LUST FOR LIFE [SOUS CONTRAT D'ÉDITION]

☆| 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟑

☆ 𝐀𝐯𝐞𝐫𝐲 𝐏𝐫𝐞𝐬𝐭𝐨𝐧

Finalement la porte s'ouvrit sur le brun, mais mes yeux s'écarquillèrent en remarquant qu'il était torse nu, avec juste une serviette autour de la taille. Son corps était musclé, sculpté, beau. Ma bouche s'entrouvrit alors que je détournai le regard pour ne pas fixer son cœur de dieu grec.

– Euh... Désolée... Je... Il fait chaud... Tu pourrais me prêter un t-shirt s'il te plaît ? 

Je vis vaguement qu'il hocha la tête et il tourna les talons pour aller en prendre un dans une autre pièce attenante. Son dos était trop sexy, c'était inhumain d'être aussi séduisant.  Tout était sexy chez lui, putain. 

Léo revint rapidement avec un t-shirt propre dans les mains. Il me le tendit avec un sourire, sans dire un mot. Mon cœur battait la chamade alors que je prenais le vêtement. Je le remerciai d'un signe de tête, incapable de trouver les mots pour le remercier, tellement j'étais troublée par sa présence.

Je pris le t-shirt et retournai dans la chambre d'amis, refermant la porte derrière moi. Léo et moi étions dans une situation compliquée et inextricable, et je ne savais pas comment nous allions gérer tout cela. 

Je retirai mon pull trempé par la transpiration et enfilai le t-shirt de Léo. Il était grand pour moi, mais il sentait bon, une odeur qui me rappelait son parfum. Je me glissai sous les draps, essayant de me calmer et de trouver le sommeil.

Les images du baiser avec Léo me hantaient, une chaleur humide se propageait entre mes jambes depuis quelques minutes déjà, la tension dans mon bas-ventre était insoutenable. 

Je glissai ma main sous le drap, effleurant mon corps pour finir délicatement entre mes jambes. Ma culotte était humide, comme si mes désirs refoulés avaient éclaté enfin à la surface. Mes doigts commencèrent à caresser doucement mon intimité à travers le tissu, à explorer chaque recoin de cet endroit que je n'avais jamais oser toucher. La sensation était exquise, mes soupirs étouffés remplissant la pièce.

C'était une première pour moi, je n'avais encore jamais osé me donner du plaisir de cette manière, mais il y avait quelque chose dans cette nuit, dans l'atmosphère chargée d'émotion et de désir, qui me poussait à franchir cette frontière.

Mon corps réagissait avec une sensibilité exacerbée, chaque caresse électrisant ma peau, chaque effleurement me faisant gémir doucement. Mes hanches bougeaient instinctivement pour rencontrer mes doigts, la tension dans mon ventre devenant de plus en plus intense.

Je pensais à Liam, à la trahison évidente que j'étais en train de commettre envers lui. Mais en même temps, je ne pouvais pas nier l'attraction dévorante que j'éprouvais pour Léo, l'envie brûlante qu'il avait éveillée en moi. Je n'avais jamais autant désiré quelqu'un, même pas Liam, lorsque j'avais voulu couché avec lui il y a trois ans.

Le plaisir montait en moi, une vague de chaleur qui me submergeait, me faisant gémir plus fort. Mes doigts s'enfonçaient plus profondément, explorant les recoins les plus intimes de mon corps. C'était à la fois terrifiant et enivrant, une expérience nouvelle et interdite.

Je fermai les yeux, me laissant emporter par la sensation, laissant le désir me consumer. Mon souffle devenait de plus en plus saccadé, mes gémissements se transformant en un cri étouffé lorsque l'orgasme me submergea, faisant onduler mon bassin sous les draps.

Le silence retomba dans la pièce, à l'exception de ma respiration haletante. Je venais de franchir une limite que je n'aurais jamais pensé franchir. Je désirais Léo, et je l'avais embrassé. Mais est-ce que c'était vraiment grave ? Lui couchait avec des femmes pour combler son manque de sexe avec moi, puisqu'il refusait de toucher mon corps sali par le viol.