Chapitre 18: L'Artakis

600 27 3
                                    


Ce fut avec plaisir queWilliam-Léandre passa son temps avec Thor lorsque celui-ci n'étaitpas occupé sur le vaisseau. Ils échangeaient surtout sur son projetde station et de tout ce qu'il y avait à créer pour cela. Lastation bien sûr mais aussi les règles qui la régirait, lesaccords que devraient respecter les participants. Il y aurait bienévidemment des obligations de non agression, de respect des espacesde chacun, d'interdiction d'espionnage, de prise en compte desvolontés de partage ou de secret de chacun, de discussion et dedécision commune sur l'organisation, la prévision de sanction sinécessaire... Il y avait tout un tas de choses à créer pour monterun projet viable et efficace. L'albinos y passa son voyage entier,jour et nuit sans pause, totalement pris dans son idée, lesordinateurs Asgard lui permettant de travailler très efficacementsur ses plans de station. Il envisageait d'ailleurs sérieusementde commencer par inventer son propre ordinateur pour travailler, sedemandant simplement où il pourraient l'installer, la chose posantfacilement problème s'il retournait au SGC. Mais il verrait celaplus tard, ne sachant pas quand il pourrait rentrer sans terminer enprison.



Le long voyage jusqu'à Idaprit finalement fin et ce fut en orbite d'Orilla, la dernièreplanète colonisée par les Asgard qu'ils arrivèrent, y trouvantleur ville la plus avancée. William-Léandre savait que les Asgardavaient actuellement trois planètes. Chacune n'avait en généralqu'une seule grande ville, le reste laissé à la nature et si lesAsgard n'avaient pas vraiment besoin de place, leur peuple pouvantvivre facilement sur une seule planète de son petit nombre, c'étaitpour les matières premières et particulièrement le neutronium,base de leur technologie qu'ils colonisaient de nouvelles planètes,perfectionnant un peu plus leurs villes à chaque fois. Orilla étaitla dernière née, sa construction débutée juste après ladisparition des Réplicateurs et avec l'efficacité Asgard, en unan et demi, elle était déjà prodigieuse et vaste.



- Docteur Langford ?l'interpella Thor alors qu'iladmirait la planète à travers la baie vitrée. Unedélégation de plusieurs peuples d'Ida nous attend sur Orilla. Ilsont été prévenu de notre arrivée.



- Allons-y alors.



Thor les téléporta etWilliam-Léandre eut à peine le temps de se matérialiser qu'unenuée de créatures lui bondissait dessus. Il les reconnut sur lechamps : ses amis Plixia. Les petits êtres énergiques àl'allure un peu arachnéenne lui avaient bondis joyeusement dessus,exprimant comme toujours frontalement leurs émotions, leurs petitsbruits joyeux et enthousiastes l'entourant. William-Léandre éclatade rire, heureux de les revoir, modifiant magiquement sa voix pourleur parler dans leur langue et leur signifier sa joie de les revoir.Lorsqu'il put s'asseoir, entouré des petits êtres remuant, ilavait un large sourire aux lèvres. Les Plixia étaient vraimentgéniaux à ses yeux. Il regarda un peu autour de lui, trouvant Freyrun peu plus loin avec d'autres représentants de peuples d'Ida.Parmi eux, il y avait donc les Plixia et les Asgard mais aussi lesKirionniens, les Alka et les Gilgern, les civilisations les plusavancées d'Ida. Il se releva pour tous les saluer, chacun avecleurs langues et leurs rites.



Cela pouvait parfois êtrehasardeux avec les différences de morphologie. Les Alka avaient uneforme humanoïde, le corps couvert de plaques osseuses brillantesleur donnant des airs de chevaliers en armure intégrale. Ils neportaient pas de vêtement mais ils décoraient leurs plaquesosseuses de motifs décoratifs, les incrustant de métaux, de pierresprécieuses ou autres perles, une forme de tatouage. Seulement, avecune moyenne de cinq mètres de haut, il pouvait parfois êtredifficile d'échanger leurs gestes traditionnels avec eux. MaisWilliam-Léandre se débrouillait et les Alka étaient heureux qu'ilfasse ces efforts pour leur montrer son respect et user de leurscoutumes avec eux. Les Gilgern quand à eux avaient un étrange airde famille avec les Lamia magiques. À taille humaine, le bas de leurcorps était celui d'un serpent, le haut ayant des airs humainsavec un torse, deux bras un cou et une tête. Pourtant il faisaitaussi énormément penser à celui d'un lézard. Leur tête étaitun mélange de serpent et de lézard, leurs mains dotés de griffeset l'entièreté de leur corps étaient couvert d'écailles. Ilss'habillaient d'habits fait d'un tissus de fil brillant,métallique mais cela était impossible à deviner à l'œil,l'étoffe aussi souple et fine qu'un tissu classique, ultrarésistante. William savait que les Gilgern y avait intégré unetechnologie de bouclier personnel les protégeant. Il avait étésurpris la première fois qu'il leur avait parlé, leur langueayant des airs de famille avec le fourchelang. Apprendre leur langageavait été d'une grande facilité pour lui.

HumanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant