Angelo

Les joueurs d'échecs

Pdv de Flynt :

Son rire se mêlait aux notes de son parfum sucré qui résonnaient dans l'habitacle et mon cœur, pour la première fois depuis des jours, s'élevait au-dessus du fleuve de la joie.
Rien qu'à l'idée, la petite idée que cette chienne est osée la kidnapper, de sombres images de meurtre se dessine dans ma tête.
Sans même me rendre compte mes paumes se sont blanchi sous la pression que mes poings exercés
Une peur intense s'empare de mon cœur et mon être tout entier me poussait à l'éloigner de toutes les vicissitudes de mon passé.
- Gio prévient les gars, on part pour Aspen, lui annonçais-je !
Aspen, cela fait maintenant des années que j'évite cet endroit où ce déchet qui n'est d'autre que mon paternelle avait pris soins d'y laissait sa marque.
De plus, ces prochaines semaines allaient être décisives pour moi et mes gars qui attendaient depuis des mois cette réunion avec les plus grands investisseurs du pays. Cependant, il a fallu que ses putain de yeux se posent sur moi et que sa frayeur prenne le dessus sur mes affaires et cela me brisa les couilles.
- Seriously, tu m'as pris pour une de tes valises pour me trimbaler d'État en État ? N'y pense même pas, je reste ici, Joshua et Giovanni prendront le relais pour me surveiller, c'est non négociable, s'offusqua cette pétasse.
- C'était une affirmation, personne ne mordra dans ma poche de sang humaine avant que j'y pointe mes crocs, hurlais-je hors de moi.
- Ambee, je t'en prie, ferme ta jolie bouche et laisse nous gérer cette merde Intenso ?, lui demanda Giovanni.
- Allez vous faire foutre vous et la race masculine.
Son putain de répondant qui d'ordinaire m'aurait fait bander commençait à me la briser. Même lorsque j'agissais comme le preux chevalier que je ne suis pas, il fallait qu'elle ouvre sa boca et qu'elle me mette les nerfs à rudes épreuves.
Je me questionnais à cet instant précis si elle pouvait également ressentir se courant de peur qui me paralysait à la simple idée qui lui arrive malheur.
Est-ce qu'elle pouvait ressentir l'angoisse que j'avais vécue pendant ses nuits et ses jours à la simple idée de sa mort ?
La mort est une faucheuse qui observe sa proie de loin pour ensuite ne jamais la délaisser et à la simple pensée de la retrouver, elle, sans vie, me fait éprouver une douleur bien plus intense que je ne le voudrais.
Je me sens obligé de respecter ma parole et de la préserver de son ex, de mon ex, mais avant tout de moi.
Car son altruisme lui causera sa perte dans le creux de mon univers...
Elle me fascinait en me regardant à travers les vitres, son sourire léger éclairant le paysage. Sans prévenir, le silence qui nous entourait tous les trois fut brusquement interrompu par sa voix inquiète.

- Si on est en train d'être poursuivi par des individus armés jusqu'aux dents, est-ce que cela peut être considéré comme normal ? détectant la pointe d'anxiété qui s'immisçais dans sa voix.
À ces quelques mots, la peur se dissipa de mon esprit tandis que la colère prenait le dessus en moi.
La vitesse de la voiture multipliée à la seconde, passant la sixième, nous clouais tous les trois au siège.
j'allais offrir un tour-manège à ses petites putes qui nous suivaient.
- Amber, détache-toi et grimpe sur mes putains de genoux, immédiatement !
- Hors de question, propose-le à Giovanni, de mon côté, je préfère crever...
- POUR UNE FOIS, DANS TA PUTAIN DE VIE, TU VAS M'OBÉIR SANS DISCUTER OU C'EST MOI QUI VAIS METTRE FIN À TES JOURS, la coupais-je avant qu'elle puisse prononcer la phrase de trop.
Elle semble hésiter avant de se détacher et de soulever son postérieur de la banquette arrière. Quand elle s'installa à califourchon sur moi, mes muscles se contractent face à l'explosion d'adrénaline provoquée par le contact de sa peau.
Jamais un simple toucher ne m'avait procuré autant d'excitation et mon esprit me hurlait de la déshabiller et de fourrer sa jolie petite chatte jusqu'à épuisement.
Malgré tout, la réalité prit le dessus et je me suis emparé du peu de concentration qui me restait.
- Maintenant, tu vas saisir mon arme et les viser afin de les ralentir, lui signalais-je .
Elle caressa mon corps de ses mains, mon membre aussi dur que de la pierre ne cessa de se gonfler.
Lorsqu'elle suppose avoir trouvé mon arme, elle la saisissait, mais elle n'avait saisi d'autres que mon membre en réalité.

Je rapprochais alors ma bouche de son visage et lui murmurais ses quelques mots au creux de son cou :
- Parfait princesse, mais ce n'est pas mon arme, tu viens de saisir mon levier de vitesse.
Je lui déposai donc l'arme au creux de sa main un sourire narquois au lèvres tout en prenant soin de lui mordiller le lobe de son oreille.
Elle abaissa ensuite la vitre avant de tirer en direction de notre cible.
Pendant ce temps, je m'efforçais de les semer en accélérant mon rythme et Gio tente le tout pour le tout afin d'identifier la plaque de ses fils de pute.
- Capo, la plaque vient de Russie merda, me signalait-il.
Chaque fibre de mon corps est paralysée par la crainte à ces quelques mots.
J'ai consacré ma vie à combattre les erreurs passées de l'homme qui m'a mis au monde.
Et voilà que le passé me rattrape plus rapidement que je ne l'espérais.
- T'ES VRAIMENT QU'UNE MERDÉ TU NE LES AS PAS CIBLÉS QU'UNE SEULE FOIS
CONCENTRE-TOI MERDE, commençais-je à m'impatienter.
Elle jeta alors un regard méfiant sur moi, ce qui me poussa à attraper l'une de ses cuisses et je commençais par tracer l'intérieur de sa cuisse pour calmer la peur qui se reflétait dans ses yeux.
Son corps se détendait peu à peu sous le contact de ma peau.
La chaleur de mon corps là rassuré tout autant qu'elle m'apaise alors je resserrais mon emprise autour d'elle et profitais du seul moment de paix que la vie nous offrait.
Car elle me détestait et avait toutes les raisons au monde de vouloir anéantir mon existence.
Malgré tout, un surplus de sensation s'était arrachée de mon âme lorsque je l'ai retrouvé dans le coffre de cette voiture.
Et je suis incapable de décrire cette sensation à laquelle j'étais sujet pour la première fois en présence de cette femme.
Ce sentiment était des plus addictifs tous comme il était à la fois des plus dévastateur.
Alors j'accélérais la cadence avec l'espoir que sa lumière puisse continuer à briller au sein de mon monde plongé dans les pénombres.
Et je suis qu'un putain de connard de pensait à cela.
Car Amber doit disparaître du tableau et très vite.
Dans le cas contraire les mains de mes ennemies ne seront non pas tachées de mon sang mais de la pureté de son être.
J'aperçus que l'une de ces balles finit au creux des deux yeux d'un des bastardo pour ma plus grande joie.
- Prochaine sortie Flynt, tu quittes le Pacific Coast Highway, le jet est prêt, alors essayons de ne pas crever.
- Faites-moi crever et je reviendrai d'entre les morts vous arracher le cœur, poursuit-elle avant de se détacher de moi et de regagner sa place.
- Je suis fan de ton côté sadomasochiste, lui dit Giovanni.
J'étais en train de conduire à plus de 300 km/h sur l'autoroute le compte-tours de mon cœur tournant à son plein.
Et je me précipitais dans la voix de circulation au dernier moment, les empêchant, de nous suivre à la trace.
Nous ressortions gagnants de cette courses contre la mort.
Échec et mat

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Coucou mes babies
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