un goût de cocaïne

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La peur, ce sentiment qui tourbillonne dans mes organes par le grès d'une valse enchainée par l'amertume.
Mon corps ensanglanté le long du parquet faisait jouir de plaisir mon possesseur.
Mon cœur en vie abordait le goût de l'épouvante et mon esprit celui d'un spectre.
Il s'est écoulé huit mois depuis que ses cauchemars sont devenus une réalité.
Huit longs mois pendant lesquels le souvenir de mes proches ancrées ma mémoire et me tient à la vie.
Huit longs mois pendant lesquels mon organisme triomphait, un squelette maigrelet pour son plus grand plaisir.
" Plus tu seras maigre, plus tu seras mienne" voilà la mélodie qui se joue tous les jours, les tca et les vomissements étant devenue mes acolytes au quotidien.
Mon ange de droite me cria de fuir afin de survivre pendant que mon ange de gauche se délecta de ma souffrance et me cria d'encaisser.
Après tout, je l'avais surement mérité.
- N'oublie pas de faire le test ma vie ! me susurra-t-il à l'oreille, le regard dur.
Ma pilule vaguait au fin fond d'un sac-poubelle, me l'étant censurée par lui.
Mes membres tremblèrent à cette image, priant le saint esprit de ne pas bâtir un petit être au milieu de cet océan noirci.
Ne pleure pas, me susurra mon âme, soit forte, soit digne.
La porte fermée, l'alarme activée, mon corps tituber avec le plus grand des maux jusqu'au lit. Mon regard flancha sur mes cheveux qui semaient un sentier à terre.
Au moins pas besoins de passer la serpillière, me murmurèrent mon subconscient, mon corps s'étant associé au sol de l'appartement quelques secondes auparavant, ma tignasse ayant pris possession parmi sa poigne.
Je m'accommodais à la froideur des draps recouvrant mon corps devenu épouvantable sous les gammes de bleus.
Les yeux clos, mon esprit tourmenté mon âme, mes larmes éclatant dans un sanglot.
Les chaines me retenant prisonnière de mon propre cerveau n'arrivant plus à s'échapper de cet enfer et mon corps sombrait dans le néant de mon souffle.
Mon cœur tambourinant, je m'attise de ma rêverie dans un sursaut de peur.
Le bruit d'une explosion se brisait au sein de l'appartement et gagna toute mon attention.
Mes poumons en manque d'oxygène sous la terreur, je pris le soin de contrôler mon souffle tout en m'armant de ma peluche pour me défendre.
Préparait-il un plan pour se débarrasser de mon cadavre au fin fond de l'océan ?
Mon corps avança dans l'allée non éclairée du logement, ma poitrine gonflait de courage par Winnie dans mes bras.
Mes jambes flageolaient tout de même face au silence inquiétant qui résonnait dans l'habitat, ce qui n'augurait rien de bon.
Soudain mes narines inspirées une substance anonyme et mon corps entrèrent en collision en compagnie de la boiserie.
Des secousses violentes me dégelé permettant à mes organes de retrouver leur fonctionnement.
Au son du moteur qui tourne, je compris avoir été installée dans le coffre d'une voiture, un sac sur la tête me laissant plonger dans une noirceur totale.
Les pires scénarios se défilèrent dans ma tête allant du massacre à la tronçonneuse au lancer de ma chair aux fauves.
C'est quoi ce bordel ?
J'assimilais rapidement que mes questions n'allaient pas rester en suspens longtemps lorsque les agitations de la berline prirent fin.
Quelques minutes après, une poigne me saisit brusquement et m'attirez hors du véhicule me guidant dans le noir.
Était-ce la porte de sortie de mon enfer ou le tunnel vers ma mort ?
— Merci Pablo, tu peux la découvrir, on va faire connaissance, elle et moi, exclama une voix inconnue.

Le Pablo en question céda et m'enleva ce sac à patates du visage et la sensation de lumière renaît tel le phénix renaissait de ses cendres pour mon plus grand bonheur.
Mon cœur battant la chamade et mon corps trembla comme une feuille à l'attente de mon sort quand soudains l'homme aux cheveux gris et au teint terne se trouvant dans ma ligne de mire pris la parole.
- On a affaire à une véritable déesse, apparemment, c'est bien dommage d'être une voleuse.
Voleuse ? Moi, voleuse ? le ciel lui était tombé sur la tête à papy Escobar ou quoi
- Flynt ne va pas tarder à revenir alors, tu devrais balancer où se trouve notre cocaïne au plus vite ma petite chérie
Dans ton organisme peut-être ? Dans tous les cas, elle devait être sacrément bonne pour envoyer papy sur les rotules
- Je crois qu'il y a une petite erreur sur la marchandise, lui répondis-je, un rire nerveux
– Vraisemblablement, on veut la jouer humoriste ma chère Amber, clamer une voix derrière nous dans un ricanement malsain.
J'ai loupé un épisode voir la série entière, cet individu venait de prononcer mon nom.
L'homme aux cheveux noir et au regard d'un bleu océan s'approcha de moi avant de me saisir le visage en coupe.
– Malheureusement pour toi pétasse, mon taux de patience est saturé pour aujourd'hui, me cracha-t-il en me toisant du regard
L'homme qui m'avait accueilli et qui pourrait s'apparenter à un centenaire à son visage criblé de rides sorties de la pièce nous laissant seuls dans une ambiance morose.
Brusquement, dans un geste soudain, l'homme aux cheveux couleur noir corbeau m'attrapa le bras violemment et déboula dans des escaliers, manquant de me faire m'aplatir comme une crêpe au sol à plus d'une reprise.
La situation risque de se compliquer dans quelque petite seconde pour moi, me souffla mon instinct et lorsqu'il ouvrit une porte donnant sur une cave, je mis le doigt sur un matelas et un coussin accolaient contre le mur.
- Voici ta chambre VIP désormais... me confirma-t-il
Cette annonce me refroidit drastiquement, ce gars me prenait pour SA PRISONNIÈRE, il déraille complet celui-là.
Je me rabats vers lui et en l'espace d'une seconde un mollard prit fin sur son visage.
- va te faire foutre toi et tes sbires
- Ça va être ta fête Mio Angelo.
Et mon corps s'étendit par terre, ma tête heurtant le sol dans un assourdissant son qui me brouilla la vision.
Le psychopathe maintenant hissé au-dessus de moi m'agrippa le coup avec une force surhumaine en me relevant et je ne sentis plus mes jambes palper le sol.
Je suffoque et je sentis du sang couler le long de mon corps que je soupçonnais venir de mon crâne, de son côté le psychopathe me fusilla du regard où je ne détecte aucune once de sentiments.
Mon souffle commença à se saccader, quoique je m'efforce de puiser de l'air dans mes poumons, mon corps commença à devenir bleu sous sa pression musculaire, c'est à ce moment-là qu'il prit la décision de me relâcher.
Mes pieds touchant le sol, je repris difficilement mes esprits
- Et ça, ce n'est qu'un avant-gout.
Alors que je pensais cet enfer terminait, il chargeât son Glock et l'installa contre ma tempe.
Mon corps trembla sous la terreur et je prie en mon fort antérieur qu'une crise de panique ne pointe pas le bout de son nez.
- Tu as intérêt à cracher ce que tu sais le plus vite possible pétasse ou ton corps se retrouva six pieds sous terres.
Et il quitta la pièce me laissant seul dans cette cellule sans aucune explication avec pour compagnie l'effroi ainsi que mon cœur glacé apparenté à l'espoir de meilleur jour à l'horizon loin des monstres qui affolent mes nuits dans l'ombre.

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Hello Everyone
Voici le premier chapitre de Angelo l'histoire débute et vos retour sont accueilli les bras ouverts !
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Xoxo ✦My Star Girls✦
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