Chapitre 28 - Infiltration

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Ma mère était totalement perdu, elle ne comprenait rien à mon charabia.

Je pars lui faire un bisou sur la joue avant de me précipiter en haut au salon.

Je saute sur le canapé et prends le téléphone fixe puisque j'ai eu la bonne idée de jeter le mien dans le fleuve...

Je cherche le numéro de mon frère.

Ah trouvé !

Biip biip

JONG-SUK: Allô ?

- Jong-suk !

JONG-SUK: Ah T/P ça va ?

- Oui super !

JONG-SUK: Je suis content que tu veuilles prendre de mes nouv...

- J'ai besoin que tu me prenne un train pour Séoul cette après-midi !

JONG-SUK: ... Je croyais que tu ne voulais plus revenir...

- Je veux poursuivre mon rêve et retourner à YUN entertaiment pour être idole !

JONG-SUK: Tu as fait ton dossier d'inscription ? C'était il à un mois il me semble.

- Euuh...

JONG-SUK: Je vois... t'inquiète pas, je m'en occupe. Prépare tes valises.

- Merci infiniment !

Je raccroche toute excitée, je sautille comme une folle sur le canapé.

PAPI: T/P ?

Je m'arrête net, pourquoi les gens rentrent toujours au mauvais moment ?

- Papi...

PAPI: Tu as repris du poils de la bête à ce que je vois ! C'est pas comme d'habitude ou je voyais un zombie sortir de sa chambre.

Il fait le zombie en me chatouillant. Je rigole puis il s'assied à côté de moi.

PAPI: Tu sais, j'ai tout entendu. Papi a les oreilles encore fonctionnels tu sais !

Je rigole.

PAPI: Tu vas retourner à Séoul ?

- Oui... Je veux poursuivre mon rêve.

Il rigole légèrement avant de partir vers le plus vieux meuble qui existe dans cette maison. Il y sort une boîte et revient à côté de moi avec celle-ci dans les mains.

- Il y a quoi dedans ?

Il ouvre la boîte et y sort un collier somptueux.

PAPI: Quand ta grand-mère était plus jeune, elle vivait à Séoul. Un jour mon père et moi sommes partis là bas pour ouvrir un restaurant de Mandus, ta grand-mère était d'une beauté et d'une douceur incroyable, je la voyais passer chaque matin devant le restaurant, un jour je l'ai suivit et elle m'a surprit, depuis nos rires et notre bonheur n'a fait que grandir. Ta grand-mère était très talentueuse mais à notre majorité, elle a sacrifié son talent pour partir vivre à Busan avec moi. Tous les autres jours de sa vie jusqu'à sa mort n'ont fait qu'agrandir son sourire, mais ce rêve, c'est à toi de le poursuivre.
Ce collier appartenait à ta grand-mère, maintenant c'est à toi qu'il appartient.
Fait vivre ton rêve dans ce collier, il te guidera, tu auras toujours une parti de ta grand-mère sur toi.

Il prends alors le collier et me le met autour du coup.

Une larme coule de mes yeux humides.

PAPI: Allez file !

𝗬𝗼𝘂 𝗮𝗴𝗮𝗶𝗻 | YANG JEONGINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant