L'épée de paix

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Comme SG-2 l'avait prévu, on les bombarda de questions et de reproches les jours suivants. Ils ne donnèrent pas beaucoup plus d'informations qu'au début. Charles, Carl et Carvin ne disaient rien de plus, calmes et confiants dans leur conduite. Quand à William qui se vit sommé de dire tout ce qu'il savait des Anciens, de leur technologie, de son utilisation, de l'Avant-Poste, d'Atlantis... bref tout, il se tut également. Bien entendu, cela ne passa pas du tout, personne ne comprenant pourquoi ils agissaient ainsi malgré que l'albinos l'explique pour ce qui lui semblait être la millième fois. Le fait qu'ils aient gardé l'Avant-Poste secrets ne passait pas non plus d'ailleurs, comme ce qu'ils savaient d'Atlantis. Ils furent mis aux arrêts, cantonnés à leurs quartiers mais pas un ne changea de ligne de conduite, attendant simplement qu'on leur dise ce qu'on ferait d'eux ensuite pour décider comment réagir. Charles avait vu Jack, son ami de longue date, venir le voir pour en parler, tentant de comprendre et il lui avait expliqué de son mieux, espérant qu'il avait écouté. La réponse de la hiérarchie vint finalement. Un jour, on les convoqua à nouveau et ils se retrouvèrent tout les quatre en salle de briefing avec Weir et Hammond :

- Le commandement a pris sa décision, fit le général sombre. Ils estiment ne plus pouvoir vous faire confiance et pensent que votre silence relève de la trahison.

- Nous avons essayé de vous défendre, fit Weir l'air affligée, mais...

- Nous savons, ne vous en faîte pas madame, sourit Charles.

- Nous savions que ça tournerait comme ça, fit Casey. Mais c'était le mieux à faire pour la Terre.

- Sachez que nous, fit le général en se désignant avec la dame, nous comprenons et nous vous remercions d'avoir pris ce fardeau sur vous. Nous avons travaillé ensemble des années, je vous connais bien tout les quatre et je sais que vous n'avez jamais pensé qu'à notre bien. Et le résultat est là, vous nous avez sauvé quoi que les autres disent. Merci pour cela.

- On a juste fait notre devoir général, répondit Carl.

- Malheureusement, les huiles et le Président ne sont pas d'accord. Ils pensent qu'on ne peut pas vous faire confiance et que vous nous avez trahis avec tout un tas de raisons et de suppositions complètement absurdes qu'ils se plaisent à croire et que je vous épargnerai.

- On peut imaginer, fit Charles.

- Ils pensent même que vous avez été jusqu'à nous cacher des technologie que vous auriez gardé pour vous, soupira-t-il. Ils ont décidé de vous retirer du programme, annonça-t-il. Tout les quatre. Vous trois, vous serez mutés à divers endroits à des postes que vous ne méritez sûrement pas, dit-il l'air en colère et frustré. Et il y aura la cour martiale et des rétrogradations. Quand à vous docteur, je crains que ce ne soit retour case procès pour trahison, prison à moins que vous n'acceptiez de dire tout ce que vous savez.

- Ce que je ne ferai pas, posa-t-il calmement. Vous savez où cela nous mène général n'est-ce pas ? remarqua-t-il devant une Weir perdue.

- Oui et c'est mieux ainsi, sourit-il.

- Docteur Weir, fit l'albinos, si un jour vous avez besoin de nous, si la Terre a besoin de nous, appelez Sreogane.

- Qu'est-ce que vous voulez dire ? demanda-t-elle confuse.

- Général, ce fut un plaisir de servir sous vos ordres, fit Kawalsky en se mettant au garde à vous.

Les deux autres militaires en firent de même et Hammond leur rendit. Il se tourna ensuite vers l'albinos qui lui tendit une main qu'il prit avec émotion, la serrant.

- Ne changez rien général, vous êtes un homme exceptionnel, dit-il.

- Et que dire de vous docteur ? répondit-il en le faisant sourire.

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