRITÉ ! PUTAIN AVERY ! DIS-MOI LA VÉRITÉ ! 

– On... On n'a pas couché... Je te promets... S'il te plaît Liam... Tu me fais peur, sanglotais-je. 

Il poussa un cri de rage et se releva en furie, lançant le couteau qui tomba sur l'îlot de la cuisine avec un bruit métallique. La lueur de folie dans ses yeux me terrifiait encore plus que sa colère. Il se mit à parcourir frénétiquement l'appartement, comme s'il cherchait quelque chose. Mon cœur battait à tout rompre, et je priais pour qu'il ne trouve pas l'objet de ses recherches. Il cassait tout, envoyait valser des objets, détruisant absolument tout sur son passage comme une violente tornade.

J'essayai de me relever en prenant appui sur mes mains, une fois à quatre pattes, je tentai d'avancer pour rejoindre une pièce et m'y enfermer pour être en sécurité, et me protéger, mais je vis rapidement ses jambes devant moi. Je m'assis sur mes talons, ne sachant que faire, tout en surveillant ses mouvements.

Pendant un instant, il sembla hésiter, puis il s'approcha de moi, où il revint avec le couteau qu'il avait abandonné plus tôt. Ma respiration se fit plus rapide, et je sentis la panique monter en moi. Il ne pouvait pas avoir l'intention de...

Il s'agenouilla devant moi, la lame du couteau effleurant la peau de ma joue meurtrie. Mes larmes coulaient à flots, et je suppliais silencieusement pour que quelqu'un m'entende, pour qu'on vienne à mon secours.

– Tu n'es rien sans moi.

Liam inclina la lame du couteau pour qu'elle touche ma gorge, et je sentis une légère pression, juste assez pour faire perler une goutte de sang. Le contact glacial du métal contre ma peau me fit frissonner de terreur.

– Tu vas apprendre à ne plus me tromper, répéta-t-il d'une voix sombre.

Puis, il descendit la lame le long de mon corps avec lenteur, et enfonça la lame dans la chair de mon ventre avec brutalité, et le supplice fut si intense que je poussai un cri étouffé, mes yeux s'écarquillant de douleur. 

– Ne crie pas, ordonna-t-il d'une voix glaciale. 

J'allais mourir ce soir.

Bonjour,

Si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est que l'histoire vous légèrement captivée, et j'en suis très contente. Je serais également ravie d'avoir des retours sur vos avis, alors n'hésitez pas à commenter.

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𝕄𝕒𝕣𝕘𝕠𝕥 𝔸𝕖𝕥𝕠𝕤 ☆