Chapitre 8: Audience

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 Lorsque SG-2 rentra d'Aquila après avoir vu l'une de leur cité sous marine pour la première fois, ils étaient dégoulinant d'eau, tout juste sortis de l'océan, leurs chaussures, leurs chaussettes et leurs équipement à la main. Ils souriaient pourtant largement, très heureux et enthousiastes après ce qu'ils venaient de vivre, Carvin et Carl excités comme des puces. Ils retrouvèrent SG-1 parlant avec Hammond au bas de la passerelle, l'équipe certainement arrivée juste avant eux. Ils s'étaient d'ailleurs tournés pour les voir rentrer, surpris de les découvrir trempés ainsi.

- Et bien, s'amusa O'Neill. Vous en aviez assez de rester sur cette planète à ne rien faire alors vous avez fait un petit plongeons major ? demanda-t-il en regardant Charly.

- La meilleure et la plus incroyable plongée de toute ma vie mon colonel, sourit-il largement.

- Du nouveau avec les Aquilien ? demanda le général.

- Oh que oui monsieur, répondit-il. Nous avons été invité à un banquet chez eux aujourd'hui, dans l'une de leur ville. Et vous ne me croirez peut-être pas mais leurs villes sont au fin fond de l'océan. Il a fallu plonger pour y aller. C'était absolument incroyable. De toute évidence, leur technologie est très avancée.

- Euh, on parle bien de la planète couverte d'eau ? demanda O'Neill.

- Oui mais justement, tout est dans l'eau mon colonel, répondit Warren.

- Allez vous sécher et vous changer puis venez faire votre rapport. J'ai hâte d'entendre ça, fit le général.

- Oui mon général, répondit Kawalsky.

L'équipe s'en alla alors gaiement, SG-1 les suivant du regard.

- Qui aurait cru qu'il y avait bien quelque chose sur cette planète ? remarqua Carter.

- Vous ne passez pas beaucoup de temps avec SG-2 et vous n'allez pas en mission avec eux mais ils forment une très bonne équipe, remarqua le général. Et j'ai appris à faire confiance à l'instinct du docteur Langford. Il ne s'est jamais trompé jusque là. Quand il dit qu'il y a quelque chose, il y a quelque chose et il avait encore raison cette fois. Il lui a fallu des semaines de patience pour entrer en contact avec les Aquilien et cela semble porter ses fruits.

Une petite heure plus tard, SG-2 venait faire son rapport au général qui fut très heureux d'apprendre cette prodigieuse avancée. Il les félicita et laissa là encore William-Léandre diriger les relations avec les Aquiliens. Lorsqu'il eut lu le rapport, Jackson vint voir son collègue, très curieux à propos de ce peuple. Puis ce fut Carter pleine de questions sur leur technologie. S'ils voulurent les accompagner à leur voyage suivant sur Aquila, Hammond refusa sur la demande de l'albinos, celui-ci expliquant qu'il était trop tôt pour amener d'autres personnes. Le général lui donna la priorité après la patience qu'il avait fallu de la part de son équipe pour arriver là. Les Aquiliens s'ajoutèrent donc à la liste des peuples avec lesquels William-Léandre entretenait des relations amicales, ceux-ci s'avérant vite être plus évolués que les Tollan bien que pas encore autant que les Nox, leur technologie très spécifique à l'environnement aquatique.

Quelques temps plus tard, SG-1 rentrait d'une mission avec le docteur Jackson blessé. Celui-ci leur expliqua qu'il avait fait un voyage dimensionnel et qu'il s'était retrouvé dans une réalité proche de la leur, une réalité attaquée par les Goa'uld. Il tentait de les prévenir de l'imminence de l'attaque mais peu de monde le croyait vraiment, doutant que cela se produise dans leur réalité. Seulement, William-Léandre n'était pas de cet avis après avoir fait un tour dans son esprit pour voir ce qu'il avait vécu. Ils n'eurent pourtant guère le loisir de s'attarder là dessus, un autre problème plus urgent se posant à eux. Ils devaient recevoir la visite du sénateur Kinsey, président de la commission des finances du pays, pour une audience. Celle-ci avait pour but de convaincre l'homme récalcitrant que le projet Porte des Étoiles devait rester actif malgré les risques et son coût exorbitant, malgré son sois-disant manque de résultat que le sénateur jugeait inacceptable. Et malheureusement, il avait les moyens de faire fermer le projet dans l'instant s'il le voulait. Il s'agissait de le convaincre.

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