Chapitre 7: Aquila

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 Lorsqu'il rentra au SGC avec son équipe, William-Léandre sentit immédiatement la tension qui y régnait. Il scanna immédiatement la base de ses sens, trouvant sans mal les Tollan, scrutant leurs esprits pour y découvrir leur niveau en effet bien plus élevé que les Terriens, leur mentalité et le pourquoi ils redoutaient tant de les aider, de partager leur savoir.

- Docteur Langford ? appela le général Hammond de la salle de contrôle en usant d'un micro. Je suis content de vous voir. Est-ce que tout vas bien ?

- Oui mon général. J'ai seulement appris que je pourrais peut-être aider ici, répondit-il.

- Je l'espère docteur, dit-il. Allez vous changer puis rejoignez moi en salle de briefing.

- Oui mon général, acquiesça-t-il.

Ils s'exécutèrent et bientôt, SG-2 avait rejoint le général qui leur décrivit la situation.

- Il y a déjà eu plusieurs problèmes de sécurités, remarqua-t-il avec inquiétude. Ils ont réussi à sortir de la base en passant à travers les murs et on ne sait pas comment. Ils sont très réticents à notre égard et ne nous aident pas beaucoup. Ils ont refusé toutes les planètes et peuples d'accueil que nous avons proposé. Seulement, nous avons le problème de l'Intelligence Service maintenant et la diplomatie avec eux va à reculons. Leur chef, Omoc, est particulièrement récalcitrant et méfiant avec nous. Je n'ai aucune envie de les laissez à Maybourne mais la quarantaine ne fera plus illusion longtemps et avec les ordres officiels, je n'aurai plus le choix. J'aimerais que vous tentiez de leur expliquer et de faire accepter un refuge même temporaire. Nous n'avons que quelques heures devant nous et je ne suis normalement déjà plus en mesure de les laisser partir.

William-Léandre comprit qu'il sous-entendait qu'il espérait qu'il pourrait obtenir des Tollan une coopération pour régler ça, d'accepter d'aller sur une autre planète en partant peut-être par eux même.

- Je me charge des Tollan monsieur, assura-t-il calmement. Je pense saisir ce qui ne vas pas, dit-il en les surprenant. Je pense pouvoir régler ce problème en toute diplomatie et sans problème pour vous. Je ne suis pas militaire après tout, sourit-il en amusant ses coéquipiers.

- Je ne veux pas savoir, coupa le général. Je vais avoir le Pentagone sur le dos sous peu et je ne pourrai plus refuser.

- Je m'en occupe tout de suite général, assura-t-il en se levant.

Vêtu du costume qu'il portait toujours hors des missions, un pins du SGC et un autre de SG-2 épinglés à son col, il alla droit vers les quartiers des Tollan, les gardes lui ouvrant sans protester. Il entra, seul, attirant immédiatement les regards des étrangers sur lui, ceux-ci semblant surpris par son apparence. Depuis le début de ce projet, il avait eu le temps de se rendre compte que l'albinisme n'était pas connu sur les autres planètes parmi les humains et il pensait savoir pourquoi. Il supposait qu'en déportant les humains, Râ s'était peut-être assuré qu'ils soient en parfaites santé pour qu'ils puissent bien se reproduire et faire des esclaves de qualités. Cela serait plausible pour lui. Par conséquent, l'anomalie génétique héréditaire qu'était l'albinisme devait avoir été éradiqué, expliquant son absence ailleurs dans la galaxie.

- Bonjour, salua-t-il respectueusement en se postant devant Omoc qu'il avait identifié de son esprit. Je suis le docteur William-Léandre Elfiamine-Langford, se présenta-t-il. Excusez moi de vous déranger, dit-il tout d'abord à l'attention de tous, j'aurais aimé vous demander de m'accorder un peu de temps pour vous parler si vous le voulez bien ? demanda-t-il poliment à leur surprise visible.

Bien sûr, il savait que les Terriens ne s'embarrassaient malheureusement pas de ces politesses et de ces considérations pourtant base de la diplomatie.

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